vendredi 30 décembre 2011

RDC : l’inventeur de l’écriture «Mandombe» élevé au rang de docteur Honoris causa

L’inventeur de l’écriture «Mandombe», David Wabeladio, a été élevé mercredi 21 décembre au rang de docteur Honoris causa par l’Université de Kinshasa (Unikin). Pour ce chercheur congolais, le Mandombe est une écriture qui possède son alphabet propre s’appuyant sur les chiffres 5 et 2 associés à des déclinaisons géométriques.
David Wabeladio explique que l’élaboration de cette écriture est le fruit d’une recherche d’une vingtaine d’années, mais que son apprentissage dure près de trois mois.
Il a mis au point cette écriture négro-africaine en 1978 à Mbanza Ngungu dans la province du Bas-Congo.
Le « Mandombe » est utilisé pour transcrire le kikongo, le lingala, le tshiluba et le swahili, quatre langues nationales de la RDC, ainsi que plusieurs langues de l’Afrique centrale et australe.
Le professeur Elikya Mbokolo, l’un des évaluateurs, se dit fier de cette invention et invite David Wabeladio à persévérer dans la recherche permanente.
D’après de nombreux chercheurs et le rapport du jury du doctorat de David Wabeladio, le «Mandombe» est reconnu par plusieurs pays où cette écriture serait déjà enseignée.
Le gouvernement congolais reconnait l’invention et promet d’inscrire David Wabeladio aux ordres des Léopards et de le nommer à titre exceptionnel professeur d’universités.
David Wabeladio est âgé de 55 ans. Il est chercheur à l’Université Simon Kimbangu à Kinshasa mais n’a jamais défendu de thèse doctorale.
Il est désormais le deuxième Congolais élevé au rang de docteur Honoris causa de l’Unikin après le professeur Elykia Mbokolo.Source:radiookapi.net

Entre musiciens, l’inimitié est loin de céder le terrain même si la polémique n’est plus d’emprise

Kinshasa, 30/12/2011 / Musique
Franco Lwambo Makiadi reste le maître de la satire dan la musique r-dcongotaise. Il en avait l’art. L’inimitié dans la musique a toujours alimenté l’inspiration et la créativité, faisant les délices des mélomanes et des fans des vedettes.
Difficile pour les musiciens de ne pas se lancer des piques à travers leurs chansons non sans dose de satire malgré que la « polémique » n’a plus d’emprise dans leurs milieux.

De toute évidence, Franco Lwambo Makiadi reste le maître de la satire dan la musique r-dcongotaise. Il en avait l’art. L’inimitié dans la musique a toujours alimenté l’inspiration et la créativité, faisant les délices des mélomanes et des fans des vedettes.


On se délectera longtemps encore de beaux morceaux de Franco Luambe Makiadi, qui à la faveur de son désamour avec Jean Kwamy Munsi, alias « La Sintura », nous a produit des chansons satiriques célébrés comme « Chicotte », « Course au pouvoir »... Franco fustige le manque de sincérité dans l’amitié, l’ingratitude (vraie ou supposée ?) de Kwamy, une relation d’enfance.


Il fait allusion à la trahison de Judas face à Jesus... Dans sa réplique, Jean Kwamy Munsi tourne en dérision la fortune dont se venterait Franco.


C’est dans la chanson « Faux millionnaire » sortie avec l’African Fiesta aux côtés de Rochereau. Plus près de nous, Papa Wemba et Koffi Olomide ont pété les plombs en lançant des titres sur le marché du disque qui n’ont pas laissé indifférent.


Le même Olomide a chanté son désamour à l’égard de Félix Wazekwa qui ne l’a pas ménagé... On ne saura, hélas, éradiquer l’inimitié clans les rangs de nos musiciens. Mais, dans ces inimmes, que l’art l’emporte.


Musicien et auteur compositeur de génie, maître de l’improvisation, Franco a donné à la musique r-dcongolaise des oeuvres d’anthologie, qui font de lui un monument de la musique r-dcongolaise.


Il abandonné le thème de l’amour pour la satire. « Ma bouche a renoncé à chanter l’amour, que est la vérité », disait-il dans un featuring avec Tabu Ley Rochereau. Luambo s’est alors mué en peintre intraitable de la société r-dcongolaise, une sorte de Molière, dont l’oeuvre baigne dans un humour parfois sarcastique, la provocation de la bonne humeur. Franco chantait la femme et clouait au pilon les travers observes chez celle-ci.


D’aucuns le présentaient comme misogyne, tant il ne laissait pas de place aux frasques de la femme. Mais, l’homme, le male, n’était pas à son tour épargné. Autant, donc, qu’il chantait « Mamou », l’épouse infidèle, autant il fustigeait le comportement d’un man volage qui délaisse son foyer et ses enfants au profit d’une concubine et de la progéniture que cette maîtresse lui a donnée : ça s’appelle « Mario » ou « La vie des hommes ».


Le Maître dans l’art


Sur ce registre, les oeuvres de Franco sont légion. Chanteur culte, il a su donner à ses chansons une valeur sociale comme jamais un autre musicien ne l’a fait. Certaines chansons de Luambo sont de véritables fresques ou des tableaux décapants. Par exemple, « Makambo ezali  Dourreau », « Très impoli »...


Sa musique lui a plutôt servi pour décrire la société dans laquelle il vit, et, surtout, pour en dénoncer les maux - même s’il faut pour cela heurter quelques responsables politiques bien positionnés dans l’appareil de l’Etat.


Contrairement à son éternel concurrent Tabu Ley qui, à travers chansons et proses, magnifie la femme sous ses di verses facettes, Franco, lui, s’il pane de la femme, c’est pour peindre avec une ire certaine, le côté scabreux de la compagne de l’homme.


« Mwana ya mbanda », « Iluse », « Ya yo te », « Alimatou », « Non », « Mamou » et d’autres chansons témoignent encore aujourd’hui des rapports difficiles que Franco a eus avec la gent féminine.


Résultat, sans doute, d’une enfance pas très heureuse passée dans le Bas-Congo dabord, puis à Kinshasa pour le jeune adolescent Mutetela du Kasaï oriental, né d’une mère Bas-Congolaise.


Pour sa satire, Franco a fréquenté la prison de Makala, à la suite des chansons en dessous de la ceinture, à la base d’une affaire où érotisme impudiquement offert au public, justice et politique ont s’entremêler.


Avec « Jackie » et, surtout, « Hélène », deux chansons pour le moins - comment dire ?  Pornographiques, il franchit le seuil du tolérable. Les aventures sexuelles des deux dames, imaginaires, cela s’entend, sont livrées au public dans les moindres détails et avec des mots qui ne respectent aucune pudeur.


Les chansons ne sont certes pas imprimées sur platine mais leur réputation suffit à  attirer au 1, 2, 3, le temple où il se produisait tous les week-ends, des milliers de supportées friands d’entendre ces chansons d’un genre nouveau.


Des enregistreurs clandestins amènent les deux chansons clans les bas quartiers de Kinshasa où elles font tabac. Ce qui permet à l’alors procureur général de la République, Léon Kengo wa Dondo, le même, de le poursuivre et de le faire embastiller pour atteinte aux bonnes moeurs.


