lundi 27 juin 2016

Dans les coulisses des palaces parisiens

mercredi 22 juin 2016

CPI : Jean-Pierre Bemba condamné à 18 ans de prison pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre


Jean-Pierre Bemba devant la CPI, le 27 novembre 2013. © Flickr/CPI

Reconnu coupable le 21 mars, en tant qu'autorité hiérarchique, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la RD Congo, a écopé mardi d'une peine de 18 ans de prison devant la CPI. Le temps que le condamné a déjà passé en prison sera déduit de la peine ordonnée, a précisé la juge.


La chambre de première instance III de la CPI a annoncé, mardi 21 juin, la condamnation de Jean-Pierre Bemba, en qualité de chef hiérarchique du Mouvement de libération du Congo (MLC), alors groupe rebelle, à une peine de 18 ans de prison.
Les juges de la CPI ont ainsi décidé de procéder à la « confusion des peines d’emprisonnement » retenues pour chacun des cinq crimes dont Jean-Pierre Bemba était reconnu coupable : 16 ans de prison pour meurtre comme crime de guerre ; 16 pour meurtre comme crime contre l’humanité ; 18 ans pour viol comme crime de guerre ; 18 ans pour viol comme crime contre l’humanité et 16 ans pour pillage comme crime de guerre.
Circonstances aggravantes
À l’exception du meurtre, la Cour a retenu des circonstances aggravantes pour tous les crimes commis par les troupes du MLC en Centrafrique ainsi que pour le « comportement coupable de Jean-Pierre Bemba ».
Selon la CPI, l’ancien vice-président de la RD Congo, notamment « en raison de son instruction et de son expérience », était conscient de la gravité des crimes que « [ses] troupes commettaient et allaient commettre » en Centrafrique.
Appel de la défense contre la condamnation
À la veille de l’annonce de la peine, la défense a interjeté, lundi 20 juin, l’appel contre le premier arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), rendu en mars, reconnaissant Jean-Pierre Bemba coupable de deux chefs de crimes contre l’humanité et de trois chefs de crimes de guerre commis par ses troupes en Centrafrique entre 2002 et 2003.
« Nous avons en effet déposé un plan provisoire d’appel auprès de juges de la chambre d’Appel de la CPI. Il s’agit d’un document officiel qui expose d’ores et déjà nos arguments avant le développement de ces derniers dans une déclaration finale qui sera déposée le 19 septembre », a précisé à Jeune Afrique un membre du bureau de l’avocat Peter Haynes, conseil principal de l’ancien-vice président de la RD Congo.
Appel non suspensif 
Cet appel n’étant pas suspensif de la procédure, il n’a pas empêché la chambre de première instance III de la CPI de prononcer la peine à l’encontre de Jean-Pierre Bemba.
Trois mois plus tôt, la même chambre de la Cour avait déclaré l’accusé « coupable au‑delà de tout doute raisonnable de deux chefs de crimes contre l’humanité (meurtre et viol) et de trois chefs de crimes de guerre (meurtre, viol et pillage) ». Des crimes qui ont été commis lors de l’intervention des troupes du MLC en Centrafrique entre octobre 2002 et mars 2003.
Arrêté fin mars 2008, le leader du MLC a déjà passé huit ans au quartier pénitentiaire de la CPI. Des années de prison qui seront déduites de la peine de 18 ans de prison prononcée à l’encontre de Jean-Pierre Bemba, a précisé la Cour.
 Source: Jeune Afrique

vendredi 17 juin 2016

Angola : les dos Santos en ordre de bataille.


Isabel dos Santos. © ED CROPLEY/REUTERS

Crise économique, contestation sociale, succession… Alors que le régime est fragilisé, le président a placé sa fille Isabel à la tête de la Sonangol. Un choix risqué - mais calculé - à un an de l'échéance présidentielle.


