mardi 30 juin 2015

Mobutu Sese Seko, Imité merveilleusement par Sonny Kamana, Biso 2015

TUBE DE L'ETE 2015

Qu'est-ce que WikiLeaks ? Que cache cette ONG ? Explications

Extrait : Le Corbeau et le Renard de Jean De Lafontaine

Gros plan sur la RD Congo (partie 2)

Gros plan sur la RD Congo (partie 1)

Obama et Rousseff visitent le mémorial Martin Luther King

lundi 29 juin 2015

Zaiko Langa Langa - 59 ans Jossart N'yoka Longo - Tout feu tout flamme!

Afrique du Sud: les victimes de Marikana déçues par le rapport

Burundi : Les élections législatives et communales ont commencé dans un ...

A Saint-Pétersbourg, les trésors du musée Fabergé

Ouganda : le combat d'une Française contre le braconnage

KENYA - La terreur shebab : Les chrétiens se sentent assiégés à Garissa

Mode masculine été 2016 : expérimentations et nouvelles élégances

Pasteur Athoms et Nadège , Album Culte

TV5MONDE : La TNT arrive en Afrique

#versionfrançaise avec India Mahdavi

Epicerie fine : La vanille de Nouvelle-Calédonie

jeudi 25 juin 2015

Smartphones: demain, des batteries rechargées en quelques secondes?

L'île Sir Bu Nair aux Emirats, un site sauvage protégé par l'ONU

Le Mozambique fête ses 40 ans d'indépendance du Portugal

Sotheby's: première vente d'une oeuvre de la collection Gurlitt

FESTIVAL CONNEXION KIN 2015

- Présentation www.kvs.be -

La sixième édition de Connexion Kin, le festival international des arts de Kinshasa, se déroule du 2 au 12 juillet 2015. C'est un festival de ville qui s'assume comme tel : différents sites dans la commune de Limete sont transformés en espaces culturels, et la place centrale est aménagée en lieu de rencontre central.

Les mots clés sont ouverture et échange : Connexion Kin relie le secteur des arts de Kinshasa au monde et vice versa. Connexion Kin vise tout spécialement à réunir des artistes de différents pays africains.

Le KVS a commencé le festival en 2009. A l'origine, c'était un festival de cinq jours, mais il contenait d'emblée tous les éléments qui caractérisent Connexion Kin : un ancrage solide dans la scène locale, et en même temps : une ouverture et une dimension internationale. Cette première édition était un grand succès et, chemin faisant, le festival a pris de l'ampleur et son rayonnement a grandi.

Connexion Kin peut compter sur un public large et très divers. L'intérêt international aussi augmente chaque année. L'Institut Français Halle de la Gombe et le Centre Wallonie-Bruxelles ont été lors des éditions précédentes les lieux majeurs du festival, même si des événements étaient également organisés dans des espaces culturels plus petits, plus informels.

Pour cette édition, trois créations importantes sont réalisées dans et avec Limete, avec d'éminents artistes dont notamment Freddy Tsimba, Toto Kisaku, Vitshois Mwilambwe, Bebson de la rue, Fransix Tenda et Violet Nantume. A l'affiche, on retrouve également des spectacles comme The Dialogue Series : IV. Moya (Faustin Linyekula / Studios Kabako & KVS), Badke (KVS, les ballets C de la B & A.M. Qattan Foundation), Kinshasa Electric (Ula Sickle / KVS & KunstenfestivaldesArts) et Fanfare funérailles (Papy Ebotani / Studios Kabako). Et en ouverture du festival : un grand bal avec DJ Spilulu de Lubumbashi.

Connexion Kin est une coproduction du KVS et des Studios Kabako, avec Kin Art Studio et K-Mu Théâtre comme partenaires majeurs de Kinshasa. Jan Goossens, Faustin Linyekula, Virginie Dupray, Vitshois Mwilambwe, Paul Kerstens et Toto Kisaku n'ont pas seulement élaboré la programmation, ils ont aussi repensé ensemble le concept du festival dans son intégralité.

