mardi 30 octobre 2012

Projection sur écran géant du combat du siècle Ali vs Foreman ce mardi 30 octobre 2012 au Black & White.

Photo : 38 ans déjà depuis que Kinshasa a vecu l'événement sportif de son histoire.  Venez vivre ou revivre les sensations du combat du siecle Ali-Foreman ce mardi 30 oct 2012 au Black & White. Projection sur ecran geant en presence des temoins de show inoubliable! 
38 ans déjà depuis que Kinshasa a vecu l'événement sportif de son histoire. Venez vivre ou revivre les sensations du combat du siecle Ali-Foreman ce mardi 30 oct 2012 au Black & White. Projection sur ecran geant en presence des temoins de show inoubliable!

lundi 29 octobre 2012

Discours aux Nations Unies 25/9/2012 - Dr. Denis Mukwege


Discours aux Nations Unies 25/9/2012 - Dr. Denis Mukwege

Excellences Messieurs les Ambassadeurs,

J’a
urais voulu commencer mon discours par la formule habituelle : « j’ai l’honneur et le privilège de
prendre la parole devant vous. »
Hélas ! Les femmes victimes de VS de l’Est de la RDC sont dans le déshonneur. J’ai constamment sous mes yeux les regards des vieillardes, des filles , des mères et même des bébés déshonorés.
Aujourd’hui encore, plusieurs sont soumises à l’esclavage sexuel ; d’autres sont utilisées comme arme de guerre. Leurs organes sont exposés aux sévices le plus ignoble.
Et cela dure depuis 16 ans ! 16 ans d’errance ; 16 ans de torture ; 16 ans de mutilation ; 16 ans de destruction de la femme, la seule ressource vitale congolaise ; 16 ans de déstructuration de toute une société.
Certes, vos états respectifs ont fait beaucoup en terme de prise en charge des conséquences de ces barbaries. Nous en sommes très reconnaissant.
J’aurais voulu dire « j’ai l’honneur de faire partie de la communauté internationale que vous
représentez ici » Mais je ne le puis.
Comment le dire à vous, représentant de la communauté internationale quand, la communauté internationale a fait preuve de peur et de manque de courage pendant ces 16 ans en RDC.
J’aurais voulu dire « j’ai l’honneur de représenter mon pays. », mais je ne peux pas non plus.
En effet, comment être fier d’appartenir à une nation sans défense ; livrée à elle-même ; pillée de
toute part et impuissante devant 500.000 de ses filles violées pendant 16 ans ; 6000000 de morts de ses fils et filles pendant 16 ans sans qu’il y aucune perspective de solution durable.
Non, je n’ai ni l’honneur ; ni le privilège d’être là ce jour. Mon coeur est lourd.
Mon honneur, c’est d’accompagner ces femmes Victimes de Violence courageuses ; ces femmes qui résistent, ces femmes qui malgré tout restent débout.
Aujourd’hui grâce au rapport des experts des nations Unies , au Mapping report du haut commissaire aux droits humain des nations unies et beaucoup d’ autres rapports crédibles , plus personne ne peut se cacher derrière l’argument de la complexité de la crise .Nous savons donc désormais les motivations de cette crise et ces différents acteurs. Ce qui fait défaut c’est la volonté politique.
Mais jusques à quand ? Jusques à quand devons nous encore assister impuissants à d’autres massacres ?
Excellences,Messieurs les Ambassadeurs ; c’est avec une grande humilité que je vous dis qu'on a pas besoin de plus de preuve, on a besoin d’une action, une action urgente pour arrêter les responsables de ces crimes contre l’humanité et les traduire devant la justice.
La justice n’est pas négociable on a besoin de votre condamnation unanime des groupes rebelles qui sont responsables de ces actes, on a besoin des actions concrètes à l’encontre des états membres des nations unies qui soutiennent de près ou de loin ces barbaries. Nous sommes devant une urgence humanitaire qui ne donne plus place à la tergiversation. Tous les ingrédients sont réunis pour mettre fin à une guerre injuste qui a utilisé la violence et le viol de femmes comme une stratégie de guerre. Les femmes congolaises ont droit a une protection à l’instar de toutes les femmes de cette planète.
Vouloir mettre tous ces rapports crédibles dans le tiroir de l’oubliette sera porté une atteinte grave à la crédibilité de différentes résolutions des nations unies exigeant la protection des femmes en période des conflits et donc décrédibiliser toute notre chère institution qui pourtant est censée garantir la non
répétition du génocide.
Les acquis de la civilisation reculent ; ils reculent par les nouvelles barbaries comme en Syrie et en RDC ; mais aussi par le silence assourdissant et le manque de courage de la communauté internationale.
Nous ne saurions pas taire la vérité car elle têtue, nous devrions plutôt l’affronter pour éviter de trahir nos idéaux .

J’ai l’honneur de dire que le courage des femmes VVS de l’Est de la RDC finira par vaincre le mal.

Aidez-le à retrouver la paix !
Je vous remercie.

Denis Mukwege

Médecin Directeur
Hôpital de Panzi
Bukavu-RDCongo
 
 

samedi 27 octobre 2012

Après une semaine d'éclairage public, les boulevards Lumumba et Sendwe de nouveau dans le noir




Il n'aura fallu seulement qu'une semaine, juste le temps de tenir le 14è Sommet de la Francophonie, pour que nous retombions dans nos travers, mieux nos dérives. A titre illustratif, ce noir observé le soir, sur les boulevards Lumumba et Sendwe, il y a peu, bien éclairés par les lampadaires. De là à croire que l'on avait tout simplement  en tête l'idée d'impressionner nos hôtes venus au Sommet de la Francophonie,  il n'y a qu'un pas  vite franchi. Sinon comment comprendre que nous soyons brusquement revenus  à la case départ.

Pourtant, c'est de deux mains que ce progrès -  oui, il s'agit bien d'un progrès - avait été salué aussi bien par la population que par les conducteurs particulièrement. Cette lumière publique, comme on peut le comprendre, étant d'une grande nécessité dans le contexte de la réduction du taux d'accidents de circulation sur ces deux artères qui viennent d'être réhabilités et élargis, dans le cadre de l'exécution de 5 chantiers. A ce titre, ils sont devenus un danger potentiel, face auquel, il conviendra de prendre des précautions.

Il est évident, que les poteaux sont en place, les ampoules y compris, sauf que la lumière manque. Plus loin, à la place de l'échangeur, c'est un autre décor. Là la lumière est présente.

En principe la lumière publique devait être un bien permanent qui devrait être usuelle au moment voulu et aux lieux indiqués. Cela s'appelle aussi développement. Pour le cas d'espèce, il reste de savoir si c'est à la SNEL qu'incombe encore la  responsabilité. Autrement, on devra expliquer à l'opinion les raisons de cette brusque interruption. C'est pour une raison que nous ignorons sûrement, mais les explications valent la peine.