À 43 ans, Isabel dos Santos jette le masque. Jusqu’à présent, la fille aînée du président angolais prétendait ne pas se mêler de politique. « Oui, l’industrie pétrolière est menée par la politique, disait-elle au Financial Times en mars 2013, mais mes propres affaires ne le sont pas. »
Aujourd’hui, volte-face. Depuis le 2 juin, la « princesse » – comme l’appellent les Angolais – préside la Sonangol, la compagnie pétrolière publique, qui n’est autre que la machine à cash du régime. Et devient la reine du pétrole. Fini les articles dans la presse people sur la jolie métisse – sa mère est une ex-championne d’échecs russe – qui a réussi dans le business. La femme d’affaires la plus riche du continent est à présent une femme d’État et l’un des cinq piliers du régime angolais.
Isabel a-t-elle hésité à se jeter dans le grand bain ? De bonne source, non. « Quand son père lui a proposé le job, elle s’est sentie flattée et y a vu une forme de reconnaissance, confie un proche. Depuis la chute des prix du pétrole, les réserves de change ont fondu, elle a le sentiment qu’il faut sauver l’Angola. Comme son père, c’est quelqu’un de fier. » Bref, elle assume ce revirement.
Une solution politique dans un contexte social tendu
Officiellement, elle est censée remettre de l’ordre dans les finances d’une société mal gérée. De fait, la Sonangol a fait des investissements hasardeux et doit revenir à son cœur de métier. Mais, en réalité, la mission d’Isabel est d’abord politique. L’heure n’est plus à la fête et aux « happy birthday » de Stevie Wonder, le maître du swing américain, lors du quarantième anniversaire de l’indépendance, le 11 novembre 2015 à Luanda. Depuis avril 2016, le deuxième producteur africain d’or noir (1,7 million de barils par jour) est obligé de demander l’assistance financière du FMI. C’est humiliant. Et, face à une opposition revigorée, le régime se durcit.
Le problème de l’Angola, c’est sa société ultra-inégalitaire. À côté des golden boys qui roulent en Porsche, 37 % des 24 millions d’habitants vivent avec moins de 1 dollar par jour. Comme il n’a pas su diversifier son économie, le pays est frappé de plein fouet par l’effondrement des cours du pétrole. Depuis un an, la société civile s’enhardit.
En juin 2015, la police a raflé une vingtaine d’opposants à Luanda. Le 28 mars 2016, dix-sept d’entre eux, dont le rappeur Luaty Beirão, ont été condamnés à des peines allant de deux à huit ans de prison ferme pour « rébellion contre le président de la République ». « Avec sa fille à la Sonangol, le président angolais renforce la mainmise de son clan sur la principale ressource du pays, analyse un ministre d’un autre pays pétrolier de la sous-région. Mais cette répression trahit une certaine fébrilité du régime. »
Isabel reine du pétrole, est-ce le bon choix ? Pas sûr. Certes, la jeune femme d’affaires, qui est, selon le magazine américain Forbes, la huitième fortune du continent, a déjà vingt ans d’expérience. Mais son patrimoine fait polémique. Estimé par Forbes à 3,4 milliards de dollars (environ 3 milliards d’euros), il est essentiellement placé au Portugal. Plus de la moitié de cette somme – quelque 1,8 milliard de dollars – correspond à un portefeuille d’actions dans la compagnie pétrolière portugaise Galp. Et selon Maka Angola, l’association anticorruption du journaliste angolais Rafael Marques, ces actions appartiendraient en réalité, à travers la société offshore Esperanza Holding BV, à la… Sonangol !