Même libéré suite à l’intervention du président Mobutu, Lwambo a vécu cet emprisonnement comme une humiliation, et attendra son heure pour régler ses comptes l’impudent magistrat.


On imagine sa peine lorsque Kengo est nommé Premier ministre en 1983. La même année, Kinshasa bruissa des rumeurs folles faisant état de la sortie d’une chanson de Franco intitulée « Double nationalité » et qui serait consacrée au coordonnateur de l’Exécutif. La ville bougea sur ses fondements, Lwambo, lui-même, dut démentir.


Mais lorsque Kengo est viré en 1988, l’artiste largue une chanson intitulée « Mokolo tonga » littéralement « propriétaire de l’aiguillée - dans laquelle il se moque copieusement d’un haut responsable qui venait d’être renvoyé de son poste pendant du coup tous les privilèges dont il se prévalait. Pour l’opinion, le message est clair…


Daniel Cassinon Mpoyi/Le Soft International

samedi 24 décembre 2011

Kinshasa: la vie nocturne, comme elle va en période électorale.

Du 25 novembre 2011, veille des élections couplées (présidentielles et législatives) au samedi 10 décembre 2011, les lampions de la ville de Kinshasa se sont éteints suite à la psychose ayant pris en otage les ambianceurs de Kin la belle. Les bars, terrasses, boîtes de nuit et restaurants se sont vus vidés de leurs clients habituels. Rares ont été les kinois qui se hasardaient après 22heures dans les rues de la capitale congolaise. Ceux qui ont le plus souffert de cette situation sont les tenanciers des restaurants et night club qui ont fermé pendant quasiment 10 jours. Beaucoup, même si tous ont ré ouvert depuis une bonne dizaine de jours, connaîtront un manque à gagner difficile à combler. Certains risquent de mettre la clé sous le paillasson, vu que la fin de l'année est synonyme de paiement des taxes annuelles. Les artistes musiciens ont également subi les travers de cette période assez particulière. Les groupes tels Zaiko de Nyoka Longo ou Wenge de JB Mpiana reprennent leurs productions ce week end. Le public sera t-il présent à tous ces lieux de divertissement et les rempliront-ils comme à chaque fin d'année? L'argent faisant défaut, même pendant la période de la campagne électorale, il nous est difficile de penser que le kinois ambianceur  saura défendre son statut en cette fin d'année 2011. Malgré cela, votre blog vous souhaites néanmoins de passer des joyeuses fêtes de fin d'année et vous incite à ne pas vous installer dans la morosité.  Regardons ensemble ces images d'archives de la télé nationale congolaise et dansons sur cette belle mélodie de cette chanson de Franco de mi amor Lokanga Lua ndju Pene Luambo Makiadi qui a pour titre "To yeba yo"

ZAIKO 42 ans: Album "Bande-annonce": le clip de la chanson "Mo mambu".

Avant la sortie du coffret qui comprend le dvd des clips et le cd des chansons de l'album de Zaiko Bande-Annonce sorti au mois d'aoùt dernier, le clip de la chanson Mo Mambu est diffusé à Kinshasa. En voici un extrait trouvé sur Youtube.

mercredi 21 décembre 2011

Pépé Felly l’inventeur du « Sébène »

Kinshasa. Manuaku Waku, dit Pépé Felly s’illustre en père fondateur du sébène, l’incarnation même du rythmique de l’orchestre Zaïko, un de patrimoine de la musique congolaise.

Cet artiste guitariste a joué dans les albums « Plus vivant » de Lokua Kanza en 2005; dans « Le Quatro » avec Papa Wemba, Bozi Boziana, Evoloko, Gina Efonge en 2000; avec Papa Wemba et Viva la Musica dans « Pole position » en 1995 ; avec Jimmy Cliff dans « Love me love me » en 1987; au sein de Grand Zaïko Wawa dans « Mindondo » 1984 et avec Koffi Olomide et Papa Wemba de 1978 à 1979. Pépé Felly comme l’ont surnommé ses admirateurs, a aiguisé son talent au fil des ans. Il débute sa carrière en 1969.


Il a travaillé aux côtés des guitaristes et chantres de renons notamment Franco Lwambo Makiadi dans le « Tout Puissant OK Jazz », Docteur Nico Kassanda de l’African-Jazz ou Kale de « L’African- Fiesta.


Ses créations artistiques ont marqué d’une façon Indélébile l’essence rythmique du groupe musical Zaïko Langa Langa. Si bien qu’en 1973, Les critiques d’arts l’ont désigné comme Meilleur guitariste de la troisième génération, c’est-à-dire de la musique des jeunes de l’époque.


Pépé Felly est l’inventeur du « Sèbène », cette rythmicité endiablée, propre aux Congolais qui ne cesse à faire danser le monde entier, une mélodie sur deux ou quatre mesures en cycle ou boucle exprimant ce que le chanteur ne peut pas dire avec les mots, un son qui prolonge la chanson par une progression harmonique en vue d’atteindre le sommet de l’arrangement.


En 1978, il mettra en place avec Ray Lema le groupe musical « Les Ya Tupas ». Histoire d’améliorer les sonorités de La musique congolaise. Une belle aventure ou expérience, qui a été couronnée en peu de temps de succès.


« Les Ya Tupas ont réussi à rafler la même année le Prix « Maracas d’Or ».


S’il est l’un des fondateurs de Zaïko Langa Langa, il est aussi l’une des figures emblématique des rythmes ou mélodies qui ont littéralement dominé ou bouleversé la musique de ce groupe musical.


Pépé Felly c’est donc un grand artiste qui a toujours évolué comme un héros dans l’ombre. La guitare, il sait la jouer.


Saint Hervé M’Buy/Uhuru

vendredi 2 décembre 2011

Musique : Les Washiba veulent la préservation d'un climat serein en RDC


Le message délivré lors du show « Le chant de la paix, les Washiba chantent Michaël Jackson » reste d'actualité, contrairement aux compositions de la propagande électorale. À travers un répertoire spécial conçu pour la circonstance à la veille des scrutins, le concert du 19 novembre avait servi à la sensibilisation des Kinois à adopter une attitude paisible le long du processus électoral. L'appel lancé au public venu nombreux assister au grand show des Washiba consistait à « garder le calme avant, pendant et encore plus après les scrutins ». Le leader du groupe, Moïse Ilunga, avait souligné : « Nous avons plus que jamais besoin de la paix dans le contexte actuel. Aucun politicien n'aime la guerre, nous avons tous la même soif de paix ».

L'interprétation de Heal the world comme il l'avait confirmé à la fin du spectacle grandiose offert sous la Halle de la Gombe était le moment crucial de la soirée. Ce titre de Michaël Jackson, du moins sa « version tropicalisée », à elle seule résumait l'essentiel du message que tenaient à délivrer les Washiba dans le contexte particulier de tension précédant les votes. « Wawo weko wapi ? (Où sont-ils ?) mélangé avec Heal the world a retracé l'idée maîtresse du concert. Dans le texte, nous avons évoqué le massacre de cinq millions de personnes dans l'est de la RDC. Nous parlons aussi de la responsabilité de chacun, particulièrement nos parents et nos dirigeants face aux réalités déplorées à ce jour », a expliqué Moïse Ilunga.


