lundi 30 avril 2012
jeudi 26 avril 2012
mercredi 25 avril 2012
mardi 24 avril 2012
Musique : JB MPiana et Ferré Gola nominés aux Kundé 2012
Les deux musiciens sont retenus dans la catégorie de meilleur artiste de l'Afrique centrale au côté du groupe camerounais X Maleya. La cérémonie de remise des trophées aux gagnants est prévue pour le 27 avril au Palais des ports de Ouagadougou. L'artiste musicien Kanda Bongo man fait également partie des invités à cette douzième édition de remise de prix aux meilleurs artistes africains organisée au Burkina Faso.
Au cours de la soirée, neuf prix principaux ainsi que quatre prix spéciaux des Kundé d'honneur et d'hommage seront décernés. Le critère pris en compte dans la nomination des artistes de l'Afrique centrale est celui d'être un artiste ou groupe dont la dernière œuvre a enregistré un succès au Burkina Faso entre le 1er mars 2008 et le 28 février 2009.
Véritable baromètre de la musique dans ce pays, les Kundé récompensent chaque année les meilleures œuvres musicales dans différentes catégories. La cérémonie figure aujourd'hui parmi les plus grands rendez-vous culturels annuels organisés au Burkina Faso à l'instar du Fespaco et du Salon international de l'artisanat.
Les Kundé connaissent la participation des sommités de la musique afro-caribéenne, francophone et burkinabé et sont parrainés par Chantal Compaoré, épouse du chef de l'État burkinabé.
La cérémonie sera retransmise en direct sur la télévision nationale du Burkina et rediffusée sur 50 télévisions nationales partenaires de CFI.
La prochaine édition des Kundé se veut celle de l'excellence avec la participation d'une pléiade de grands noms de la musique nationale et internationale mais également des professionnels des métiers de la musique.
Notons que la dernière édition des Kundé, prévue en avril 2011, ne s'était finalement tenue qu'au mois de décembre à cause de la situation sociopolitique qui prévalait à l'époque au Burkina.
Au cours de cette cérémonie, l'artiste Fally Ipupa avait remporté le prix de meilleur espoir de la musique africaine.
Patrick Kianimi
Photo1: JB Mpiana
Photo2 : Ferré Gola
Peinture : L'exposition de Patrick Bongoy ouverte au public jusqu'au 28 avril
Treize toiles réalisées au terme d'une résidence à l'Espace carrefour du Collectif Sadi sont à découvrir dans la première exposition individuelle du jeune artiste plasticien au Mont des arts. D'entrée de jeu, Patrick Bongoy a fait savoir qu'il « n'avait pas voulu travailler sur la thématique ». Ainsi, ce qu'il présente est « plutôt centré sur la recherche », a-t-il expliqué aux Dépêches de Brazzaville. Dès lors, ses peintures se composent de trois matières essentielles qui sont le jute, appelé localement le ngoto, le caoutchouc, mieux, des bouts de chambre à air et du bitume.
L'exposition ouverte au public depuis son vernissage le 14 avril a pour fil conducteur une peinture sans titre. Patrick Bongoy a jugé important que l'on retienne de son commentaire sur cette peinture sans nom un détail. « C'est le départ de tout, le début de l'inspiration », a-t-il soutenu. Rappelons ici que toutes les œuvres présentées sont le résultat d'une résidence. En effet, pour le peintre, il s'agit là d'une nouvelle lancée, une nouvelle démarche initiée dans le cadre de sa recherche personnelle résolument décidée à sortir des sentiers battus. « Mon travail est fondé sur la recherche de la différence des matières et techniques tout en gardant l'esprit artistique », a-t-il souligné.
Les tableaux atypiques de jute sont « toutes significatives » et demandent à être considérés du point de vue de leur élaboration, comme l'avait dit au départ l'artiste. Néanmoins, il lui a plu de faire observer que plusieurs d'entre eux évoquent des faits sociaux. Il a fait allusion à Sentiment awa, Émancipation précoce, Traumatisme, Transmission et Famille. Des peintures que l'on découvre au fur et à mesure en faisant le tour de l'exposition, qui ne sont pas classées dans un ordre régulier.
Outre les peintures de jute qui tranchent bien avec le blanc des murs où elles sont placardées, l'exposition de Patrick Bongoy s'accompagne d'une projection. Les visiteurs peuvent se faire une idée plus étendue de l'artiste et de son travail à travers la vidéo qui est un témoin de sa performance du 30 juin 2011 avec le collectif Sadi à l'Espace carrefour Mont des arts.
Par ailleurs, le peintre qui est gradué à l'Académie des Beaux-arts compte dans ses réalisations une deuxième performance plus récente réalisée le 26 novembre dernier en pleine rue à Kinshasa. Elle avait pour thème « L'Éveil de conscience ». Il a du reste participé à l'exposition collective Dimension plurielle organisée du 22 mars au 5 avril au Centre Wallonie-Bruxelles. En 2008, il avait pris part au Salon africain de la mode et de l'artisanat à Brazzaville.
Nioni Masela.
Les Dépêches de Brazzaville. Edition de Kinshasa.