Mauvaise presse pour la Sonangol
Réplique outrée d’Isabel dos Santos dans le Wall Street Journal en février 2016 : « Je ne suis financée par aucun argent public. » Mais, chiffres à l’appui, Maka Angola maintient que l’entrepreneuse utilise la Sonangol comme banque privée d’investissement.
Comment vont réagir le FMI et les milieux financiers ? Cité par Reuters, le patron d’une grande banque de Johannesburg affirme que la promotion de la fille dos Santos produit un effet de népotisme et risque de dissuader les banques internationales de traiter avec la Sonangol : « D’un point de vue éthique, cela va rendre les choses plus difficiles. »
Pour le ministre déjà cité, Isabel dos Santos n’a pas bonne presse en Afrique centrale. « Il est étonnant qu’elle prenne la tête de la Sonangol, car elle est beaucoup plus impliquée dans des placements en Europe qu’en Afrique, juge-t-il. Chez nous, beaucoup regrettent que la puissance financière de l’Angola ne profite pas à la sous-région. »
Le régime angolais est-il en perte d’influence ? Pas si simple. Le 16 avril, José Eduardo dos Santos a assisté à l’investiture de son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso, à Brazzaville. Ce 14 juin, à Luanda, le numéro un angolais doit accueillir un sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Malgré ses problèmes intérieurs, le leader suit de très près la situation de ses voisins. « Avec ces prix du pétrole impossibles, on est tous dans la même tourmente », confie un proche de Denis Sassou Nguesso.
Plus que les autres pays, c’est la RD Congo qui retient l’attention de l’Angola. « Avec 2 510 km de frontières communes, dos Santos est inquiet, confie un ex-ministre de Joseph Kabila. Il s’est fait expliquer point par point la Constitution congolaise et soutiendra ce régime aussi longtemps que la stabilité du Congo ne sera pas menacée. Donc, pour l’instant, il ne bouge pas. Mais en cas de problème, il sait qu’il peut être appelé à jouer un rôle actif. »
Le clan dos Santos a accumulé une fortune immense qu’elle se refuse à partager.
À 73 ans, José Eduardo dos Santos gouverne d’une main de fer depuis trente-sept ans. Quittera-t-il le pouvoir en 2018, comme il l’a annoncé le 11 mars ? Beaucoup en doutent. Tout d’abord, cette déclaration laisse entendre qu’il se présentera en 2017. Ensuite, avec une croissance qui plafonne à 3 %, le régime semble trop fébrile pour un tel saut dans l’inconnu. « Dos Santos ne va pas ouvrir une crise de succession en pleine crise économique », pronostique notre ministre.
Ce qui est sûr, c’est que, avec sa fille Isabel à la Sonangol et avec son fils José Filomeno à la tête d’un fonds souverain doté de 5 milliards de dollars, le patriarche verrouille sa succession. Le Mouvement populaire de libération de l’Angola, au pouvoir, renoncera-t-il à ses convictions marxistes et acceptera-t-il une solution dynastique ? Réflexion d’un observateur de l’UA : « Le clan dos Santos a accumulé une telle fortune qu’il pense que personne ne pourra sécuriser son patrimoine à sa place. Si le successeur n’est pas du clan, il sera sous pression et devra partager. Or le clan ne veut pas partager. Il reste dans une logique de guerre. Il a gagné, donc il prend tout. Il ne se rend même pas compte qu’il se met en danger. »