Les Washiba ont de la sorte préservé l'esprit de la ballade du king of pop, Michaël Jackson, qu'ils ont chanté dans sa « version revue et améliorée en swahili ». Ils se sont appropriés du texte initial du single Heal the world qu'ils ont rendu à leur manière avec grande émotion et de façon très expressive. Ainsi, la chanson caritative dont la sortie en 1992 visait la récolte des fonds pour la lutte contre la famine, la pauvreté et les maladies infantiles n'avait pas perdu de son sens. Au contraire, l'adaptation du texte au contexte congolais s'est révélée très à propos et a été accueillie avec joie par le public.

En outre, Moïse Ilunga a relevé que le choix porté sur le répertoire du regretté roi de la pop se justifiait par le fait que « Michaël Jackson a manifesté de son vivant un amour humanitaire ». Il a renchéri: « Pour moi, c'est un artiste qui a donné sa vie pour le monde. Il a chanté pour la planète et voulu l'amour entre les humains tel qu'il l'a exprimé dans Black or White ».


Un pari tenu

Par ailleurs, les différents compilations d'extraits de Wanna be startin' something , Beat It et Thriller n'ont pas reçu un accueil différent de la foule. La ligne rythmique en swahili, comprise dans le premier titre empruntée au Soul Makossa  de Manu Dibango, a été reprise en chœur. Le passage du de cimetière de Thriller, en version tropicalisée, a laissé la place aux danseurs Hemba qui, peinturlurés de blanc étaient censés reproduire dans l'imaginaire locale les images du clip original de Michaël. Toujours côté danse, les Washiba n'ont pas manqué de faire hommage au Moonwalk. Ainsi, presque tous les aspects de l'expression musicale, mieux artistique du king of pop ont été repris dans ce concert dédié en partie à sa mémoire.

On ne pouvait trouver mieux pour clore cette soirée inédite que la sélection des jeunes talents tels les Vodacom Superstars Noémie Ebonda, Yannick Tumba, Sarah Kalume, Fiston Mbuyi et Ekila ; le rappeur Jabi, l'atypique Jupiter et l'incomparable Jean Goubald. Du reste, chacune des interventions des chanteurs précités dans Kimia ont été saluées par des acclamations. Il en était encore plus pour la brève apparition de Jean Goubald particulièrement réclamée. Vraisemblablement, la composition de Moïse Ilunga avait la côte dans la sélection.

Le pari que s'étaient lancé Medialab, l'Institut français et l'ambassade d'Espagne de produire un spectacle son et lumière d'une qualité exceptionnelle avait été tenu. Une fois de plus, les Washiba n'ont pas failli à leur habituelle « mission », à savoir offrir de la joie et procurer des instants uniques de bonheur indicible au public.


Nioni Masela/Les dépêches de Brazzaville.

Photographie : Les œuvres de Jean Depara exposées à l'Institut françaisPhotographie : Les œuvres de Jean Depara exposées à l'Institut français

L'exposition Night and day in Kinshasa, 1951-1975 du photographe, organisée en partenariat avec la Revue Noire, se déroule actuellement à l'Institut français de Kinshasa jusqu'au 7 janvier. Le vernissage, présidée par Françoise Gardies, directrice de l'Institut français, a eu lieu le 24 novembre à la galerie de la Halle de la Gombe, en présence de plusieurs invités.

Selon Jean Loup Pivin et Pascal Martin Saint Leon, cofondateurs et codirecteurs de la revue Noire Éditions, les photographies de Jean Depara immortalisent les folles nuits des bars-dancings de Léopoldville au moment où le pays va acquérir son indépendance en 1960. « Chacun vit ces instants où enfin la modernité du monde est accessible, sans soucis de "Blanc ou de Noir". À Kinshasa, cela passe par l'« American way of life », ses voitures et la mode des Bills en tenue de cow-boy, la guitare électrique, le saxo et des musiques qui emmènent le merengue, le cha-cha-cha et surtout la rumba dans une folle danse connue mondialement désormais comme « la musique zaïroise ». Les bandes de jeunes Kinois ont chacune un style vestimentaire et leurs muses féminines, fréquentent les innombrables bars-dancings, soutenant un groupe musical, ici l'« OK Jazz » autour de Franco, là l'« African Jazz » de Joseph Kabasele », écrivent les deux auteurs de la Revue noire. Cette dernière a acquis, depuis 1996, les droits d'exploitation des œuvres de Jean Depara. Le photographe, selon les deux auteurs, ne prend que des photos de cœur, où l'on sent la sensualité à chaque regard capturé.

« De jour comme de nuit, de 1954 à 1975, Depara photographie l'ambiance des bars-dancings et des clubs mais aussi les athlètes et les bandes de jeunes sapeurs. La mégapole est alors la ville d'Afrique d'où la musique se propage à travers le continent et le reste du monde. C'est l'ami de tous les musiciens et plus particulièrement de Franco, futur maestro de la rumba zaïroise, qui lui demande en 1954 d'être son photographe officiel. C'est le décor et la vie que nous fait partager le photographe Depara dans chacune de ses images. Il court dans ces univers dont il est lui-même l'un des animateurs : avec son appareil, il est là au même titre que les filles, les amoureux épris, les musiciens, les barmaids affriolantes du Kongo Bar ou de l'Opika, du Champs-Élysées ou de La Péruche Bleue », soulignent les cofondateurs et codirecteurs de la revue Noire Éditions.

De son vrai nom Jean Lemvu, Jean Depara est né en 1928 à Kbokiolo, en Angola, et décédé en 1997 à Kinshasa.

Notons que cette soirée de vernissage a été agrémentée par l'artiste musicien Lutumba Simaro.

Patrick Kianimi/Les dépêches de Brazzaville.

mercredi 23 novembre 2011

Le nouveau projet congolais de Damon Albarn

Dan the Automator, Jneiro Jarel, Richard Russel, Actress, Alwest, Remi Kabaka, Rodaidh McDonald,Kwes et T-E-E-D. Tous forment avec Damon Albarn le collectif DRC Music. Lorsqu’ils atterrissent à Kinshasa en juillet 2011, leur motivation est double : récolter des fonds pour les programmes de l’ONG britannique Oxfam en République Démocratique du Congo et découvrir les musiques de Kinshasa. Leur défi ? Réaliser, en cinq jours, un disque à partir de la matière récoltée sur place(La suite sur Mondomix.com).

Illustres disparus

Ils ont postulé et le peuple y a cru. Ils sont onze. Tous scrupuleusement enregistrés au Bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC) de la CENI. Ils ont promis, chacun à qui voulait l’entendre, monts et merveilles pour délivrer les populations congolaises de la misère noire et du diable qu’elles tirent par la queue depuis des lustres. Illusion ! Depuis que la campagne électorale a démarré, seuls quatre candidats à la présidentielle sont visibles, ou presque. Mais où sont passés les sept autres ? Question oratoire.