De toute façon, le cas de ces deux artères n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. Cela fait tout de même de la peine à supporter, lorsqu'il y a quelques années, Kinshasa était citée parmi les villes les mieux éclairées de la planète. C'étaient là les dividendes de l'organisation du combat du siècle, Ali-Foreman.

Comme quoi, l'enthousiasme qui a caractérisé l'organisation du Sommet de la Francophonie a fait place à l'apathie.

Ce qui est vrai  pour la brusque disparition de la lumière sur ces deux artères, l'est autant pour les drapeaux affichés pour la circonstance de la Francophonie, sur des poteaux, qui tardent à être récupérés par les services compétents. Rien n'empêche qu'avec la complicité de l'obscurité, des individus s'emparent de ces drapeaux, et les transforment  en rideaux, ou on ne sait quoi d'autre.. Ces pratiques sont fréquentes à Kinshasa. On a déjà vu  des pareils actes avec les différentes banderoles affichées dans la ville. Aussi, avons-nous  donc perdu de  vue, que ces drapeaux pouvaient servir encore à d'autres circonstances à caractère international  et qu'en outre,  que ces drapeaux ont coûté une fortune  déboursée par le  trésor public.

Franchement, il est grand temps que nous sortions de notre torpeur, plutôt que  de continuer  à végéter dans nos comportements propres  à des personnes de l'époque médiévale.

Maurice Bakeba

vendredi 26 octobre 2012

Incroyable mais vrai, Un député se fait voler sa voiture au Palais du peuple en pleine francophonie



Il s'est passé un fait insolite le samedi 12 octobre dernier au Palais du peuple. Cette date vous rappelle sans doute l'ouverture de la grand-messe francophone qui a tenu ses assises de la 14ème édition trois jours durant à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012. Comme toutes les autres autorités, les députés provinciaux de la Ville-province de Kinshasa étaient conviés à l'ouverture de cette fête francophone, invités par le Chef de l'Etat. C'est dans ce cadre que l'honorable Eliel Itongua Riziki s'est retrouvé dans la salle de Congrès du Palais du peuple. En arrivant, il a bien parqué sa voiture, une Mercedes 190, à l'endroit indiqué par les services commis à la sécurité au Palais du peuple.

Immense a été son étonnement en constatant, au sortir de l'imposante cérémonie, que sa voiture ne se trouvait plus à l'endroit où il l'avait laissée.

Les témoins qui sécurisaient le périmètre affirmeront qu'un individu, qu'ils avaient pris pour le propriétaire, était bien arrivé, était monté à bord, avait démarré et était parti tout à fait normalement. Fallait-il leur en tenir rigueur ? Il y avait quand même environ 1.000 véhicules là-bas et il leur était impossible d'en retenir les propriétaires.

Cette voiture a été retrouvée quatre jours plus tard, le vendredi 19 octobre dernier. Dépiécée, elle a été abandonnée devant une résidence dans la Commune de Kasa-Vubu, Agacé de voir ce véhicule qui en était à son quatrième jour de stationnement devant chez lui, le propriétaire de la maison est allé s'en référer à la Police en expliquant que l'homme qui l'avait amenée lui avait bien demandé la permission de laisser là sa bagnole en panne, le temps qu'il aille faire réparer les pièces défectueuses. Et il n'était plus revenu jusque-là.

C'est en fouillant ce qui reste de cette voiture, qui n'est plus qu'une épave, que les éléments de la Police ont découvert un document qui a conduit, finalement, à l'identification de son propriétaire.

Dès le constat de la disparition de la voiture, l'honorable Itongua avait bel et bien déposé plainte et saisi différentes autorités.

La découverte des restes de ce véhicule doit-elle être une occasion de ranger cette histoire dans les oubliettes ? Que non ! Ce vol paraît suspect à bien d'égards.

Il  faut quand même une bonne dose d'audace pour aller voler, en pleine journée, une voiture appartenant à une autorité invitée par le protocole d'Etat dans une manifestation aussi solennelle, plusieurs Chefs d'Etat se trouvant en ce moment au Palais du peuple. Pourquoi n'a-t-on visé que la voiture de l'honorable Itongua ? Après tout, ce n'était qu'une Mercedes 190, loin d'être neuve, qui ne pouvait donc pas susciter une envie aussi folle, alors qu'elle était entourée de plusieurs centaines de rutilantes 4X4 ainsi que d'autres superbes voitures.

Comme l'avait d'emblée dit le responsable de la sécurité auprès de qui le député s'était plaint, tout porte à croire qu'il s'est pas agi-là d'un vol quelconque, mais bien d'une action planifiée, dirigée contre la personne du député en question. Pasteur de son état, le pauvre clame n'avoir des comptes à rendre à personne. Mais dans ce milieu, il arrive facilement qu'on ait des ennemis dans l'ombre sans le soupçonner.

Les ennemis dans l'ombre se retrouvent aussi parmi les rancuniers. Quelqu'un avec qui vous avez eu maille à partir à une certaine époque de la vie peut bien être un ennemi dans l'ombre s'il a gardé une dent contre vous alors que vous croyez naïvement avoir enterré avec lui la hache de guerre.

Nous espérons vraiment que le patron de l'exécutif provincial, M. André Kimbuta Yango, ainsi que le Président de l'Assemblée provinciale, mais également l'Inspection provinciale de la Police Nationale s'investiront à fond dans cette affaire afin de la tirer au clair. Car ce vol n'est peut-être qu'un message à l'endroit du député Itongua, qui peut s'attendre à d'autres surprises désagréables.

Maurice Bakeba

TIRAGE AU SORT CAN 2013: Classée dans le groupe B, la RDC joue son premier match contre le Ghana




Le groupe D est considéré comme le groupe de la mort avec à l'affiche : la Côte d'Ivoire, la Tunisie, l'Algérie et le Togo.  La Zambie, championne d'Afrique de la précédente CAN, se retrouve dans le groupe C avec le Nigéria, le Burkina Faso et l'Ethiopie.  L'Afrique du Sud, pays organisateur, va faire face à l'Angola, le Maroc et le Cap vert au groupe A.
    Les équipes qualifiées ont été réparties en quatre chapeaux.  Le premier regroupait la Zambie, le Ghana  la Côte d'Ivoire et la République Sud-Africaine.  Le second, le Nigeria, le Mali, la Tunisie et l'Angola.  Le chapeau 3 était constitué de l'Algérie, le Burkina Faso, le Maroc et le Niger.La République démocratique du Congo, le Togo, le Cap Vert et l'Ethiopie se sont retrouvés dans le chapeau 4. Molina

Division I : TP Mazembe pulvérise DC Virunga (6-0)


Le TPM a pulvérisé le DC Virunga, hier mercredi 24 octobre dans son stade à Lubumbashi, au cours du match en retard de la 22ème journée du championnat national. En excellente forme, les Corbeaux se sont facilement imposés 6-0, grâce notamment à un triplé de Thomas ULIMWENGU, et des buts de KANDA, TRAORE et SINKALA pour solder l’addition.