Connexion Kin reçoit e.a. le soutien de la région de Bruxelles-Capitale, de la délégation de l'UE à Kinshasa, de l'Institut Français (Paris et Kinshasa), de 11.11.11 et du Centre Wallonie-Bruxelles.

mardi 16 juin 2015

Kinshasa: des enfants livrés à la mendicité pour nourrir leurs familles.

Lors de la célébration de la journée internationale de l’enfant africain mardi 16 juin le Réseau des éducateurs des enfants et jeunes de la rue en RDC (REEJER) a déploré le faible taux d’enregistrement des enfants à l’état civil en RDC. En outre, beaucoup d’enfants vivent dans la rue ou gagnent leur vie, et parfois font nourrir leurs familles, grâce à la mendicité et aux petits métiers. 

Le président du conseil d’administration du (REEJER), Roger Mafolo, a indiqué que la RDC fait partie de dix pays aux taux d’enregistrement des naissances les plus bas. Avec une population estimée à 70 millions d’habitants, la RDC ne dispose que de 1200 principaux bureaux d’Etat civil. L’accessibilité de certaines zones demeure difficile, selon la même source. Reconnaissant cette situation, le ministre provincial de l’Intérieur de Kinshasa, Emmanuel Akweti, a présenté la solution préconisée par son gouvernement: «L’autorité urbaine a pris des mesures incitatives en éliminant des obstacles à l’enregistrement; notamment à la création des plusieurs bureaux secondaires de l’état civil à travers les communes et quartiers, afin de rapprocher les administrés au bureau de l’état civil.» 

L’enregistrement à l’état civil se fait gratuitement pendant 90 jours après la naissance, a précisé pour sa part le président du tribunal pour enfants de Matete. Dépasser ce délai, a-t-il prévenu, les parents seront soumis au paiement de ce document. Le REEJER, l’Unicef, l’Ambassade de France, la Banque mondiale et le gouvernement congolais ont ainsi organisé ce jour à la paroisse catholique Christ Roi de Kasa-Vubu et au stade municipal de Masina de Kinshasa plusieurs manifestations, dont le récital des poèmes des enfants démontrant l’importance de l’enregistrement des enfants à l’état civil. Des rêves A Kinshasa, les enfants vivent dans de différentes conditions sociales. Il y en a qui sont à l’école, d’autres qui font de petits métiers et d’autres encore qui vivent de la mendicité. 

Mais ils rêvent tous d’assumer des fonctions importantes dans la société. Devant une école de Binza, Christelle (14 ans), Lémi (13 ans) et leurs amis semblent mener une vie normale. Ils sont scolarisés par leurs parents. Ils ambitionnent de devenir notamment des médecins, avocats, pilotes, banquiers, communicateurs… Par contre à 16 ans, Rubens dit n’avoir jamais été à l’école. Lui et bien d’autres mineurs comme lui sont obligés de mendier dans les artères de Kinshasa et de s’adonner aux petits métiers pour survivre. 

Un de ses amis, Munongo (17 ans) témoigne: «Je suis cireur, depuis maintenant trois ans. Cette année, je n’ai pas étudié, j’ai quatre aîné à l’ISP (Institut supérieur pédagogique). Papa n’arrive pas à nous [scolariser] tous. Papa est vivant, mais maman est déjà morte. Il est seul, il n’arrive pas à supporter la charge ! Moi, je rêve de faire la mécanique.» Non loin de la Place Victoire, Kennedy (14 ans) dit laver les véhicules pour vivre et aider sa famille. «Je n’étudie pas parce que je n’en ai pas les moyens. Si j’ai les moyens, je vais devenir médecin. Si quelqu’un veut bien me payer les études, je retournerai à l’école », a-t-il lancé. La journée de l’enfant africain a été instituée en 1976, pour faire le point sur la situation des droits de l’enfant sur le continent.