Chers apostrophiles, suivez mon regard. Ils ressemblent à du vent : Jean Andeka Djamba (Alliance des nationalistes croyants congolais) ; Adam Bombole Intole (indépendant) ; François-Nicéphore Kakese Malela (Union pour le réveil et le développement du Congo) ; Oscar Kashala Lukumuena (Union pour la reconstruction du Congo) ; Antipas Mbusa Nyamwisi (indépendant) ; François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangawe (Union des démocrates mobutistes) et Josué-Alex Mukendi Kamama (indépendant) sont peu visibles ou carrément absents de la grande course.

La réalité, elle, démontre que de la dizaine de prétendants qui rêvent de diriger le Palais de la Nation, la majorité avance cagoulée. En dehors de ceux que l’opinion qualifie de «gros calibres», à savoir le président sortant, Joseph Kabila Kabange (indépendant), le vieil opposant Étienne Tshisekedi wa Mulumba (Union pour la démocratie et le progrès social), le transfuge du pouvoir actuel, Vital Kamerhe Lwa-Kanyiginyi (Union pour la nation congolaise) et la troisième voie, Léon Kengo Wa Dondo (Union des forces du changement), qui, malgré tout, ont eu le courage d’affronter le peuple, en le suivant partout où il les attend, les autres postulants restent évasifs, muets et introuvables.

Mis à part les gros « calibres », il nous semble que parmi les 7 candidats restants il y en a qui se recherchent encore et peinent à trouver leurs véritables assises. Curieusement, même ceux parmi eux qui s’étaient déjà essayés en 2006 au jeu des urnes pour la présidentielle au premier tour comme Mobutu Nzanga qui fut classé 4ème par rapport à son pourcentage (4,77% des voix), Oscar Kashala en avait obtenu 3,46% et Antipas Mbusa Nyamwisi 0,47%, semblent tout aussi hésitants. C’est à peine qu’on annonce Mobutu Nzanga, le fils du Maréchal Mobutu, dans le Bas-Congo. Adam Bombole à Mbandaka et Nicéphore Kakesa à Kisangani. Comme on le constate, les jeux sont loin d’être faits et la surprise sera sans doute au rendez-vous. Illustres disparus, veillez vous manifester. 

mercredi 16 novembre 2011

Mondial 2014/Tour préliminaire: Les Léopards en position de favori face au Sihlangu

Vainqueurs (3-1) au match aller à Lobamba, les Léopards reçoivent le Sihlangu ce mardi au stade des Martyrs en position de favori. Les Léopards de la RDC reçoivent ce mardi 15 novembre au stade des Martyrs le Sihlangu en match retour du tour préliminaire des éliminatoires du Mondial 2014. Vainqueurs à Lobamba par 3-1, les Congolais partent largement favoris pour ce match à domicile. En cas de succès, les Congolais vont décrocher leur qualification pour la phase des groupes avec comme adversaires le Cameroun, la Libye et le vainqueur entre le Togo et la Guinée-Bissau.

Evoluant devant leur public, les Léopards doivent surtout livrer une prestation qui puisse rassurer leurs nombreux supporters avant le second tour qui s’annonce décisif. Certains parmi les supporters restent encore sur la défaite subie par les hommes de Claude Le Roy face aux Lions Indomptables pour la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2012. Ils attendent que l’équipe montre un meilleur visage.

Au cours de la conférence de presse d’avant-match, Claude Le Roy a dit que son équipe est en construction. Revenant sur la prestation de son équipe au match aller, il a notamment dit que l’euphorie n’a pas eu lieu parce «qu’on n’a pas joué contre une grande équipe. Le match ne serait pas le même si on était face au Cameroun, le Ghana ou le Nigeria», a-t-il justifié. Claude Le Roy a, toutefois, tempéré en disant qu’il respectait malgré, tout, l’adversaire.

En ce qui concerne son effectif, seul Landry Mulemo est incertain pour le match. Il a contracté une blessure, une béquille, au cours de la séance d’entraînement de lundi matin. Il sera donc remplacé par Jean Kasusula. Lema Mabidi a, quant à lui, été écarté du groupe à cause d’une varicelle. Il serait allé se faire soigner traditionnellement. Par rapport à l’alignement de Cédric Makiadi comme milieu récupérateur, il s’est justifié que celui-ci avait beaucoup de qualités. Et tactiquement, il a su tirer son épingle du jeu

Par rapport à Kimwaki, il a dit qu’il n’était plus titulaire parce qu’il y a mieux que lui. «Je ne fais pas mon équipe pour plaire à quelqu’un. Je ne prends en compte que l’intérêt de l’équipe», a-t-il expliqué. En ce qui concerne Mutombo, il a dit que c’était un joueur d’avenir. Claude Le Roy apprécie beaucoup son professionnalisme. Il doit, toutefois travailler sa mobilité gestuelle.

Pas en victime expiatoire

De son côté, l’entraîneur Caleb Ngwenya a déclaré que son équipe n’est pas venue à Kinshasa en victime expiatoire. Il a répété que le Sihlangu allait livrer un meilleur match qu’à l’aller à Lobamba. «Mon équipe a l’habitude de bien voyager. Ce n’est pas ce stade de 80 000 places qui va nous impressionner», a-t-il fait savoir. La sélection swazie s’est entraînée deux fois hier lundi 14 novembre. Le matin, elle a travaillé sur le terrain du stade Tata Raphaël. Et dans l’après-midi, les joueurs et le staff technique sont allés faire la reconnaissance du terrain du stade des Martyrs. Le coup d’envoi du match sera donné à 15h30, heures de Kinshasa. sources:7sur7.cd

mercredi 9 novembre 2011

Mondial 2014 : un nouveau maillot pour les Léopards

Les Léopards vont troquer leur premier maillot fabriqué Errea contre un nouveau dont les couleurs sont plus proches du drapeau congolais. Les Léopards de la RDC vont désormais arborer un nouveau maillot à partir du match contre le Swaziland prévu le vendredi 11 novembre à Lobamba, à 16 km de Mbabane. La rencontre se joue dans le cadre du tour préliminaire des éliminatoires de la Coupe du monde 2014. La nouvelle tunique des fauves congolais a été présentée au public le lundi 7 novembre au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la Fédération congolaise de football association (Fecofa) sur l’avenue de la Justice à Gombe.

Le nouveau maillot n’est pas très différent du premier fabriqué par la maison Errea. Ici, l’équipementier italien a cherché à utiliser les couleurs proches du drapeau de la RDC. Au lieu du bleu royal utilisé pour l’ancien maillot, la nouvelle tunique propose un maillot bleu ciel avec sur le torse une bande en diagonale de couleur rouge bordée de jaune. Dans le coin supérieur gauche, on retrouve le logo de la Fecofa. Le short est de couleur rouge avec sur les côtés des bandes bleues entourées de jaune.

Le match contre le Swaziland va permettre aux supporters des Léopards de découvrir cette nouvelle tunique. La Fecofa a signé un contrat avec la marque Errea depuis plus d’une année. La marque italienne fournit aux sélections congolaises tout le matériel avant chaque stage. Le premier maillot a été fabriqué peu avant la deuxième édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qu’a abrité le Soudan en janvier-février 2011. Les Léopards locaux l’avaient essayé à l’occasion de cette compétition.