Source: Jeune Afrique

vendredi 10 juin 2016

Mohamed Ali, une source d’inspiration pour les artistes africains


Le portrait de Mohamed Ali exposé à Louisville le 8 juin 2016. © David Goldman/AP/SIPA

Mohamed Ali sera inhumé vendredi à Louisville. Courageux, fort et fier, il a été un modèle et a laissé une empreinte indélébile dans la grande histoire du XXe siècle. Y compris en Afrique, où il a inspiré toute une génération d'artistes.

Ali à Kinshasa

Evidemment la RD Congo, ex-Zaïre, a été marquée pour toujours par le combat légendaire qui a opposé Ali à Foreman en 1974. Nombre d’artistes, qui y on assisté, ou qui y étaient à cette période, en ont témoigné dans leur travail. C’est le cas de Moke, qui est considéré comme le père de la peinture populaire en RDC. Il a immortalisé le coup fatal qui propulse Ali dans la légende.

moke

Le peintre congolais Steve Bandoma a quant à lui réalisé une série consacrée au boxeur dans laquelle il interroge la trace laissée par ce match dans la mémoire collective. Son travail mêle aquarelle et acrylique, feutre et collage de coupures de presse.

Photo : Florian Kleinefenn

Ces deux œuvres étaient présentées à l’exposition Beauté Congo.

« African Sprits » (Photographie)

En 2008 Samuel Fosso présente pour la première fois, aux Rencontres photographiques d’Arles, « African Sprits ». Dans cette série, le photographe camerounais investit des figures emblématiques des indépendances africaines ou des mouvements des droits civiques aux États-Unis. Dans ce panthéon des grands hommes noirs, trônent Nelson MandelaPatrice Lumumba, Kwame Nkrumah, Léopold Sédar Senghor, Angela Davis, Aimé Césaire ou encore Martin Luther King. Et, évidemment, le boxeur Mohamed Ali.

« M’appelle Mohamed Ali » (Théâtre)

En 2014, Étienne Minoungou, directeur des Récréâtrales à Ouagadougou, montait sur scène pour enfiler les gants, ceux de Mohamed Ali, dans M’appelle Mohamed Ali, pièce écrite par le dramaturge congolais Dieudonné Niangouna. Il y revient sur le parcours hors du commun du boxeur, mais aussi sur son rapport très fort à l’Afrique. La pièce est un vrai succès et voyage en Afrique et en Europe.

Source: Jeune Afrique.

mardi 7 juin 2016

4ème Edition du Tour Cycliste International de la RDC : LA FRANCE GAGNE ...

Devoir de mémoire, retour sur la 3ème édition du Tour Cycliste Internati...

La première étape de la quatrième édition du Tour cycliste international de la RDC, qui devait se dérouler à Kisangani, en circuit fermé dans la ville, n'a pas eu lieu ce samedi. En raison de très mauvaises conditions météo, toute la logistique du Tour n'a pu être acheminée de Kinshasa à Kisangani. Résultat: Critérium remis à demain. Demain, le coup de pédale de la première étape sera donc donné, toujours à Kisangani, dans la province orientale. 

Pygmées Baaka : la survie d'un peuple menacée

mercredi 1 juin 2016

Pas un jour de plus pour Joseph Kabila déclare Cécile Kyenge, Députée Eu...

Emission Sur Le Plateau avec le Prophète Joel Francis Tatu 1ère partie

RD Congo : Bismack Biyombo, un géant de la NBA

Montant de son transfert à Toronto : quelque 6 millions de dollars. © STEVE JORDAN/AFP
Ce basketteur congolais, qui avait déjà attiré l'attention de Michael Jordan, multiplie les exploits au sein de la NBA.
Des mains de fer, des contres percutants, un impact physique impressionnant… Bismack Biyombo, 23 ans, ailier fort et pivot, a réalisé un parcours remarqué lors de la finale de la Conférence Est (l’une des deux divisions de la NBA) opposant son club, les Toronto Raptors, à celui des Cleveland Cavaliers, premiers au classement.
En l’absence du pivot titulaire, Jonas Valanciunas, blessé, ce natif de Lubumbashi a même établi le 21 mai un record dans l’histoire de son club : 26 rebonds « captés » dans un seul match de playoffs (séries éliminatoires) ! Il est devenu dès lors l’un des joueurs incontournables de l’unique franchise NBA située en dehors des États-Unis, au Canada.
Un sacré parcours pour ce basketteur de 2,06 m qui avait dû, en raison de sa taille, renoncer au football. À 14 ans, il intègre le club de Lupopo, rival du Mazembe, à Lubumbashi et, très vite, se voit proposer un contrat au Qatar. D’abord réticents, ses parents acceptent l’offre, et le jeune homme, alors âgé de 16 ans, s’envole pour l’émirat. Mais il atterrit au… Yémen.
« Biznation », un rêveur aux pieds sur terre
« Pas un bon endroit » pour exprimer son talent, selon Mario Palma, le sélectionneur de l’Angola. Ce dernier le met alors en contact avec des recruteurs espagnols et, en 2009, Biyombo signe avec LEB Plata. Deux ans plus tard, il se démarque, à Portland, lors du Nike Hoop Summit, qui rassemble les espoirs du basket mondial.
La même année, il est sélectionné lors d’un « draft » (qui permet aux débutants d’être choisis pour évoluer au sein de la NBA) par les Kings de Sacramento, mais aussitôt « récupéré » par la légende Michael Jordan, qui veut le voir jouer avec son club, les Hornets de Charlotte. Courant 2015, il a été transféré à Toronto pour quelque 6 millions de dollars. « Biznation », comme il se surnomme, a réalisé son rêve et veut désormais aider les jeunes de son pays à réaliser le leur.
 Source: Jeune Afrique.