    Lamine Ndiaye a tourné son effectif en mettant au repos le capitaine Mputu, les latéraux NKulukuta et Kasusula, Kimwaki et Lusadisu. Une défense centrale zambienne Sunzu-Hichani accompagnés par Ndonga et Mwepu et le retour de Kaka Tusilu au milieu appuyé par Singuluma et Ilongo. Et enfin un trident d’attaque totalement inédit Ulimwengu-Traoré-Kanda.

UN DEMARRAGE EN FORCE
    Le coup de poker de Lamine s’avérait vite payant avec d’entrée (1ère minute), un coup de force face à une défense attentiste, complètement prise au piège. ULIMWENGU servait sa première balle à TRAORE qui, manquait complètement son tir à ras de gazon, mais celui-ci se transformait en passe décisive pour Kandaau second poteau. Le capitaine du jour poussait facilement le cuir au fond de la cage : 1-0.  Mazembe dominait littéralement son adversaire en début de partie et passait plus de 90% de son temps dans le camp de Virunga.

Le premier triplé de Thomas ULIMWENGU !
    Il n’a attendu que 20 minutes après l’ouverture du score par Deo Kanda pour démarrer son festival.   ULIMWENGU a profité d’une bourde de la défense gomatracienne pour s’illustrer. Le jeune attaquant interceptait la balle et s’en allait battre le gardien adverse : 2-0. Et comme si ce n’était pas assez, le Tanzanien venait alourdir l’addition à la 29ème minute, après un centre de Tusilu. Ulimwengu passait entre les défenseurs adverses et se jetait pour le 3-0, score inchangé jusqu’à la mi-temps. Enfin, il signait un troisième but de la tête, à la réception d’un centre de Kasongo à la 52ème.
    Virunga n’avait aucune réplique offensive pour revenir dans le match si ce n’est une frappe de Lem’s Ikamba (ancien gardien du TPM de nationalité rwandaise mais d’origine congolaise) obligeant Matampi à une parade en se couchant sur la pelouse à la 62ème. Eric Bokanga rejoint ses coéquipiers à la (61ème) à la place de Thomas Ulimwengu, servait lumineusement au point de pénalty son compère Traoré pour le 5-0. Et c’est Sinkala de la tête qui concluait l’avalanche de buts, le Zambien étant à la conclusion d’un corner joué à la rémoise (Kanda-Tusilu ), pour le 6-0.

MAZEMBE REMONTE AU CLASSEMENT

     Au coup de sifflet final, nous apprenions du secrétariat de la Linafoot que le TPM engrangeait 6 autres points grâce notamment aux forfaits sur le FC Nkoy et l’AS Saint Luc, les équipes citées n’ayant pas effectué les déplacements sur les sites des précédents matches avant d’être reçus par Mazembe. Les Corbeaux sont classés seconds, après 19 matches. Ils totalisent 55 points derrière V. Club 59 points sur 21 matches.
    Quant à la rencontre V.Club-Mazembe comptant pour la 18ème journée, la Linafoot a annoncé ce mercredi 24 octobre, lors de la publication de son dernier calendrier, que cette rencontre va clôturer la saison.  Elle se jouera au stade TP Mazembe le dimanche 11 novembre prochain.
    La Linafoot a aussi homologué les résultats des rencontres déjà disputées.  Ainsi, l’As Vclub occupe provisoirement la première place du classement, avec 59 points (pour 21 matches joués). Il est suivi de Mazembe avec 55 points sur 19 matches joués.  DCMP  vient en troisième position avec 54 points, 21 matches joués.  Les trois équipes sont d’office qualifiées pour les compétitions africaines interclubs.
    Par ailleurs, la Linafoot a décidé que les trois derniers du championnat soient relégués dans des compétitions directement organisées par leurs ligues provinciales d’origine.  La saison prochaine, les trois clubs relégués seront remplacés par les vainqueurs des tournois qualificatifs, organisés par les ligues provinciales dans les zones Est, Ouest et Sud.    

MOLINA

Kinshasa : La rivièreNdjili transformée en dépotoir



Depuis toujours, la ville de Kinshasa éprouve d’énormes difficultés pour gérer les déchets ménagers. Pour se débarrasser de déchets, la population développe des habitudes déplorables qui ont impact immédiat sur la santé, voire même sur l’environnement. Dans certains quartiers, les habitants recourent à plusieurs pratiques pour se débarrasser des ordures ménagères. L’une des pratiques consiste à jeter les déchets ménagers dans un cours d’eau, une rigole ou dans une rivière. La rivière Ndjili qui traverse plusieurs quartiers est un exemple frappant de ces types de pratiques déplorables. Au quartier Cecomaf par exemple, l’inconscience et l’incivisme sont courants et ont atteint leur paroxysme  que dans le passé. Ici, la rivière Ndjili déborde d’ordures ménagères et de déchets solides comme des bouteilles en plastique, des sachets, des boites vides et divers objets métalliques qui obstruent et encombrent le lit de la rivière. Ces différents objets polluent l’air et provoquent des inondations dont les riverains sont les premières victimes. Plus loin en aval de la rivière, ce sont des décharges publiques que l’on trouve à quelques mètres de la rivière. Elles attendent sans doute d’être enfouies dans l’eau à l’abri des regards des riverains. Vers quartier 1, des tas d’immondices jonchent les rives par ici et par là.
    Pour rejoindre le quartier Cecomaf  il faut faire la gymnastique. Car les eaux de pluie ont détruit les canalisations, laissant  ainsi déborder les eaux usées sur la route et créant un terrain propre au développement de la végétation sur plusieurs mètres. Il sied de signaler que le pont de quartier 1 qui tient encore le coup a la chance de bénéficier de la révolution de la modernité, parce qu’il va être réfectionner. Plus loin du pont, des jeunes gens piochent pour récupérer le sable dans l’eau  qui sera utilisé pour la construction. Ces derniers ramassent aussi des bouteilles en plastiques destinées au réemploi. «  Ils ramassent pour recharger les produits de la médecine traditionnelle. Tous les produits que l’on vend au marché sont chargés dans des bouteilles ramassées à pareille occasion » s’indigne un passant.
    Les Kinoises et les kinois ont encore beaucoup à apprendre sur les gestes élémentaires à poser pour  préserver et protéger leur environnement. D’où, il faut embellir la ville, au lieu qu’elle soit un dépotoir où l’on déverse toutes les immondices que l’on ne sait où les jeter. «  La rivière pose pourtant de nombreux problèmes aux riverains. La pollution de l’air est notre lot quotidien. Un matin, on peut retrouver un cadavre de chien que l’on a jeté dans la rivièrela nuit. C’est nous qui sommes contraints de respirer toutes ces mauvaises odeurs » a expliqué un interlocuteur.
    Aujourd’hui plusieurs rivières de la capitale demeurent insalubres. Car, ces cours d’eau continuent de manière générale à demeurer malpropres et mal assainies avec des végétations envahissantes.    Simard Simon Tsoumbou