Le maillot Errea a aussi été utilisé par les sélections féminines et les espoirs à l’occasion des éliminatoires des Jeux olympiques 2012 et les Jeux africains 2011. Mais les couleurs de ce premier maillot ont toujours suscité une polémique au sein de l’opinion. Elles n’ont rien à voir avec la RDC. La Fecofa avait promis de rectifier le tir. Ce qui est fait avec la présentation de ce nouveau maillot. Par ailleurs, on ne connaît pas les avantages financiers que tirent la Fecofa de ce contrat.Sources:7sur7.cd 

mercredi 2 novembre 2011

Une liste non exhaustive des candidats "people" aux législatives 2011 en RDC.



Parmi les 18500 candidats à la députation nationale en RD Congo, beaucoup sont célèbres par leurs métiers ou leurs activités respectives. A croire que la prochaine AN congolaise qui ne comprendra que 500 membres, sera envahi par ces peoples congolais. Je vous dresse de mémoire une liste non exhaustive de ces personnalités.


1. Adam Bombole Intole. Homme d'affaires converti à la politique depuis 2005 et élu député en 2006. C'est l'une des personnes la plus dédicacée et chantée par les musiciens congolais.
2. Tshala Muana. Chanteuse congolaise de renommée internationale.
3. Brigitte Bula. Soeur du chanteur Blaise Bula.
4. Mangbau Ndengi wana. Comédien.
5. Alain Mpela. Chanteur.
6. Dakumuda. Chanteur.
7. Ndeko Basile. Journaliste.
8. Zacharie Bababaswe. Journaliste.
9. Edo Mbuta. Ancien sportif, dirigeant sportif  et gestionnaire publique.
10. Nzola Kisombe.Fils de Kisombe Kiaku Muisi.
11. Lili Lumande.
12. Francis Kalombo.A longtemps évolué dans le showbiz congolais. Élu en 2006.
13. Wivine Moleka. Fille de l'homme d'affaire Papa Moleka. Elue en 2006 
Je vous invite à compléter cette liste.

mardi 25 octobre 2011

Festival international de la BD d’Alger - Carton plein pour les bédéistes congolais

Les créateurs de bande-dessinée congolais ont fait bonne impression lors de la 4ème édition du Festival international de la bande dessinée d’Alger tenue du 5 au 8 octobre dernier dans la capitale algérienne. Outre le prix 3ème prix de ce Festivité est remporté par l’artiste Al Mata pour son œuvre « le retour d’Alphonse Madiba dit Daudet », la plate-forme « Kin Label » a ramené dans sa gibecière les prix du meilleur magazine et spécial du jury. Ce dernier, soulignons-le, est une mention spéciale accordée à l’oeuvre commune réalisée par des bédéistes féminins réunies sous l’empreinte « Amazone ».

D’après Asimba Bathy coordonnateur de « Kin Label», cette manifestation culturelle qui a regroupé près de 37 pays venus d’Europe, d’Amérique, du monde arabe et d’Afrique, a permis aux bédéistes, au public ainsi qu’aux professionnels du 9e art de confronter leur expérience, d’échanger des idées et de perfectionner leur aptitude dans l’art de la bande dessinée. Placé sous le signe de la paix dans le monde, de l’ouverture et de la tolérance, le festival se voulu un vaste forum de formation et d’initiation n direction des jeunes bédéistes et de tous ceux qui effectuent leurs premiers pas dans le domaine de la bande dessinée.
Occasion pour les « Amazones » de la RDC (Judith Kaluaj, Abelle Bowala, Jussie Lamathd et Charlène Makani) de présenter leur produit fortement apprécié par les visiteurs. Lancé en juin dernier,’ ce tout premier magazine de bande dessinée réalisé exclusivement par les bédéistes du sexe féminin, vise à promouvoir les talents et 9ème art dans notre pays. Il faudrait aussi noter que l’inauguration officielle de cette manifestation a été marquée par des hommages rendus à des figures reconnues de la BD, Mahfoud Aider, Francis Groux et à titre posthume au regretté Brahim Guerroui, mort assassiné en 1995 alors qu’il exerçait au quotidien El Moudjahid. Des prix ont été remis à Aider, Groux et aux enfants de Brahim Guerroui.
Pour rappel, LABEL est une association regroupant plusieurs auteurs de bande dessinée qui évoluent: ensemble à Kinshasa. Elle participe à la promotion de la BD à travers son magazine «Km Label» dans lequel les réalités quotidiennes kinoises sont mises dans les cases... LABEL est une association regroupant plusieurs auteurs de bande dessinée qui évoluent ensemble à Kinshasa. Elle participe à la promotion de la BD à travers son magazine «Km Label» dans lequel les réalités quotidiennes kinoises sont mises dans les cases.
                                                                                                   Tshieke Bukasa/Sources: www.7sur7.cd

jeudi 20 octobre 2011

Actualité oblige: commémoration des 22 ans de la mort de Franco Luambo, les élections 2011 qui pointent à l'horizon...

Il manquera encore pour longtemps aux congolais (ex zairois) ce cher et ingénieux Franco Luambo Makiadi de Mi Amor. Beaucoup ont l'habitude de dire qu'il aurait été d'un apport considérable par ses chansons dans l'installation de cette démocratie naissante dans la RD. Congo. Cela fait 22 ans (depuis le 12 octobre 2011) qu'il est décédé à Namur (Belgique) en 1989 à la suite d'une longue et pénible maladie. Nous lui rendons hommage par cette belle chanson qu'il a composé pour la campagne des élections présidentielles du Maréchal Mobutu. Nous rendons aussi hommage à Kithima Bin Ramazani le numéro deux du régime de Mobutu pendant plusieurs années et qui vient de quitter cette terre des hommes à l'âge de 86 ans! Il aura fait son temps. Enfin, nous nous associons à la famille Eale qui a commémoré hier les 40 ans de Thomas Eale, ce mercredi 19 octobre 2011, par une messe à l'église Notre Dame de Fatima et un cocktail au Night Club l'Extrême dans la commune de la Gombe. 

samedi 15 octobre 2011

ETIENNE : UNE JEEP MERCEDES BLINDEE DECAPOTABLE POUR SA CAMPAGNE G5 cabriolet pour Tshikas


Etienne Tshisekedi ne fera pas figure de parent pauvre à la prochaine élection présidentielle. Des bailleurs localisés dans les capitales occidentales ont décidé de le nantir suffisamment. Ils lui avaient déjà doté d'un jet pour la campagne. Les voilà qui lui expriment, à nouveau, un élan de «générosité» avec la mise à disposition d'une Jeep Mercedes G500 cabriolet qu'il acheminera à Kinshasa à la veille de l'ouverture de la campagne électorale, selon des sources dignes de foi. La particularité de ce 4x4 est
que sa carrosserie et ses glaces sont blindées, rapportent les mêmes sources. Ceux qui ont offert ce présent ont pensé naturellement à disponibiliser un avion cargo pour transporter l'engin blindé d'une province à une autre. Le choix porté sur un décapotable répond à des raisons pratiques pour une campagne. 
A Lubumbashi, Tshisekedi avait fait son entrée dans la ville hissé à travers l'habitacle d'une Jeep Nissan Armada offerte par un proche. Selon des membres de son entourage, l'historique opposant s'était retrouvé dans des conditions peu confortables, ne trouvant pas d'espace accommodant pour poser les pieds. Même infortune retour à Kinshasa où Tshisekedi avait fait le voyage de l'aéroport de N'Djili au stade des Martyrs juché à travers le toît ouvrant d'une Jeep Cherokee. Ce qui lui avait coûté beaucoup d'efforts physiques chaque fois qu'il fallait se rasseoir pour ressortir la tête par la suite. «La G500 qui a été offerte à Etienne Tshisekedi est conçue pour la circonstance. 

