vendredi 29 septembre 2017

LA NUIT DU JAZZ- UNE PREMIÈRE ÉDITION TOTALEMENT RÉUSSIE!(HD)

Makutano : La Websérie (ep.6)

lundi 18 septembre 2017

Gael Music - Holy is The Lord & Suite/Sanjola 2016

C'est un événement annuel qui réunit les chrétiens de Kinshasa. Le groupe Gael Music crée par le feu Alain Moloto que dirige actuellement le chantre et pasteur Athoms Mbuma avait donné rendez-vous cette année un concert au courant du mois de juillet dernier. En attendant les images qui nous arriveront d'ici peu, nous vous proposons un extrait de l'édition 2016. Un moment de louange et d'adoration au Père éternel qu'est notre Dieu.

ELEMA

Neymar 18 septembre 2017

samedi 16 septembre 2017

Quand le gouvernement se contredit au sujet de passeports semi-biométriques

La décision du gouvernement congolais d’interdire les passeports semi-biométriques à partir du 16 octobre prochain va à l’encontre de sa position initiale, à l’époque du lancement même de ces derniers.
La Rédaction @politicocd

septembre 16, 2017
Dans son communiqué, le ministère congolais des Affaires étrangères indique qu’à partir du 16 octobre les passeports semi-biométriques encore en circulation n’auront plus cours légal en République Démocratique du Congo. « Les citoyens qui détiennent ces passeports ne pourront plus être autorisés à franchir la frontière tant à l’entrée qu’à la sortie du territoire national » note le document, signé par Aje Matembo Toto, vice-ministre des affaires étrangères.
Néanmoins, cette décision va à l’encontre de ce qui a été annoncé au lancement de ses passeports en novembre 2015. En effet, Raymond Tshibanda, ministre des Affaires étrangères à l’époque, avait fait savoir que l’implantation du nouveau système de passeport à pusse se déroulerait « de manière progressive à travers la RDC », ajoutant que les détenteurs des anciens passeports allaient « les garder jusqu’à leur expiration avant de se procurer le nouveau modèle. »
Une situation qui offusque le député de l’opposition Albert Fabrice Puela, qui rappelle même cette promesse du gouvernement: « le bon sens et l’esprit d’équité recommandent que soient Laissés ces imprimés jusqu’à leurs échéances. N’est-ce-pas qu’ils ont une période de validité ? Ces vieux passeports disparaîtront d’eux-mêmes au fur et à mesure du besoin de renouvellement« , dit-il

jeudi 14 septembre 2017

Katumbi : « Avec Kabila, il ne peut y avoir ni dialogue ni négociation »

 Ballon d’essai pour les uns, lobbying de pays occidentaux pour maintenir coûte que coûte Joseph Kabila au pouvoir pour décrocher les derniers contrats pour les autres, à la veille de la participation de Joseph Kabila à l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, l’idée d’un troisième dialogue réunissant la majorité présidentielle et l’opposition revient en force sur la scène politique congolaise.