MAKASSY - DOUCEMENT (SUITE ZOUKé MWEN DOUDOU)

Connexion de la RDC à la fibre optique: Le rendez-vous est pris pour la mi-novembre

Jeudi, 25 Octobre 2012 13:20

Kin-kiey MulumbaKin-kiey Mulumba

Mieux vaut tard que jamais, a dit le sage. Cet axiome, la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT) vient de la faire sienne. D’ici la mi-novembre, sauf imprévu, la République Démocratique du Congo sera connectée à la fibre optique. Longtemps après 13 payé africains, parmi lesquels l’Angola.
Les travaux d’installation des équipements de transmission au point d’atterrage de Moanda, dans la province du Bas-Congo, d’où la RDC sera connectée à la fibre optique ont déjà démarré. Ce qui fait que la connexion à la fibre optique devrait intervenir incessamment. Tout au plus dans 3 semaines.
Avec cette connexion dont les travaux de la francophonie n’ont pas profité, une page entière dans l’histoire des télécommunications va être tournée.
Il importe de rappeler toutefois qu’en mai dernier, le géant de l’Afrique centrale avait raté la connexion pour diverses raisons. Alors qu’un groupe de pays africains l’avait fait à l’occasion du lacement du projet west african submarin câble system (wacs). Ce projet du géant des télécom vise à connecter 14 pays africains en vue, entre autres, de l’utilisation de l’Internet à haut débit.
Pour les travailleurs de la SCPT, l’interconnexion de la RDC au câble à fibre optique, quoi que tardive, est une bonne nouvelle. Car avec cet avènement, la SCPT déclarée canard boiteux va retrouver ses lettres de noblesse alors quelle se trouvait au bord de la faillite.
Mais, pourquoi ce retard dans la connexion à la fibre optique alors que tout se modernise ? S’interrogent les travailleurs. On rapporte que la RDC a connu ce retard parce qu’elle a quelque peu traîné les pieds par rapport à la construction du point d’atterrage qui doit être connecté à la fibre optique. Tout le matériel étant en place, la fin des travaux de construction de cette station est pour bientôt.
Pour sa part, interpellé à ce propos en juin dernier au parlement, le ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication, Triphon Kin Kiey Mulumba avait attribué ce retard au détournement de 3 millions de dollars us destinés à cette opération par un réseau mafieux au niveau de la Biac.
Qu’à cela ne tienne, avec l’aide du gouvernement, une solution a été trouvée. Certes, avec la fibre optique et même le mandat express international qu’on a vite fait de qualifier de mort né, la SCPT va ressusciter. Car les revenus attendus de l’exploitation de cette fibre sont importants, 30 à 40 millions $us mois. Les travailleurs de la SCPT devront prendre un peu leur mal en patience.
Le temps de démarrer avec la commercialisation de cette connexion. Trois à quatre mois.
G.O.

Du 1er au 2 novembre à Kinshasa : 4ème session de la conférence des ministres de la Culture de l’Union Africaine




Kinshasa accueille, du jeudi 1er au vendredi 2novembre prochain, la conférence des ministres de la Culture des Etats membres de l’Union Africaine. Le communiqué annonçant cet événement, daté du lundi 22 octobre 2012 et signé par Barthélémy Bosongo Boyeme, directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, Sports, Culture et Arts, précise que la rencontre se verra précédée, du 29 au 30 octobre, par la réunion des experts tandis que la journée du 31 octobre sera consacrée  à la rédaction du rapport à soumettre aux ministres.
Cette 4ème session de la conférence des ministres de la Culture de l’Union Africaine a pour thème “ La culture en tant que catalyseur pour la transformation socio-économique et politique en Afrique “. Cette manifestation constitue la suite de celle de 2010 à Abuja, capitale du Nigéria, portant sur : “ Le financement durable du secteur de développement culturel en Afrique, lors de la 3ème session de la conférence des ministres de la Culture de l’U.A ».
La République Démocratique du Congo dispose d’immenses potentialités en terme de cultures et d’arts. Mais il manque l’environnement propice pour permettre le passage du stade de potentiel à celui de produit fini.
Pourtant le domaine de la culture et des arts, bien géré, peut favoriser l’essor économique du pays, à travers notamment le tourisme. De par le monde certains tirent la plus grosse part de leurs revenus du secteur touristique. Ce domaine a d’ailleurs l’avantage d’être durable, au contraire des ressources minières ou encore des énergies fossiles.
Il n’y a qu’à voir des pays comme l’Egypte, la Tunisie, le Maroc ou encore la République Sud Africaine dont l’économie est basée en grande partie sur le tourisme. Sans parler d’un pays comme la France, visité chaque année par plus de 80 millions d’étrangers, qui y dépensent plus de 70 milliards de dollars annuellement.
YHR

mardi 23 octobre 2012

Moncef Marzouki et Abdou Diouf rendent hommage à Lumumba




De Moncef Marzouki, on savait qu’il était un infatigable militant pro démocratie. Sous les régimes Bourguiba et surtout Ben Ali, l’actuel président tunisien n’a eu de cesse de combattre la dictature. Mais,  ce que les Congolais ignoraient sans doute c’est que Moncef Marzouki était…lumumbiste. Dans son discours à l’occasion du XIVème sommet de la Francophonie, le président tunisien a dit tout son attachement à Patrice Lumumba. Emotion dans la salle suivie d’une salve d’  applaudissements nourris. Le message panafricaniste de dignité porté par le premier Premier ministre congolais était arrivé jusqu’aux confins nord de l’Afrique. Mieux jusqu’aux racines du continent puisque le président Marzouki a révélé que le mot « Afrique » désignait une localité tunisienne.

    Patrice Lumumba  avait donc vu juste quand il écrivait dans sa dernière lettre à sa chère épouse que   l’Afrique écrira sa propre histoire. A ce sujet précisément, un autre géant –pour le coup au propre comme au figuré- d’Afrique a associé, avec beaucoup d’à propos,  Lumumba à son discours.

    L’ancien président sénégalais a déclaré que  l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) a fait sienne cette prophétie de Patrice Lumumba. Un peu plus de cinquante ans après la disparition tragique de ce grand homme africain, cet hommage croisé de deux leaders représentatifs du continent dans sa diversité sonne comme un accomplissement de l’Histoire. J.N

Hollande l'a dit et redit comme Abdou Diouf

vendredi 19 octobre 2012

Les derniers gorilles des montagnes menacés par les combats en RDC




Riche d’une diversité d’écosystèmes exceptionnelle, ce parc situé dans l’est du Congo est en butte à des groupes armés qui braconnent et tiennent à l’écart les touristes nécessaires au développement. Son directeur, âgé de 42 ans, a dû lancer en septembre un appel aux dons privés via le site internet du parc (gorillacd.org) pour continuer à payer les "rangers" (garde-chasse) en l’absence de touristes. "L’instabilité causée par la guerre présente une menace énorme pour le parc. Les périodes de conflits sont celles où le travail des garde-chasse est le plus dangereux et en même temps le plus nécessaire", y écrit-il.