Source: radiookapi.net

vendredi 12 juin 2015

Stromae annule son concert à Kinshasa après une «urgence médicale»

Le chanteur belge Stromae annule le concert qu’il devait donner samedi à Kinshasa à la suite d’une « urgence médicale » qui a nécessité son retour en Europe, a annoncé vendredi la société chargée de la promotion de l’événement dans la capitale congolaise. Les organisateurs sont « au regret de devoir annuler le concert » de Stromae, qui a dû « rentrer en urgence en Europe » pour une « urgence médicale », a déclaré à la presse Alain Yav, administrateur directeur général du groupe de communication Pygma. Il est en « Europe depuis hier (jeudi) matin », a précisé M. Yav, sans pouvoir préciser les raisons médicales qui ont poussé le musicien à partir. Plus tôt, un employé de Pygma avait dit à l’AFP que l’interprète de « Papaoutai » devait traverser le fleuve Congo dans la matinée depuis Brazzaville, où il s’est produit mercredi soir, afin de regagner Kinshasa. Problème de visa Jeudi soir, Pygma avait expliqué le retard du chanteur à Kinshasa par un problème de visa rencontré par certains techniciens de sa tournée. M. Yav n’a pas été en mesure de dire si le concert de Stromae prévu le 20 juin à Kigali serait maintenu. Une information reprise dans la presse congolaise. Stromae, Paul Van Haver de son vrai nom, a commencé le 13 mai à Dakar une tournée africaine qui devait le conduire dans huit villes. Kinshasa était l’avant-dernière étape de son périple, qui devait prendre fin au Rwanda, pays d’origine de son père. Pygma a annoncé que les billets achetés à Kinshasa seraient remboursés. Source: www.lesoir.be

mercredi 10 juin 2015

Parc des Virunga : Soco International soupçonnée de corruption en RDC

La compagnie pétrolière Soco International aurait versé des dizaines de milliers de dollars à un officier de l’armée congolaise, accusé d’avoir mené une campagne d’intimidation brutale contre les opposants au projet de forage au coeur du parc des Virunga, selon l’ONG Global Witness. La quête de pétrole de Soco International dans le parc des Virunga, en République démocratique du Congo, pourrait bien être entachée par la corruption et la violence. Selon Global Witness, la compagnie britannique aurait versé plus de 37 000 euros (42 250 USD) en moins de deux semaines, en mai et avril 2014, à un officier de l’armée congolaise, le major Burimba Feruzi. Des documents dévoilés mercredi par l’ONG montrent au moins quatre chèques totalisant 13 700 euros (15 600 USD) et un reçu écrit à la main d’un paiement de 23 460 euros (26 650 USD). « Ces documents démontrent que malgré les nombreux démentis de Soco, la compagnie a payé des dizaines de milliers de dollars à un officier de l’armée accusé de corruption et d’intimidation envers ceux qui ont essayé de stopper l’exploration de pétrole dans l’un des trésors naturels de l’Afrique. Ces paiements ne sont peut-être que la pointe de l’iceberg », a déclaré Nathaniel Dyer, directeur de Global Witness en RD Congo. Des pratiques révélées par le film « Virunga » Les pratiques présumées du major Feruzi ont été filmées lors du tournage du documentaire Virunga, financé par Leonardo Dicaprio et nommé lors de la dernière cérémonie des Oscars. La scène montre l’officier de l’armée congolaise offrir une somme de 2640 euros (3000 USD) à un garde du parc afin de faciliter l’accès de la compagnie au coeur du dernier refuge des gorilles de montagne au monde. Selon un rapport de Global Witness, « Drillers in the Mist », ce militaire serait aussi responsable d’avoir ordonné le tabassage et la détention d’opposants au projet de Soco International. Deux pêcheurs, qui ont critiqué ouvertement les activités de Soco International, auraient aussi été battus à mort par des soldats travaillant pour la compagnie de sécurité embauchée par la compagnie pétrolière. Les propos des habitants locaux, corroborés par ceux de Human Rights Watch, avaient été révélés par The Telegraph en septembre 2014. Soco International nie Rien ne prouve que Soco International soit responsable de cette violente campagne d’intimidation pour réduire au silence les opposants à son projet. Et la compagnie a toujours réfuté les allégations de corruption. Selon BBC, Soco a déclaré, en mars dernier, n’avoir jamais payé, directement ou indirectement, de militaires congolais, et avait condamné tout acte de violence. Global Witness réclame une enquête de la justice britannique pour faire la lumière sur les pratiques de Soco International, compagnie enregistrée au London Stock Exchange. Le parc des Virunga est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco et abrite l’une des dernières populations de gorilles de montagne, menacée de disparaître. Source: Jeune Afrique