« C’est la seule manière de désamorcer la crise », explique un membre de la majorité. « Le pays traverse une période très chahutée, l’insécurité a retardé la mise en place des structures ad hoc pour la tenue du scrutin que nous voulons tous. On sait que les délais sont intenables, remettons-nous autour de la table pour discuter de tout cela ».
Un message peu audible pour les tenants du Rassemblement de l’opposition, principale plateforme de l’opposition congolaise, qui a rapidement publié une mise au point dans laquelle elle explique, sous la signature de Félix Tshisekedi, qu’elle ne participera pas à ce nouveau round de négociations dont elle « ignore tout ». Et d’expliquer que « Joseph Kabila a renoncé et donc perdu la légitimité que seul cet Accord (de la Saint Sylvestre) lui conférait. Derechef, il ne peut en aucune manière se prévaloir de la qualité de Président de la République démocratique du Congo ». Et de poursuivre en expliquant qu’il s’est « lui-même disqualifié, il n’est donc plus un interlocuteur crédible. Il est un problème intégral. Le processus prévu par l’Accord, doit pour aboutir; se poursuivre sans Joseph Kabila. »
« Pas question ! »
Moïse Katumbi, joint par téléphone, affirme pour sa part : « Il n’est pas question de participer à un nouveau dialogue. Il y a déjà eu deux dialogues et Joseph Kabila n’a jamais respecté aucun des engagements qui y ont été pris. Il a trompé tous ses interlocuteurs. Il a démontré que son seul objectif était de se maintenir au pouvoir par tous les moyens en se moquant éperdument du peuple congolais. Dans ces conditions, à quoi pourrait servir un troisième dialogue. Le dialogue mené sous l’égide des évêques de la Cenco, qui a abouti à l’Accord de la Saint-Sylvestre, est arrivé à des conclusions claires. Kabila a obtenu une prolongation de mandat d’un an dans le seul but d’organiser des élections auxquelles il ne peut participer. Il doit quitter le pouvoir et le peuple congolais doit pouvoir retourner librement aux urnes pour choisir, de manière démocratique, son nouveau président. Il n’y a pas d’autres issues. S’il ne veut pas respecter cet Accord, le peuple congolais en tirera les conséquences. Il faut résister. Joseph Kabila et sa clique ont pris en otage tout un pays de plus de 80 millions d’âmes. Les Congolais sont fatigués de ce Monsieur qui considère notre pays comme sa propriété privée. Trop, c’est trop. Il sait ce qu’il lui reste à faire pour éviter le pire et trouver une porte de sortie qui rétrécit de jour en jour. Nous savons qu’il va se rendre aux Nations unies à New York pour expliquer qu’il a respecté ses engagements. C’est faux. Archi-faux. Aujourd’hui, il continue à tromper l’opinion américaine par des articles dans la presse qui me prêtent des liens imaginaires avec Georges Soros et par des campagnes de presse calomnieuses financées à coups de millions de dollars sur le dos des fonctionnaires congolais, des militaires et des policiers très mal payés. Joseph Kabila et ses acolytes sillonnent le monde en prétendant que la situation du pays est sous contrôle. De qui se moquent-ils ? Jamais la situation n’a été aussi grave. Les évêques en ont témoigné dans leur message. Partout dans le pays on assiste à la montée de la violence, de la misère et de la faim. On tue en silence, on emprisonne, on massacre pour réduire les Congolais au silence et faire croire au monde entier qu’il y a la paix. Ce Monsieur a perdu le sens de la vérité. Rappelez-vous les paroles qu’il avait prononcées en 2014 du haut de la tribune des Nations Unies lorsqu’il s’était engagé devant la Communauté Internationale à tenir des élections. Aujourd’hui, pour faire peur à la communauté internationale, il l’accuse constamment d’ingérence. Il sait pertinemment que lorsqu’elle demande la publication d’un calendrier électoral ou exige des comptes sur la gestion financière du processus électoral, elle ne fait que répondre aux aspirations des 80 millions de Congolais qui ne demandent que d’exercer leur droit le plus légitime, celui d’aller aux élections pour choisir des dirigeants capables de mettre un terme aux violences, aux tueries, aux massacres, aux viols, aux fosses communes. Il n’y a là aucune ingérence. La Communauté internationale ne doit en rien se sentir concernée par les menaces d’un président illégitime qui a échoué à organiser les élections dans les délais fixés et qui pour conserver le pouvoir est déterminé à mettre son pays à feu et à sang. Avec monsieur Kabila, il ne peut y avoir ni dialogue ni négociation s’il n’organise pas les élections comme c’est prévu dans l’Accord de la saint-Sylvestre. Et pas question de passer par un vote électronique. C’est le dernier tour de passe-passe qu’il a trouvé pour tenter de faire gagner sa majorité lors des élections. On sait ce qu’il est advenu du vote électronique au Kenya. Vous imaginez ce qui se passerait dans un pays sans infrastructures ni électricité. C’est une distraction entretenue par un homme qui ne sait plus à quel saint se vouer pour voler les voix des Congolais. « 
Et Moïse Katumbi de défier le pouvoir en place. « Pourquoi ne laisse-t-il pas le peuple congolais manifester pacifiquement. Il interdit tout mouvement. Il recourt à la force pour bâillonner le peuple et l’opposition. S’il agit ainsi, c’est parce qu’il a peur du peuple. Il l’a entendu chanter à pleins poumons dans le stade des Martyrs. Il l’a entendu partout, dans toutes les provinces. Il doit partir. Il sait que tous les Congolais veulent le changement et veulent son départ cette année. »
« Un peuple qui murmure est toujours redoutable », dit-on, « que dire d’un peuple qui chante votre départ ! »