Le jeune directeur a dû se retrancher début août une longue journée dans une cave avec tout le personnel, alors que l’armée congolaise et les rebelles du M23 s’affrontaient au mortier et à la roquette autour des bâtiments de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).

Un "sanctuaire" pour les orphelins gorilles

Attirés par les okapis ou les gorilles du parc, les visiteurs étaient passés de 550 en 2009 à 3.300 en 2011.6.000 étaient espérés en 2013, qui auraient rapporté 1,5 million de dollars. La construction d’écoles, d’infirmeries était prévue car le tiers du chiffre d’affaires revient à la communauté locale.

En raison des combats qui ont éclaté au printemps dans le secteur, le luxueux lodge (hôtel) qui permettait d’accueillir les touristes fortunés, est fermé depuis cinq mois. Ses terrasses de bois installées au coeur de la forêt sont désespérément vides, les coussins ont été rangés. Construits en un an, la douzaine de bungalows avaient été remboursés presque aussitôt grâce aux dons de leurs visiteurs. Plusieurs fondations contribuent généreusement au fonctionnement du parc.

Les visiteurs pouvaient partir escortés par des gardes à la recherche des gorilles, à la condition de ne pas les approcher à moins d’une dizaine de mètres et de ne surtout pas les toucher pour ne pas leur transmettre de microbes. Près du centre, dans une enceinte électrifiée d’un hectare et demi appelée Senkwekwe (sanctuaire), trois jeunes femelles gorilles viennent prendre la pose devant le visiteur, se battent la poitrine. L’une grimpe jusqu’aux cimes des arbres.

Orphelines, elles ont été récupérées sur le corps de leurs mères tuées par des braconniers. Maïcha a 10 ans, Ndazi et Ndakazi, 5 ans. Dernièrement, deux nouveaux orphelins sont arrivés, récupérés par les garde-chasse sur les marchés, où des braconniers tentaient de les vendre. Très jeunes, ils n’ont pas encore été mis en contact avec leurs trois aînées. Un garde les dorlote toute la journée et les nourrit au biberon.

"On retrouve sur le marché des bébés gorilles. Des collections privées en Extrême-Orient ou aux Etats-Unis sont intéressées", explique Emmanuel de Mérode dont le regard, d’habitude toujours souriant, se durcit.

Le parc des Virunga, plus vieux d’Afrique, date de 1925. Il s’étend sur 300 kilomètres et couvre 790.000 hectares le long de la frontière du Rwanda et de l’Ouganda. 480 gorilles des montagnes y ont été repérés, plus de la moitié de la population mondiale. Profitant d’une accalmie dans les combats début août, une battue a été organisée avec l’accord des belligérants pour savoir ce que les grands primates étaient devenus. Dès les premiers jours, plus de la moitié ont été retrouvés avec deux naissances, un bon signe.

L’Avenir/Afp

Récompense : Flamme Kapaya remporte le Bessie Awards de la Meilleure composition musicale




Le soliste congolais était compté parmi les heureux lauréats de la soirée de gala tenue la nuit du 15 octobre à l'Apollo Théâtre de New York volant ainsi la vedette aux trois autres nominés de la même catégorie. Considéré avec  raison comme l'un des meilleurs solistes de sa génération, Flamme Kapaya ne l'a pas démérité. En témoigne largement le commentaire rendu à l'occasion de la remise du prix. En effet, sur la page du site
http://www.danceny.org/
 consacrée aux Bessies,  on peut lire des propos bien élogieux sur l'artiste.

La mention spéciale décernée au jeune guitariste tiendrait ainsi à son professionnalisme manifesté dans ses prestations avec les Studios Kabako. Il est fait allusion à sa « conduite exubérante, une vie profondément marquée par ses influences variées du Ndombolo, jazz, classique et rock ». Bien plus encore, dit-on, il a été fait cas de ses aptitudes « pour la création d'une mer de rythme allant de chansons de protestation politique à la musique pour partager le plaisir ». C'est donc fort de toutes ces compétences qui lui sont reconnues que « Flamme Kapaya et sa bande » se sont vu octroyer le prix de la « Meilleure composition musicale pour More more more...future de Faustin Linyekula ».

Flamme Kapaya, l'a emporté face à trois autres challengers. En effet, étaient nominés avec lui Alex Waterman (le seul musicien en solo du lot ) pour Show, le groupe composé de Christian Wolff, John King, David Behrman et Takehisa Kosugi pour le spectacle « Event » et le dernier réunissant Pandit Raghunath Panigrahi, Dhaneswar Swain, Prasanna Rupatilake et Surupa Sen autour de Samhara.

L'ancien poulain de Werrason qui a fait ses preuves dans Wenge Musica maison mère est accroché à sa guitare mais aussi à travers ses morceaux inscrits dans son répertoire. Le départ de cet orchestre lui a permis de prendre un bel envol. Absent à la cérémonie de remise de prix de New York, Flamme devrait le recevoir lors de son prochain séjour dans la mégapole américaine. Nous tenons de l'administrateur-adjoint des Studios Kabako, Jean-Louis Mwandika, qu'il devrait s'y rendre le 20 octobre. Ce, en prévision de sa participation à une performance unique sur le prestigieux podium du réputé Moma Atrium au sein du Museum of Modern Art (Moma), le Musée d'art moderne de New York, avec la chanteuse sud-africaine Hlengiwe Lushaba. Faustin Linyekula directeur artistique de cette plate-forme culturelle dont est membre Flamme Kapaya assure la direction artistique du spectacle « What is Black Music Anyway / Self-Portraits » au cœur de ce prochain rendez-vous new yorkais à l'affiche les 24, 27 et 28 octobre.

Nioni Masela

Photo  : Flamme Kapaya et Faustin Linyekula sur scène lors d'une représentation de « More more more...future »

lundi 15 octobre 2012

Papa Wemba en concert au Black & White ce mardi 16 octobre 2012 pour clôturer la fête culturelle de la francophonie!