Le Grec Kyriakos

Elle comprend un pose-pied, outre qu'elle laisse son occupant beaucoup d'espace pour faire des mouvements», a expliqué un familier de la 10ème rue Pétunias, à Lime- te. Quant au prix, allez-y demander chez Mercedes, à Stuttgart, en Allemagne qui livre ta G5 carbriolet sans options à 85.350 euros et la full options à 131.000 euros. Et avec blindage... Selon certaines sources, les souteneurs de Tshisekedi proposaient de lui fournir un hélicoptère mais cette information était à prendre encore avec beaucoup de réserve, Hormis la logistique, des gros moyens financiers sont entrain d'être mobilisés.

De ce côté, pas de souci à se faire pour Tshisekedi vu l'engouement de toutes les grosses bourses du monde frustrées sous le régime de Joseph Kabila comme la canadienne First Quantum dépossédée d'un investissement de plus de 600 millions de dollars dans les mines de cuivre du Katanga ou ce richissime belge sacrifié au profit des contrats chinois ou encore le Grec Georges Kyriakos qui a perdu des dizaines de millions de dollars avec Mag Energy dans le projet G24 du barrage d'Inga. Au total, c'est toute une coalition financière prête à casquer pour s'ouvrir la possibilité de revenir en RD-Congo. Ils reviendront mais Tshisekedi lui revient déjà mi- octobre via Kisangani pour une tournée qui le conduira à Goma et à Bukavu jusque dans des territoires reculés comme Fizi-Baraka.Dans la Province Orientale, il est prévu qu'il descende à Buta et dans l'Ituri chez Thomas Lubanga avec qui Tshisekedi s'est entretenu à La Haye, il y a quelques semaines. Il est inscrit un déplacement dans e Nord de la province du Katanga, à Kalemie, à l'agenda de celui qui passe désormais pour le «candidat commun» de l'opposition. Ce statut allait se consolider avec le tête à tête attendu entre Tshisekedi et Vital Kamerhe à Washington, aux Etats-Unis. Antipas Mbusa Nyamwisi qui séjourne également au pays de l'Oncle Sam s'entretiendra également avec Tshisekedi. Avec Léon Kengo wa Dondo, tout a été bouclé à l'étape de Bruxelles.


Le tour de table terminé avec le ralliement des autres candidats, Tshisekedi envisageait un nouveau meeting au stade des Martyrs sur la même tribune avec Kamerhe, Kengo et Mbusa. Si cela avait lieu un jour, c'est fort probable que les 80.000 places du stade omnisports ne suffisent pas accueillir les supporters de l'opposition réunifiée.

                                                                                      H.M. MUKEBAYI NKOSO /Sources:7sur7.cd

jeudi 22 septembre 2011

Qu'est-ce qui fait courir Barly ?


Après avoir été dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, l'un des très rares auteurs de BD originaires d'Afrique, Barly Baruti continue son parcours dans un relatif anonymat. Christophe Cassiau-Haurie lui rend hommage en revenant avec admiration sur le parcours de celui qui fut un précurseur du 9e art africain. (Lire la suite)

lundi 19 septembre 2011

Cheela: de Kinshasa à Paris!


Née à Kinshasa au CONGO RDC, Cheela est originaire d'Afrique par sa mère,et d'Inde par son père. Très jeune, elle débute son activité artistique par la danse où elle se fait vite remarquer par les plus grands chanteurs zaïrois avec lesquels elle va sillonner son pays d'origine. De concerts en Festivals, elle décide finalement de se mettre au chant et créé son propre groupe « T.T.C ».
En 2000, après trois ans de tournées intensives dans les Caraïbes et en Europe, elle enregistre un premier album solo à Paris dont le succès auprès de la communauté Africaine et Antillaise va être immédiat : 100 000 exemplaires vendus.
De nouveau elle écumera les scènes d'Afrique et des Antilles avec le tubissime « Quitte dans ça » qui se classe en tête des ventes.
En 2003, elle fait la rencontre du rappeur Passi au moment de la conception du projet « Dis l'heure 2 zouk », s'en suit l'enregistrement du titre « Laisse parler les gens » avec la diva antillaise Jocelyne Labylle, aux côtés de Jacob Desvarieux et Passi.
Disque de platine 650 000 singles ecoulés; de télévision en radios nationales et internationales, son nom résonne dès lors comme celui du tube français de l'été 2003.
A la suite de cette vague médiatique inimaginable pour notre panthère zaïroise, elle choisit alors de sillonner l'Afrique et les Antilles à la rencontre du public de ses débuts.
Dans le même temps, elle va continuer de travailler à l'élaboration d'un nouvel album solo.
Aujourd'hui elle travaille sur l'élaboration de son nouvel album.
Sources: http://www.museke.com/Cheela


Le myspace de Cheela.

Kinshasa: une exposition photos sur la sape congolaise


Les photographes Baudouin Mouanda (Congo Brazzaville) et Hector Mediavilla (Espagne) présentent leurs clichés sur le monde de la sape dans les deux Congo. C’est l’ambassade d’Espagne en RDC qui organise cette exposition du jeudi 15 septembre au samedi 29 octobre à l’Institut français–Halle de la Gombe. Le thème de l’exposition: «Un rêve d’aller-retour: la sape congolaise».
La sape est une mode vestimentaire populaire née après les indépendances du Congo-Brazzaville et du Congo-Kinshasa chez les jeunes. Ses adeptes, appelés sapeurs, s’habillent chez les grand couturiers.
L’ambassadeur d’Espagne en RDC, Félix Costales Artieda, et une commissaire de l’exposition, Sandra Maunac, parlent de cette exposition dans cet entretien avec Jean Marc Matwaki. Sources: radiookapi.net.
Pour écouter l'interwiew: cliquer ici.


jeudi 15 septembre 2011

RDC: Joseph-Denys Lukusa publie un dictionnaire des dates et événements historiques

Le professeur Joseph-Denys Mwamba Lukusa a publié aux éditions Melonic, le «Dictionnaire de référence des dates et des évènements historiques en République démocratique du Congo». A travers cet ouvrage de 681 pages subdivisé en cinq chapitres, l’auteur tente de reconstituer l’histoire du pays, de son peuple et de ses dirigeants.
Pour Joseph-Denys Mwamba Lukusa, dresser un bilan des crises que la RDC a connues, des changements et des répétitions qui ont émaillé son histoire, revient à nourrir la question de savoir si l’avenir de l’Etat congolais s’inscrit dans un mouvement évolutif.