mercredi 13 septembre 2017

L’Industrie musicale RD Congolaise amplifie la tradition


La percée musicale de la chanson « Zenga Luketu  Lusala mambu » tirée de l’album « 7 jours de la semaine » de Noel Ngiama Makanda dit Werrason  (de souche Bambala province du Bandundu)  fait retourner beaucoup d’artistes sur le chemin du studio. L’on projette  un lendemain de l’industrie musicale RD Congolaise ( regorgeant plus de 300 dialectes) totalement inspiré de la tradition.
Le « roi de la forêt » s’impose  dans tous les milieux d’ambiance kinois (boites du nuit, cabarets, dancing club, les deuils, fêtes de mariage…)  à travers cette œuvre de haute facture artistique traditionnelle Ne Kongo , et cela après avoir connu une légère baisse suite à la défection de beaucoup d’ éléments de sa cour Wenge Musica Maison Mère (WMMM)  tels  Héritier Watanabe , Thadée, Olivier, Eboa Lotin, Beau Gars Cappuccino,  Fabregas « Ya mado » et Robinio  Mundibu « Tia nanu boye » qui ont osé même  captiver le difficile public kinois.
Sans oublier l’animateur titulaire Lobeso ‘Tigre’  se surnommant actuellement « Mbonda bio » qui s’aventure  dans son «  recours à l’authenticité » à travers le tube « Elumbe Elumbe » déjà disponible sur le marché du disque.  Pour sa part,  Fally  Ipupa (de souche Ekonda de la province de l’Equateur)  a injecté  « Elok’oyo » un remix totalement réussi de « faux calcul » du groupe folklorique du regretté Mabele Elisi.
La doyenne des musiciennes africaines  Elisabeth Mudikay Tshala Muana, la « Reine de Mutuashi » a su revaloriser pendant près d’une quarantaine d’années  le rythme Luba (province du Kasaï), des tubes nostalgiques tels « Malu » ou encore « Tshanza »  et récemment « Lunzenze » avec des titres comme « Tshintu Vita » réalisé en feat avec l’animateur Bill Clinton.
L’histoire musicale congolaise se souviendra longtemps de  la star internationale de la chanson Shungu Wembadio  Papa Wemba  fils du terroir Lubefu (province de Sankuru) s’impregniant de la   culture  « Otetela  Kemafumbe ». A féliciter aussi Jossart Nyoka Longo Mvula de Zaiko  Langa Langa qui  a fait un grand retour sur la scène discographique dans l’album « Bande annonce », la  chanson « Mo Mambu » fignolée en airs « Zombo Kongo Dia Totila » proche de l’Angola , pour ne citer que ceux-là.
Le desk musique de la Tempête des tropiques saisit l’opportunité pour lui souhaiter bon anniversaire à l’occasion de ses  64 ans d’âge.  Roger Joseph  Nyoka  Longo Mvula  que les mélomanes surnomment affectueusement Jossart Vieux Bombass  est né le 7 septembre 1953 à Kinshasa.

Source: La Tempete