Il est de retour au Black & White ce mardi 16 octobre 2012, afin de clôturer l'aspect cuturelle de la francophonie à Kinshasa. Pendant 2 heures de show musical Papa Wemba étalera son talent pour tous les kinois et les derniers conférenciers encore présents à Kinshasa pour les assises de la francophonie. Il faut dire que le roi de la rumba qui était suivi le mardi dernier par une équipe des journalistes de tv5 Monde qui sera présente une fois de plus ce mardi. Ne manquez pas à ce rendez-vous!

dimanche 14 octobre 2012

La trilogie imparfaite nommée Muzik Café

Sans fanfare ni boucan, mais avec un buzz parfait- tel ce collègue qui nous donne rendez-vous dans l’établissement mais avoue qu’il ne connait pas l’adresse- Muzik Café est le dernier-né de la famille du divertissement à Kinshasa.
Situé à l’angle du Boulevard du 30 juin et de l’Avenue Mbuji-Mayi, Muzik Café se veut être une trilogie du goût et du fun : pâtisserie, restaurant, lounge bar. Pousser les portes  et entrer dans un espace chaleureux : luminosité  parfaite, aidée par le beau ciel nocturne congolais ; une fontaine en plein milieu décorée de plantes naturelles et artificielles ; une poignée de table sous forme de petit chapiteaux en toile couleur blanc cassé ; deux tables basses dans le coin droit, presque comme si elles ne faisaient pas partie du reste de l’établissement ; la pizzeria se situe tout droit devant. Un cadre invitant, le personnel un peu moins.
Où s’asseoir ? car il y a du monde ce samedi soir : la salle à manger à baie vitrée, climatisée,  feutrée, tout en blanc, fait un peu trop bling bling ; dans l’espace en plein air, les tables idéales pour deux  sont toutes prises, donc on opte pour un chapiteau pour six dans le coin droit, à côté de la pizzeria. On attend quelqu’un pour nous servir. Un contingent de serveurs et serveuses s’agitent, bougent dans tous les sens mais personne ne vient à notre table. Finalement vient un garçon qui disparait aussitôt, remplacé par une fille qui prend la commande pour les boissons. Vous nous connaissez maintenant : on fait dans du Coca, Fanta, RedBull…servi dans des verres appropriés (voir article sur Restaurant Resource). Evidemment les Champagnards et les Vineux peuvent se régaler.
On parcourt la carte, on voyage un peu : indien, marocain, les classiques internationaux. Donc je commence : une salade dont j’ai vite fait d’oublier le nom composée de fruits de mer et pesto et des légumes habituels. Fruits de mer et pesto- Ah ça, je me dis ça doit être bon. Plat principal, j’opte pour une brochette de poulet. L’Intellectuel, point de salade, direct pour un steak. En attendant, on admire, on critique, on se demande qui est derrière l’endroit, je lance que malheureusement ce n’est surement pas un Mwana Mboka.
Les choses sérieuses vont commencer : la salade arrive, mais je suis déçu par le visuel, mais comme on ne mange pas avec ses yeux, on y va.  J’invite L’Intellectuel à partager. La déception visuelle est confirmée. Il y a quelque chose qui manque à la salade, notamment le pesto est inexistant, et il y a un arrière-gout dans les fruits de mer. Je laisse tomber la salade- comme dirait un bébé, « pas bon ».
Arrivent les plats de résistance. Arrive aussi la déception.  Les plats arrivent tièdes. Le steak de L’Intellectuel, demandé « a point », arrive bien rouge. Sa portion de riz n’est pas plus grande que trois cerises. Il y a aussi une sauce au champignon qui n’a pas de propriétaire sur notre table.  Ma brochette de poulet ? Une brochette de poulet ?  On ne peut pas être restaurateur et se  louper sur une simple, bête brochette de poulet. Vraiment coté bouffe, un zéro pointé.
Le reste de la soirée est anti-climatique. Non seulement nous n’avons pas bien mangé mais nos vilaines assiettes sont restées longtemps sur la table, faute de serveur /serveuse. Finalement c’est une des responsables qui vient débarrasser, tout en nous disant qu’elle n’est pas censée faire cela- un peu maladroit non ?? Vient la facture, on tourne  à plus de  70 dollars. 70 dollars pour quoi ? les seuls produits qui n’ont pas déçu ont étés les boissons.
La cerise sur le gâteau ? L’Intellectuel s’est pris une gastro qui a trainé pendant plus d’une semaine.
Notre piètre expérience est soutenu quelques jours plus tard par les dires de deux amis qui eux aussi ont été loin d’être impressionnés par la restauration.
Quelques jours plus tard, nous essayions d’y inviter une star de la musique congolaise, mais c’était un lundi et le lundi ils sont fermés.  
Mais je crois en cet établissement donc j’y retourne deux fois encore en ce mois de septembre.
La  carte contient une bonne douzaine de desserts. Sur papier ils sont excellents, mais qu’est-ce que ça donne  au gouter ? Je choisi un Brownie avec glace à la vanille.  Ah ça- le mélange du chaud et du froid est parfaitement maitrisé. Maitriserait-il leurs desserts mais serait incapable de nous servir un steak ?
Laissons tomber la restauration, essayons de nous rattraper dans le lounge bar ou dans la pâtisserie. Le lounge n’est pas très grand, donc le potentiel d’embouteillage humain est grand les soirs de grande affluence mais rien de très particulier.  La pâtisserie également parait assez classique, j’adore sa baie vitré qui donne sur le boulevard.
Mais dans tout ça, la chose que j’ai le plus aimé, c’est la lumière bleu dans les vestiaires hommes !!
Après trois visites en l’espace de deux semaines, Muzik Café ne mérite pas plus de « Deux Fourchettes et demie ».

Georges-Samuel Bakanja.

Lien du blog de Georges-Samuel Bakanja

CONGO : PAPA WEMBA : A LA NUIT DE LA FRANCOPHONIE A KINSHASA le 10 octob...

CONGO : ZAIKO LANGA LANGA : VIMBA : NUIT DE LA FRANCOPHONIE LIVE A KINSHASA

XIVe sommet de l'OIF : le « Village de la Francophonie », un lieu d'évasion culturelle



Plus l'on se rapproche de la date d'ouverture du sommet, plus ce site aiguille l'intérêt des visiteurs qui en ressortent toujours avec de nouvelles connaissances. 

Espace de liberté mué en un haut lieu d'échanges culturels, le « Village de la Francophonie » fascine, à première vue, de par la diversité des produits qui y sont exposés dans les différents stands aménagés. Installé à l'esplanade du stade des martyrs, cet espace foraine connaît, depuis son ouverture le 9 octobre, un grand engouement que symbolise une présence quasi permanente des véhicules garés aux abords du stade. Les élèves, particulièrement, affluent dans ce site d'où ils en sortent avec une somme d'informations après avoir assouvi leur soif de connaissance. Des parents en profitent pour amener leurs enfants à palper du doigt certaines réalités apprises à l'école souvent sans représentation matérielle. L'ambiance dans cet espace est plus portée vers le savoir, dirait-on.

C'est ce qui transparait d'ailleurs dans les différents stands où dépliants, affiches et autres prospectus sont distribués aux visiteurs. « Nous tenons juste à assurer notre visibilité par notre présence sur ce site en apportant un maximum de renseignement au public sur ce que nous faisons », renseigne un animateur du stand de l'Onusida. Un crédo partagé par de nombreux opérateurs culturels et économiques qui abondent sur ce site dans le souci de se faire connaître du grand public. Des sociétés de télécommunication aux médias internationaux en passant par les banques, les compagnies aériennes et autres personnes ne voulaient pas rater cette opportunité pour se rapprocher davantage de ses consommateurs. La communication ainsi établie permet à l'entreprise de jauger du niveau de son encrage au sein de la population. Des articles et autres produits exposés sont vendus sur place au grand enchantement du public. Dans cette zone d'exposition, l'intérêt du public est manifeste et toutes les astuces sont bonnes pour attirer les visiteurs : décoration du stand, animation, présence remarquée des hôtesses, etc.