TV5MONDE : L'art équitable de Renzo Martens

Une belle initiative que l'art équitable... le Néerlandais Renzo Martens en est en tout cas un des représentants. Il scanne des œuvres d'artistes congolais, les moule avec du chocolat à Amsterdam, puis renvoie l'argent de la vente en République démocratique du Congo.

mardi 2 juin 2015

Eliminatoires Can-2017: les Léopards de la RDC en stage à Mons

Les Léopards de la RDC ont débuté, dimanche 31 mai, leur stage à Mons (Belgique) pour préparer les éliminatoires de la Can 2017, prévue au Gabon. Seize joueurs sur les vingt-sept convoqués ont répondu présents à la première séance d’entrainement, organisée lundi 1er juin par le sélectionneur Florent Ibenge. Il s’agit de Chris Mavinga, Jordan Botaka, Cédric Mongongu, Jody Lukoki, Toko Nzuzi, Christopher Oualembo, Joël Kiassumbua, Etanda Nkololo, Cédric Mabwati, Neeskens Kebano, Dieumerci Ndongala, Parfait Mandanda, John Tshimbumbu, Dieumerci Mbokanyi, Youssouf Mulumbu, Chancel Mbemba. A (re) Lire: RDC-Foot: les 25 Léopards convoqués contre Madagascar La RDC accueillera Madagascar, le 14 juin, en match de la première journée des éliminatoires de la Can-2017 au stade Tata Raphaël de Kinshasa. Avant cette rencontre, les Léopards de la RDC jouent, mercredi 3 juin contre les Etalons du Burkina Faso, en amicale internationale à Valencienne (France) et croiseront le 9 juin les Lions Indomptables du Cameroun, à Mons (Belgique). Le retour de Florent Ibenge, entraîneur de V.Club et sélectionneur des Léopards, est prévu mardi 2 juin pour préparer le match-retour que l’As V.Club livrera le 7 juin contre Stade malien à Kinshasa dans le cadre du tour de cadrage de la Coupe de Confédération de la Caf. Au match-aller, V.Club s’était incliné sur le score de deux buts à zéro à Bamako (Mali). Lire aussi sur radiookapi.net:

Rafael Correa : l'homme qui a redressé l'Équateur en défiant le FMI

Économiste de formation, ayant notamment étudié à l'Université Catholique de Louvain et à l'Université de L'Illinois, Rafael Correa a réussi à redresser la situation économique de son pays en quelques années. Les chiffres parlent pour lui : 4,1 % de la population au chômage, le pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté est passé de 37 à 27 %, la croissance était de 4 % en 2013 et la dette représente 26 % du PIB. À titre comparatif, si la Belgique a un plus faible pourcentage de personnes vivant sous le seuil de pauvreté (14,8 %), le chômage est de 8,5%, la croissance de 0,2 % en 2013 et la dette représente près de 100 % du PIB. Lorsque le président est interrogé sur sa façon de faire, sur la recette équatorienne et sur la situation en Europe, sa première réponse est d'éviter les recommandations du FMI. Il plaisante en disant que les membres de l'organisation sont les bienvenus en tant que touristes, mais qu'ils prendront le premier avion retour s'ils débarquent pour donner des leçons d'économie. Aucune mission du Fonds Monétaire International n'a eu lieu depuis son élection et tous les indicateurs sont bons, contrairement aux pays suivant les prérogatives fixées par l'institution. Il cite l'Espagne, mais est persuadé que l'Europe suivra si elle s'obstine à suivre ces mêmes conseils. Mais quelle est la recette de Rafael Correa ? Il a notamment changé les proportions du budget accordées aux différents secteurs : alors que le FMI conseillait de consacrer 70 % des revenus du pétrole au remboursement de la dette et 10 % au social, Correa a attribué à ce secteur 80 % des revenus. La dette a également été un grand chantier pour le président, qui a formé un audit pour en étudier la progression. Le groupe a rapidement trouvé des irrégularités, qui ont été utilisées par Correa pour déclarer le pays en défaut de paiement, et ainsi racheter la dette bien en dessous de sa valeur. L'économie n'est d'ailleurs pas le seul point de mésentente entre Correa et l'Europe : le président a fustigé à diverses reprises la politique migratoire européenne, en assurant qu'à ses yeux, il n'y avait plus d'étrangers. Une perception du monde qui a changé bien des opinions en Équateur, selon Mylène Sauloy, reporter spécialisées dans les pays de l'Amérique Latine. Il a toutefois été contesté lorsqu'il a fait passer une loi visant à réguler le secteur des médias. Une décision qu'il justifie par le fait que certaines sociétés financières et/ou commerciales, notamment des banques, contrôlaient des médias, ce qu'il jugeait intolérable. L'homme, qui se dit socialiste, est populaire : élu au second tour en 2006 avec 56 % des voix, il a de nouveau obtenu la confiance du peuple en 2007 lors du référendum visant à mettre sur pied une assemblée générale. Son objectif était alors de changer la constitution, ce qui se fera en 2008. Il a été réélu au premier tour en 2009 et en 2013 avec respectivement 51,99% et 57,17% des voix. Source: Levif.be Photo: AFP