Cliquez sur ce lien pour suivre l'entretien de Joseph-Denys Mwamba Lukusa avec Etienne Kalema.

dimanche 11 septembre 2011

Grand écran : sortie en salle de Kinshasa Symphony le 14 septembre

Le Palais des Beaux-Arts de Belgique avait servi de cadre à l'avant-première du documentaire de Claus Wischmann et Martin Baer le 24 juin 2010. Si le titre du film fait référence à la capitale de la RDC, son histoire a pour toile de fond celle de l'Orchestre symphonique kimbanguiste (OSK), l'unique de l'Afrique subsaharienne. Tourné en français et en lingala, le long métrage a comme principaux protagonistes des personnes de condition modeste dont le gagne-pain consisterait en l'exercice de divers petits métiers. Parmi eux des électriciens, des vendeurs de pain, des vendeuses à la criée et même un coiffeur. Et ce, excepté le chef d'orchestre, Armand Diangienda, qui, lui, est pilote de formation. Initiateur de l'ensemble, il est le petit-fils de Simon Kimbangu, le père du Kimbanguisme. Les sociétaires de l'OSK ont une passion commune, celle d'une musique apprise en autodidactes et pratiquée en amateur mais avec grand bonheur. 

Au-delà d'une simple chronique de l'orchestre, Kinshasa Symphony s'efforce d'explorer, à travers le vécu quotidien de ses personnages, les réalités des rues kinoises. En effet, comme l'avait signifié dans une interview l'un des réalisateurs, en l'occurrence Martin Baer :  « Nous avons dit à Armand, le chef d'orchestre, que nous n'avions pas seulement envie de filmer le concert, mais aussi de les suivre dans leur vie de tous les jours, dans leur travail, chez eux et même de voir leurs enfants à l'école ». Pour cela, il a fallu obtenir l'assentiment des concernés, ce ne fut pas chose facile, certes, mais ce fut chose faite.

Dès lors, certains des membres de l'OSK ont dû se prêter au jeu de la caméra sans le moindre apparat dans un contexte particulier à chaque fois incarnant chacun son propre rôle. Ainsi, voit-on dans le film la violoncelliste Joséphine dont l'unique ressource est la vente des œufs afin de se procurer la somme nécessaire à l'intervention chirurgicale de son fils. Aussi devait-elle souvent se lever très tôt pour s'y atteler. Il y a aussi la flûtiste Nathalie dont l'expertise est sollicitée pour la décoration des mariages. Elle a à sa charge son petit garçon qu'elle élève seule. La recherche d'un nouveau logement constitue sa grande préoccupation. Et, le génie du guitariste Armand est mis en exergue. Il s'emploie lui-même à la fabrication d'une contrebasse avec du bois de récupération dans une arrière-cour.

Alors que sa sortie est annoncée pour le 14 septembre, Kinshasa Symphony a déjà à son actif plusieurs participations à de nombreux festivals de par le monde. Loin d'être des passages fortuits, ces tournées ont souvent été couronnées de succès. Des sept récompenses glanées jusque là, on répertorie quatre « Prix du Meilleur documentaire » obtenus successivement au VIFF Vancouver 2010, au New-York cmj Music film Festival 2010, au Bolzano Cinema festival 2011 et au Salem Film Festival-USA. Les deux « Prix du public » dont il dispose lui ont été décernés au Mostra Sao Paulo germanfilms 2010 et au Pessac Les toiles filantes 2011. Tandis qu'au Rhode Island film festival 2010, il avait été gratifié de celui du « Prix du Meilleur film ».

Kinshasa Symphony a également été nominé plusieurs fois dans diverses prestigieuses rencontres cinématographiques du monde depuis l'an dernier. Il a par ailleurs fait l'ouverture des Visions du Réel de Nyon, l'année dernière, et des 27ès Vues d'Afrique de Montréal de cette année.

Nioni Masela Sources: 7sur7.cd.

vendredi 9 septembre 2011

Papa Wemba: Préféré(Trait d'union. LETIOK Prod. 2011)

Sortie le 18 juillet 2011, le coffret cd/dvd Trait d'union contient 5 chansons audio et 4 clips vidéos. Après le succès rencontré par l'album Notre père rumba sorti en 2010, Papa Wemba est entré en studio au mois de mars 2011 afin d'enregistrer une chanson pour son sponsor, la bière Mützig qui fait partie de la gamme premium (avec Heineken) de la Bralima au Congo-Kinshasa. Il en profite pour enregistrer 4 autres chansons: Six men, Shaana, Beau garçon et Préféré pour dit-il, faire patienter ses fans qui attendent la sortie de son album world Notre père Wembadio prévu pour fin 2011. Pour plus d'infos, consultez le site internet officiel de Papa Wemba www.papawemba.fr

mardi 6 septembre 2011

Manassé chante pour Nafissatou Diallo.

Congolaise ayant grandie en France, la chanteuse Manassé exprime son soutien à la guinéenne Nafissatou Diallo par cette chanson dont voici le clip.
Le clip de la chanson We stand by U

dimanche 4 septembre 2011

Relance du tourisme en RDC: Kinshasa a abrité la 1ère édition du festival « Karibuni »


La place du cinquantenaire (esplanade du Boulevard Triomphal) à Kinshasa a accueilli la 1ère édition du festival « Karibuni-RDC ». Cette manifestation entre dans le cadre de la relance du tourisme en RDC et marque les 25 ans de l’Office National du Tourisme (ONT). Plusieurs manifestations culturelles ont été organisées pour la circonstance. La musique traditionnelle de toutes les provinces de la RDC et le concert de Zaïko Langa Langa sont parmi les activités qui ont marqué le festival.
Le vendredi 26 août 2011, est une date historique pour l’ONT. Cet office a réussi à organiser, pour la première fois, un événement de grande envergure, le festival « Karibuni–RDC ». La manifestation a débuté par la visite de la DGA de l’ONT, Rosette Saiba, dans les différents stands installés dans la place du cinquantenaire.
Ces différents emplacements représentaient les richesses de la RDC où l’on a retrouvé des tableaux de peinture et d’autres œuvres d’art. la DGA n’a pas manqué de glisser quelques mots pour la circonstance : « 25 ans, c’est beaucoup mais c’est peu. Il faut marquer une pause pour examiner le chemin parcouru ensemble, mener une réflexion profonde pour un examen de conscience afin de relancer le tourisme en RDC ».
Pour Rosette Saiba, il y a nécessité d’impliquer le tourisme dans le secteur rivés car les défis sont normes et multiples. Il fat une volonté politique pour promouvoir le secteur du tourisme en RDC.
« Il faut alors se mettre ensemble pour bâtir un tourisme prospère, durable et profitable à tous » conclut Rosette Saiba.
Le représentant du ministre de l’environnement a pour sa part, déclaré que son ministère est déterminé à soutenir l’ONT, mais souhaite que cet office puisse déployer les différentes structures dans toutes les provinces. Il promet par ailleurs mains fortes à l’ONT pour accomplir sa mission.
Durant le festival, les Kinois ont écoté la musique traditionnelle du Bas-Congo, de la Province Orientale, du Bandundu, du Sud-Kivu, du Kasaï Occidental, du Nord-Kivu, de l’Equateur, du Kasaï Oriental, du Maniema, du Katanga et, de Kinshasa.
Outre ces spectacles, le groupe La Sanza a également presté pour le compte du festival. La boucle, c’était le concert de Zaïko Langa Langa de Nyoka Longo. Cet orchestre a bougé le public surtout avec sa nouvelle danse « Mokongo ya Koba ».