RD Congo : en affichant leurs passeports étrangers, deux Léopards enflamment Facebook

De gauche à droite : Chancel Mbemba, Jeremy Bokila et Cédric Bakamba, internationaux congolais. © Facebook/Keyser Söze
La polémique a démarré lundi sur le réseau social Facebook après la publication d’une photo sur laquelle deux internationaux congolais affichent leurs passeports belge et français.
Quelle mouche a piqué ces deux Léopards ? Jérémy Bokila et Cédric Bakambu se retrouvent depuis lundi 30 mai au cœur d’une polémique après la publication d’une photo sur laquelle on voit ces deux internationaux congolais afficher fièrement leurs passeports… belge et français.
« La nationalité congolaise étant une et exclusive, avec quelle nationalité les joueurs de l’équipe nationale jouent-ils ? » s’interroge Keyser Söze, l’un des premiers à partager sur son mur Facebook la photo des deux joueurs convoqués par le sélectionneur congolais Florent Ibenge pour disputer le match entre le Madagascar et la RD Congo le 3 juin à Antananarivo. « Tout ceci fait désordre un peu dans ma tête », ajoute-t-il.
Ils n’ont rien à foutre de l’exclusivité de la nationalité congolaise.
Ayant choisi de jouer pour la RD Congo, « ils n’ont rien à foutre [de] l’exclusivité de la nationalité congolaise », estime pour sa part Alex Theji Muamba, un autre internaute, appelant ses compatriotes à se contenter de la « nationalité sportive » de ces deux joueurs.
Et Fis Ngunez de rappeler de son côté sur Facebook que « mis à part la nationalité sportive (…), il existe un moratoire sur la nationalité » en RD Congo. « Ce qui permet, explique-t-il, aux étrangers d’origine congolaise d’exercer certaines fonctions ». Une mesure dont bénéficient plusieurs députés qui n’ont toujours pas renoncé à ce jour à leur nationalité acquise dans un autre pays.
À LIRE AUSSI :
Donat Mupapa : « La double nationalité ne doit plus être un sujet tabou » en RD Congo
Que dit la Fifa ?
Mais d’autres ne sont pas convaincus : « Il faut arrêter de se cacher derrière la nationalité sportive, peut-on lire dans les commentaires. La nationalité congolaise, elle est exclusive. Donc quand vous êtes d’origine congolaise et que vous changez de nationalité, vous n’êtes pas un binational. »Visiblement, on s’y perd. Ce qui pousse un twittos à plaider pour un débat sur l’exclusivité de la nationalité congolaise pour régler la question une fois pour toutes.
En attendant, le règlement de la Fifa dispose que « « tout joueur voulant prétendre à une nouvelle nationalité et qui n’a pas disputé de match international [dans une compétition officielle de toute catégorie] avec une équipe [nationale] est autorisé à jouer pour une autre équipe [nationale], à condition qu’il réponde à l’une des conditions suivantes : il est né sur le territoire de l’équipe concernée ; sa mère ou son père biologique est né(e) sur le territoire de l’équipe concernée ; sa grand-mère ou son grand-père biologique est né(e) sur le territoire de l’équipe concernée ; il a vécu pendant au moins cinq ans après avoir atteint l’âge de 18 ans sur le territoire de l’équipe concernée. » Des conditions que remplissent largement Jeremy Bokila et Cédric Bakambu.
Souce: Jeune Afrique.