Et Les Dépêches de Brazzaville créent l'événement

L'Agence d'information du bassin du Congo (Adiac) qui partage un même espace avec les « Livres et auteurs du bassin du Congo » et « Géopolitique Africaine » assure son prestige sur le site avec une prestation exceptionnelle. Au-delà des tables-rondes d'experts et autres échanges qui ont lieu dans ce cadre, la librairie des Dépêches de Brazzaville crée l'attraction. Le public se délecte au quotidien des ouvrages littéraires qui y sont exposés.

Les onze provinces de la RDC présentes à ce grand rendez-vous culturel créent également l'événement en présentant ce qu'elles ont comme potentiels dans toute leur diversité. Un passage au stand du Nord-Kivu permet de se forger une conviction sur ce que vaut cette province en termes de richesse agropastorale. Jus de fruit, vins, beurres d'arachide, fromage etc, tous ces produits locaux suscitent un vif intérêt auprès du public autant que les sacs en raphia, les bijoux en malachite, les masques et autres gadgets exposés ailleurs, dans d'autres stands correspondants. Les artisans indépendants, eux, ne sont pas en reste. Leurs produits exposés à l'air libre suscitent également la curiosité notamment des étrangers de passage au village. Certains États qui participent aux activités du site dans la zone institutionnelle, tels que le Congo-Brazzaville, le Canada, le Sénégal et autres, incitent également le public à la découverte de leurs divers potentiels et spécificités. Gastronomie, mode, création artistique etc, tout y est pour séduire et donner envie de voyager.

Plus les jours passent, plus le village de la Francophonie aiguille l'intérêt du grand nombre. Étendu sur une surface de 66020 mètres carré, avec plus d'une centaine de stands érigés en son sein, le « Village de la Francophonie » aura donné une luminosité nouvelle au stade des Martyrs dont l'entrée principale fait, depuis peu, l'objet d'un soin particulier. « Souriez, Mbote. Vous êtes à Kinshasa, capitale de la Francophonie », peut-on lire sur les différentes affiches qui, désormais, quadrillent le site. Une formule qui colle bien à l'événement.

Alain Diasso 

Photo : Vue extérieure du stand des Dépêches de Brazzaville

dimanche 7 octobre 2012

Véritable phénomène socio-économique : la demande d'Internet approcherait les 90% de la population de Kinshasa




Le taux d'intention pour accéder à une connexion privée caracole à 88% en 2012 tandis que celui des internautes quotidiennement connectés à la grande toile a doublé en l'espace de 10 ans, passant à 14% au cours de cette année. L'Agence Expert prend annuellement le pouls du marché d'Internet à travers une étude qui révèle les grandes tendances depuis au moins dix ans. Pour 2012, il a été constaté sur le terrain une augmentation de l'intérêt des Kinois pour Internet avec une forte accélération observée  au cours des cinq dernières années. Dans l'analyse de cette évolution, l'on découvre aussi que plusieurs paramètres ont aussi connu une croissance, notamment la fréquence d'utilisation, l'intention d'abonnement et le temps d'utilisation. Mais il ne s'agit encore que d'un marché de l'avenir qu'il faut aujourd'hui espérer rentabiliser. En effet, à peine 14% de mordus d'internet se connectent tous les jours. Néanmoins, l'on observe chaque année le rétrécissement du taux des Kinois qui n'ont jamais utilisé ce service. De 70% en 2002, le nombre de Kinois néophytes est passé tour à tour à 68% en 2007 puis à 57% en 2012. Et la case des utilisateurs quotidiens est la seule à avoir connu un bond du simple au double. La montée de l'utilisation quotidienne d'Internet entre 2007 et 2012 est observée au niveau de toutes les catégories socioprofessionnelles, à savoir les dirigeants (27 à 32%), les élèves (4 à 10%), les employés (11 à 22%), les étudiants (10 à 33%) et les indépendants (4 à 9%). Toutefois, la catégorie « ménagères » est la seule à avoir connu une tendance inverse, passant de 2 à 1%. Une moyenne a pu être établie sur l'évolution du temps passé sur le net. En effet, le temps le plus élevé relevé varie entre trente minutes et une heure pour un taux d'utilisateurs estimé à 33% (2007) et à 36% (2012).

Le déclic

Mais à quoi est due cette montée sans précédent ? C'est la grande question à laquelle les experts de l'agence ont cherché à s'intéresser pour évaluer la viabilité du nouveau marché qui se forme. L'on estime que deux éléments forts y ont contribué significativement. D'abord, l'introduction de l'Internet par les différents opérateurs téléphoniques, à moindre coût. Cela a eu pour conséquence de réduire l'affluence dans les cybercafés de 79% à 62% entre 2007 et 2012. Par ailleurs, 36% des Kinois ont reconnu avoir eu accès à internet par leur téléphone portable. Curieusement, les écoles et universités viennent en dernière position dans les lieux de connexion. Un phénomène a aussi contribué à son expansion, particulièrement au niveau des jeunes et des étudiants. Il s'agit de l'intérêt porté de plus en plus sur les réseaux sociaux (HI5, Facebook, badoo, ...). D'où la question qui brûle sur toutes les lèvres : s'agit-il d'un marché porteur ? À cette préoccupation, il ne faut que se référer aux chiffres sur l'évolution de l'intention d'avoir une connexion privée. Entre 2007 et 2012, le « oui » à une connexion est passé de 76 à 88% alors que le « non » est redescendu de 11 à 3%. Le marché est donc bien porteur et certainement les sociétés de téléphonie mobile seront les plus grands bénéficiaires en assistant littéralement à une explosion de leur nombre d'abonnés. Aujourd'hui, dans le secteur de la téléphonie mobile et des télécommunications, c'est la véritable course aux innovations avec les tout derniers produits désormais disponibles, en l'occurrence le 3G et bientôt le 4G capables de faire révolutionner l'utilisation de l'Internet à Kinshasa.    

Laurent Essolomwa

Photo 1 : 36% des Kinois accèdent à Internet grâce au téléphone portable

Francophonie : un méga concert de musique à la veille du sommet au stade des Martyrs


La nuit de la francophonie, un méga concert qui mettra sur une même scène une trentaine de musiciens africains, se tiendra  le 10 octobre 2012  au stade des martyrs de Kinshasa à partir de 20 heures locales. Ce concert fait partie des activités prévues dans le cadre du XIVè sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie qui s'ouvrira deux jours après le concert.

Les Etats membres de la Francophonie et les organisations disposeront des stands pour exposer leurs œuvres au village de la Francophonie établi au stade des Martyrs et ouvert au public. Les musiciens congolais qui se produiront au cours de cette soirée sont :
JB Mpiana
King Kester Emeneya
Lutumba Simaro
Koffi Olomide
Felix Wazekwa
Ferré Gola
Werrason
Papa Wemba
Mbilia Bel
Tshala Muana
Fally Ipupa
Nyoka Longo
Lambio Lambio
Lelimba avec les bayuda
Jeannot Bombenga
Reddy Amisi
Bill Clinton Kalonji.

