vendredi 26 octobre 2012

Connexion de la RDC à la fibre optique: Le rendez-vous est pris pour la mi-novembre

Jeudi, 25 Octobre 2012 13:20

Kin-kiey MulumbaKin-kiey Mulumba

Mieux vaut tard que jamais, a dit le sage. Cet axiome, la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT) vient de la faire sienne. D’ici la mi-novembre, sauf imprévu, la République Démocratique du Congo sera connectée à la fibre optique. Longtemps après 13 payé africains, parmi lesquels l’Angola.
Les travaux d’installation des équipements de transmission au point d’atterrage de Moanda, dans la province du Bas-Congo, d’où la RDC sera connectée à la fibre optique ont déjà démarré. Ce qui fait que la connexion à la fibre optique devrait intervenir incessamment. Tout au plus dans 3 semaines.
Avec cette connexion dont les travaux de la francophonie n’ont pas profité, une page entière dans l’histoire des télécommunications va être tournée.
Il importe de rappeler toutefois qu’en mai dernier, le géant de l’Afrique centrale avait raté la connexion pour diverses raisons. Alors qu’un groupe de pays africains l’avait fait à l’occasion du lacement du projet west african submarin câble system (wacs). Ce projet du géant des télécom vise à connecter 14 pays africains en vue, entre autres, de l’utilisation de l’Internet à haut débit.
Pour les travailleurs de la SCPT, l’interconnexion de la RDC au câble à fibre optique, quoi que tardive, est une bonne nouvelle. Car avec cet avènement, la SCPT déclarée canard boiteux va retrouver ses lettres de noblesse alors quelle se trouvait au bord de la faillite.
Mais, pourquoi ce retard dans la connexion à la fibre optique alors que tout se modernise ? S’interrogent les travailleurs. On rapporte que la RDC a connu ce retard parce qu’elle a quelque peu traîné les pieds par rapport à la construction du point d’atterrage qui doit être connecté à la fibre optique. Tout le matériel étant en place, la fin des travaux de construction de cette station est pour bientôt.
Pour sa part, interpellé à ce propos en juin dernier au parlement, le ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication, Triphon Kin Kiey Mulumba avait attribué ce retard au détournement de 3 millions de dollars us destinés à cette opération par un réseau mafieux au niveau de la Biac.
Qu’à cela ne tienne, avec l’aide du gouvernement, une solution a été trouvée. Certes, avec la fibre optique et même le mandat express international qu’on a vite fait de qualifier de mort né, la SCPT va ressusciter. Car les revenus attendus de l’exploitation de cette fibre sont importants, 30 à 40 millions $us mois. Les travailleurs de la SCPT devront prendre un peu leur mal en patience.
Le temps de démarrer avec la commercialisation de cette connexion. Trois à quatre mois.
G.O.

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