RDC : la société civile a commémoré les 5 ans de l’assassinat de Chebeya et Bazana

Les organisations de la société civile de la RDC réaffirment leur détermination à faire éclater la vérité dans l’assassinat du président de l’ONG de défense des droits de l’homme « La Voix des sans voix », Floribert Chebeya et de son chauffeur Fidèle Bazana assassinés en juin 2010 à Kinshasa. À l’occasion de la commémoration lundi 1er juin du 5e anniversaire de la mort de ces deux défenseurs des droits de l’homme, elles ont indiqué que leurs mémoires ne seront jamais oubliées. « Nous pensons que Chebeya et Fidèle Bazana ne seront jamais oubliés parce que ces crimes continuent à nous hanter », a affirmé le coordonnateur exécutif national de la société civile, Jean-Bosco Puna. Les membres de ces organisations s’étaient rendus à la tombe de Chebeya. Puis une messe d’actions de grâce a été dite à la paroisse Notre Dame de Fatima. Jean-Bosco Puna a souligné que la société civile va « conjuguer les plaidoyers et les pressions pour que la vérité éclate au grand jour ». (Re)Lire: RDC: L’affaire Chebeya en 15 dates « Nous allons nous mobiliser davantage et réfléchir ensemble pour voir comment nous pouvons contraindre notre justice pour à dire le droit et le bon droit. Nous avons mis en place des mécanismes de plaidoyer pour continuer à faire notre travail, mais il ne faut pas oublier la pression », a-t-il ajouté. Pour le coordinateur exécutif national de la société civile, le simple fait de rappeler Chebeya dans la mémoire de l’opinion, c’est déjà une bonne chose. « Hier c’était eux mais nous ne savons pas demain si ça sera le tour de quel autre activiste des droits humains », a poursuivi Jean-Bosco Puna. Le thème de la commémoration du 5e anniversaire de l’assassinat de Chebeya était « Tous unis pour défendre la cause Chebeya ». Floribert Chebeya, directeur exécutif de l’ONG VSV, a été retrouvé mort dans sa voiture en juin 2010 dans la périphérie Ouest de Kinshasa. La veille de sa mort, il avait été convoqué dans les locaux de l’Inspection générale de la police pour rencontrer le général John Numbi qui était à l’époque le chef de la police nationale. Convoqué devant la barre comme renseignant dans le procès des assassins de l’activiste des droits de l’homme, John nia avoir convoqué Chebeya à un rendez-vous. Fidèle Bazana, qui accompagnait Floribert Chebeya a aussi été assassiné et son corps n’a jamais été retrouvé. Dans le procès en première instance, la Cour militaire de Kinshasa avait condamné à mort le principal suspect, colonel Daniel Mukalay, numéro 2 des services spéciaux de la police, ainsi que trois policiers jugés par contumace car en fuite. Un autre avait été condamné à la prison à perpétuité et trois avaient été acquittés. La Cour militaire de la Gombe juge actuellement cette affaire en appel. Lire aussi sur radiookapi.net