Dieumerci Mayambi
Kinshasa, 3/09/2011 (Forum des As, via mediacongo.net)

 

mercredi 31 août 2011

Spot du maxi single "Bande-Annonce" de Jossart Nyoka Longo et Zaiko Langa Langa.

Du bon boulot de Nyoka Longo et Zaiko Langa Langa! C'est avec impatience que j'attends le coffret cd/dvd qui sera sur le marché très bientôt.

dimanche 28 août 2011

Le nouveau Zaiko est là!

Je vous avais parlé de la préparation du maxi single de Nyoka Longo et Zaiko précédemment dans ce blog. C'est fait, le maxi single "Bande-Annonce" est sur le marché depuis deux semaines. Vous pouvez écouter les extraits sur le site de vente en ligne villageafro.com. C'est une pure merveille ce disque! Du très bon et du très grand Nyoka Longo!!! Deux belles rumba ( Jusqu'où Papy et Eka) et deux morceaux d'ambiance (Boh et Mo mambu) que je vous  recommande pour vos fêtes et votre écoute.

Pour écouter le cd: Villageafro.com

jeudi 25 août 2011

Prof. Eddie Tambwe plaide pour une nouvelle politique culturelle en RDC.

Dessin de Serge Diatantu
La culture d'un peuple se fait par la recherche de connaissances. L'un des moyens d'acquérir  les connaissances est la lecture. Suivez l'interview du Professeur Eddie Tambwe au sujet de la lecture. Très édifiant.

Interview de Eddie Tambwe.

lundi 15 août 2011

Patrick Nsiala signe Secrétaire dans l'album Queen de Mbilia Bel

Le dernier album de la reine Cléopâtre Mbilia Bel sorti en ce début d'année connaît une particularité, à savoir, la participation de plusieurs auteurs et compositeurs. Parmi ces chevronnés de la musique, figure le talentueux auteur-compositeur Patrick Nsiala qui a bien voulu offrir à la diva congolaise ses talents d'auteur en écrivant la chanson qui a pour titre Secrétaire. Cette belle rumba interprétée de belle manière est la première d'une belle série de chansons qui seront à la disposition des mélomanes de la bonne musique très prochainement. En effet, Patrick Nsiala, la parole du sage, collaborent avec le talentueux guitariste Ramazani dans un long playing où figurent cinq des ses chansons. Je vous en parlerai très prochainement. Pour l'instant, auditionnez la belle voix de Marie Claire Mboyo Moseka dit Mbilia Bel dans Secrétaire et allez vous procurer l'album qui est vendu chez tous les bons disquaires.

vendredi 12 août 2011

Didjak Munya ou le rap congolais engagé.

Didjak Munya est un pilier du rap congolais qui s'engage entièrement dans les causes de droit de l'homme au Congo. Plusieurs de ses textes dénoncent les atrocités faites à l'enfant et  à la femme. Je vous propose quelques-uns de ces clips, afin de rendre hommage à cette frange des musiciens congolais, à l'instar de Jean Goubald (nous parlerons de lui très prochainement) qui ont choisi de parler des ces sujets qui dérangent.

mardi 9 août 2011

VIVA RIVA: le film congolais du moment.


Ce film qui a été totalement tourné à Kinshasa avec comme acteur principal, le chanteur hip hop Patcha, met en exergue les réalités kinoises. ce long métrage est dans plusieurs salles de Belgique actuellement.
Voici la bande-annonce.

vendredi 29 juillet 2011

Le chanteur américain de Gospel Ron Kenoly à Kinshasa.




Ron Kenoly chanteur gospel de nationalité américaine est à Kinshasa où il donnera 2 concerts notamment au théâtre de la verdure le 31 juillet 2011 et au stade des martyrs le 01 août 2011. Sa visite à Kinshasa rentre dans le cadre d'une série de conférences organisées par la Fodena (une organisation chrétienne), afin de consacrer la RDC au Christ.
Clip de Fill the Earth
Live de Ron Kenoly
Site de Ron Kenoly
Article sur Digitalcongo.net

mardi 26 juillet 2011

Deux enfants terribles du Congo-Kinshasa se rencontrent.


Le coupé décalé de Kaysha et le rap de Tony Sad sont à l'honneur sur ce titre qui décoiffe et qui à coup sûr va ambiancer les boîtes et toutes les fêtes de Kinshasa, d'Abidjan, de Paris et de New York tout au long de ces grandes vacances 2011. Tony Sad que le grand public a découvert il y a douze ans passés lors de son featuring avec Papa Wemba sur la chanson Okoningana (album M'zée fula ngenge, 1999) s'associe merveilleusement bien avec le monsieur zouk et coupé décalé congolais, le créateur du tube Keysha on dit quoi: Kaysha. Je vous propose de regarder le clip de ça va allé pour que... ça aille mieux.

Le site de Kaysha.
La bio de Tony Sad.

dimanche 24 juillet 2011

Africultures - Murmure - OIF soutient la circulation des artistes de République démocratique du Congo


L'OIF soutient la circulation des artistes de République démocratique du Congo dans les festivals européens. Au programme : la rencontre entre le collectif "Congotronics" et des musiciens issus des scènes rock et électronique d'Europe et d'Amérique, ainsi que la dernière création du chorégraphe Faustin Linyekula.


Les musiques des groupes Konono n°1 et Kasaï Allstars (RDC), regroupés au sein du collectif "Congotronics", ont fait l'objet, en 2010, de reprises et de relectures de la part d'artistes du monde entier, issus des scènes rock et électronique. Un spectacle dérivé de ce répertoire commun, intitulé "Congotronics vs. Rockers", est programmé du 26 juin au 31 juillet dans une quinzaine de festivals* en Europe : 20 musiciens sur scène pour un des projets musicaux les plus novateurs de l'année.

De son côté, le danseur et chorégraphe Faustin Linyekula (RDC) présente sa dernière création, "More, more, more… future", du 26 Juin au 11 Juillet, en Suisse, en France et en Hongrie : sur les poèmes engagés d'Antoine Vumilia Muhindo, il compose un concert chorégraphique rythmé par des danseurs et des musiciens qui insufflent une énergie punk à la musique populaire congolaise.

Le soutien de l'OIF à ces projets répond à un double objectif : favoriser la circulation des artistes francophones et de leurs œuvres auprès des publics et des producteurs internationaux pour faciliter leur accès aux marchés, et encourager le dialogue des cultures.
* Du 26 juin au 31 juillet : Festival de Roskilde (Danemark), Haus der Kulturen der Welt, Berlin (Allemagne), The barbican center, Londres (GB), Festival les Vieilles charrues (France), Paléo Festival, Nyon (suisse), Festival des Musiques du Monde, Sines (Portugal).






Africultures - Murmure - OIF soutient la circulation des artistes de République démocratique du Congo