Du coté des artistes musiciens étrangers, le comité d'organisation a invité :
Coumba Gawlo du Sénégal
Laskino Ngomateke de la République Centrafricaine
Munira Mitshala du Tchad
Sekouba Bambino de la Guinée Conakry
Kidumu du Burundi
Bella Mondo, un orchestre des femmes de la Côte d'Ivoire
Roga Roga du Congo Brazzaville
Petit Pays du Cameroun.

L'artiste musicien et humoriste, Jean Goubald Kalala et le comédien Max Kadiombo seront les animateurs principaux de la nuit de la francophonie. Ils seront assistés des chroniqueurs de musique congolais.

RO/LRP

jeudi 4 octobre 2012

A RESTAURANT NOMMÉ RESOURCE ??



GEORGES-SAMUEL BAKANJA a écrit:

Une énième preuve que le Vieux Mobutu est bel et bien décédé, avec lui enterré la page de l’authenticité: ouvrir un restaurant à Kinshasa et le nommer Resource ?? Oui c’est bien si on est propriétaire d’une agence de « chasseur de tête »- et Dieu seul sait que Kin en a besoin pour caser ces milliers de jeunes diplômés qui sortent chaque année des universités- mais sincèrement pas pour un restaurant. Mais selon les propriétaires le nom a une explication : il signifie retour aux sources- ok, bon.
Situé à quelques mètres de la Primature, son emplacement est une indication de la clientèle visée : jeunes cadres branchés, diplomates, expatriés et affluents Congolais. Cependant ce mardi soir, lors de mon passage, il n’y avait que deux tables occupées, la nôtre y compris. Le calme voisinage convient très bien- la journée c’est un peu plus anime- à ceux qui sont à la recherche d’un endroit paisible pour parler affaire ; discuter avec un ami perdu de longue date, ou une sortie entre amoureux car le cadre s’y prête.
Resource est situé dans une charmante villa de la Gombe dans  laquelle la décoration, l’aménagement des différentes pièces, l’usage des lumières ont été réussis ; la piscine lui donne également un petit quelque-chose relaxant, vous pouvez manger au bord de la piscine ou dans une des pièces. La terrasse a également été aménagée pour accueillir de larges groupes. Quand vous combinez le petit vent frais du Fleuve Congo situé non loin, la maison offre un cadre romantique. Donc chapeau pour le local et la déco.
Donc on arrive- vous savez qu’en ce moment je ne « traîne » qu’avec L’intellectuel ya papa- si vous ne le connaissez pas tant pis-  « bonsoir, bonsoir, bienvenue », on s’installe. On prend la commande pour des boissons, moi de l’eau, lui un Coca….. un coca servi dans un verre a vin- Ah ça !!Premier faux pas, mais bon nous sommes des bons chrétiens, on pardonne vite.
Arrivent les amuse-bouches : samosa, beignets- oui des beignets que les « mamans » vendent dans toutes les capitales africaines -, carottes, olives, arachides bouillies. Les maîtres des lieux veulent provoquer vos sens. Sur ce coup, ils se sont rattrapés.
Le menu présente quelques surprises telles la salade « aux chenilles et criquets » ou le très classique congolais poulet à la muamba  (poulet à la pâte d’arachide). Les accompagnements sont connus : riz, frites, banane frites, etc. Moi je prends un genre de trio de poulet : poulet à la muamba, blanc de poulet braisé, et un troisième dont je ne m’en souviens tellement il était non-existent dans le plat. L’intellectuel, qui continuait de payer, 10 jours plus tard, de notre sortie dans le dernier-né des restaurants kinois [ne soyez pas pressés, ce sont les prochains sur la liste], fait très classique : steak de viande.
Quelques minutes plus tard, nous sommes servis…. sur des planches de bois !! : ok, un petit bout du Japon à Kin, on la joue « écolo » !! Nos accompagnements sont servis dans des tasses en porcelaine blanche, pas très commode car il faut aller « piocher » les tranches de bananes et frites qui sont au fond  de la tasse.  Les planches de bois n’allaient pas poser problème si le serveur n’avait pas essayé de nous convaincre que c’est la nouvelle tendance dans la gastronomie, que tous les grands restaurants en Europe sont passés « au bois » (quoi les Verts sont au pouvoir ??), et que le patron-cuisiner des lieux, un talentueux Congolais, était le précurseur de cette nouvelle tendance en RDC- Ah ça !!  L’Intellectuel essaie de recadrer un peu, mais peine perdue.
Mon plat- un morceau de poulet à la muamba, un morceau de poulet au makala (braise) et le morceau non autrement identifié- n’est pas fameux, je dirais même en dessous de la moyenne. Coût : 30 dollars US. Le steak semblait correct, pas plus que ça on dirait. Coût 25 dollars. L’addition nous vient envelopper dans une pochette en similicuir à lacets, total : 64 dollars y compris eau et boissons, une facture à la Kinoise quoi !!
Pari gagné en termes de déco et présentation des lieux, mais côté bouffe nous sommes partis un peu déçus. Resource, un bon endroit pour prendre un verre entre amis, un after-work. Si vous avez vraiment faim, attention vous risquez de rester sur votre faim.
L’établissement est aussi un guesthouse comprenant une poignée de chambres, la nuitée à partir de 185 dollars.
Adresse : 26, Avenue du Roi Baudouin, Gombe, Kinshasa
Site : http://www.re-source.cd/

Visitez le blog de Georges-Samuel Bakanja

Papa Wemba ouvre les portes du XIVeme sommet de la francophonie a Kinshasa avec un show exceptionnel au Black and White ce mardi 9 octobre 2012.

Tête d'affiche de la nuit de la francophonie (concert géant) qui aura lieu le 10 octobre 2012 au stade des martyrs de Kinshasa, Papa Wemba offre la veille(le mardi 09 octobre 2012), un concert plus intimiste (mais tout aussi époustouflant) a ses fans kinois et a tous les conférenciers qui ont commencé a fouler le sol kinois. Papa Wemba promet de vous dérouler un répertoire world -comme il sait le faire- dans lequel il intégrera quelques titres inédits, question de souhaiter la bienvenue au peuple francophone a Kin la belle. Rappelons ici que le chef du village Molokai vient d' enregistrer la chanson "Mode d'emploi" pour dénoncer la guerre qui sévit a l'est de son pays la RDC. Il exprime désormais, a chacune de ses productions son soutien a ses frères et soeurs qui subissent cette injustice. En super forme, le roi de la rumba rock fera honneur a son talent et au public qu'il invite nombreux a venir communier avec lui dans son temple des mardis soirs. Comme le dit Albert Mavungu, patron du Black and White: just be there!