Photo 1 : Patrick Bongoy
vendredi 20 avril 2012
Interview - Alain Mabanckou : « Il faut faire vibrer la rumba en live »
Depuis sa mise sur le marché le 5 mars dernier, l'album Black bazar, tiré du roman éponyme de l'écrivain congolais de Brazzaville, ne cesse de focaliser l'attention des amoureux de la bonne musique. Dans une interview accordée aux Dépêches de Brazzaville, l'auteur de l'œuvre, dans laquelle l'on retrouve les voix de Sam Tshintu et Modogo, évoque la genèse de l'album et du message qu'il contient.
Les Dépêches de Brazzaville : Vous avez rédigé plusieurs ouvrages, pourquoi avoir seulement choisi Black Bazar pour en faire un album ?
Alain Mabanckou : Dans ce roman à succès publié en 2009, j'abordais des thèmes qui nous concernent tous : l'immigration, le racisme, la haine de l'autre, les amours des Africains en Europe, etc. Avec les artistes Modogo Abarambwa et Sam Tshintu, nous avons souhaité que cet album s'inspire des thèmes du roman car Black Bazar a connu un grand écho dans la communauté africaine en Europe. Puis, ce titre Black Bazar résonne comme une chanson. L'histoire de ce sapeur ponténégrin plaqué par sa compagne Couleur d'origine en plein Paris pourrait être une rumba de Franco Luambo Makiadi. En l'écrivant, j'entendais la voix de Madilu raconter le destin de Fessologue et Franco se moquer des travers des frères de la diaspora. Et Sam Tshintu a rendu hommage à ce personnage en composant le titre Fessologue. Il y critique avec virulence les faux-semblants et l'hypocrisie de certains couples venus en Europe : l'homme fuit la maison, néglige sa femme et dort au salon mais devant les compatriotes, le couple joue l'amour pour protéger les apparences.
LBD : Quel est le message principal que vous lancez dans cet album ?
A.M. : Le message principal de Black Bazar ? La musique n'a pas de frontières. Cet album est une œuvre de rassemblement et de reconquête de notre identité dans un élan de fraternité. Black Bazar évoque l'amitié, l'amour et la tolérance. Il ne s'agit pas de promouvoir la musique de tel ou tel Congo. Je suis originaire de Pointe Noire, Sam et Modogo de Kinshasa : nous parlons la même langue, mangeons le même manioc, avons grandi sur les mêmes musiques.
Et cet album est parti au-delà du continent africain. Notre amie Niuver, grande chanteuse cubaine, est venue prêter sa voix le temps d'une danse. Dans Kinshasa-Havana, nous avons réuni la rumba cubaine et la rumba congolaise en ajoutant le piano magique de Pity Cabrera aux voix de Sam, Modogo et Niuver. Dans Dame La Chance, nous avons fait appel à notre grand frère Douleur Douala pour créer une rumba makossa d'enfer. La chanson Black Bazar Face A , que j'ai écrite, est interprétée par le Sénégalais Souleymane Diamanka, avec Modogo et Sam. Le français, le lingala et le peul s'y mêlent le temps d'une rumba slam. Nous avons voulu revenir aux souces de la rumba sans pour autant verser dans la nostalgie.
L'objectif était de jouer en live pour retrouver l'atmosphère des grands orchestres des deux rives des années 1960-1970. Retrouver une musique que l'on a plaisir à écouter et à danser tant sur sa platine que sur scène. Puis, n'oubliez pas que nous avons évité de faire des catalogues de noms - mabanga - comme il est de coutume dans la musique des deux Congo. Un album n'est pas une liste de noms ! Place à la musique et aux solos de guitare des plus talentueux comme Popolipo Zéro Faute, Do Akongo ou Olivier Tshimanga.
LDB : Comment s'est faite la sélection des musiciens ?
A.M. : Modogo, Sam et moi nous nous sommes connus à Paris à la fin des années 1990. Ils sont deux voix emblématiques de la rumba congolaise. Si Modogo Abarambwa est le fils spirituel d'Espérant Kisangani, Sam Tshintu est le fils de Ntesa Dalienst. Le staff a été dirigé, dès les répétitions, par Caroline Blache, alias Mama Caro qui, elle, est d'origine franco-polonaise et connaît bien la musique africaine. Elle a, par ailleurs, conçu la couverture de cet album.
Comme nous leur avions proposé de répéter pour enregistrer dans les conditions du live, nous avons décidé de réunir les artistes les plus professionnels et talentueux de la musique congolaise à Paris. Notre grand frère Ballou Canta a prêté sa voix aux chœurs avec Luciana Demingongo mais il a aussi coréalisé l'album avec Do Akongo qui a composé la musique de la plupart des titres de l'album. CNN Kombé, grand animateur, qui se révèle être un grand chanteur, a pris « le train Black Bazar » dès les premières répétitions. Le guitariste légendaire Popolipo Zéro Faute est venu nous épauler et il a ramené cette folie majestueuse qui enivre les oreilles mélomanes. La jeune génération comme le bassiste Michel Lumana ou le guitariste Olivier Tshimanga a apporté sa connaissance des scènes internationales. Chose fondamentale, puisque nous avons évité le piège de la programmation, Simolo Katondi a battu la cadence de chaque morceau.
Au départ, Black Bazar, c'est un album mais depuis que nous jouons en public et que nous entendons les auditeurs nous féliciter, nous découvrons qu'un groupe est en train de naître. C'est cette fraternité, cette connivence entre tous les artistes de l'album qui se retrouvent en studio comme sur scène qui crée cette magie Black Bazar.
LDB : L'album est-il distribué en Afrique et comptez-vous faire sa promotion sur le continent, notamment en organisant des concerts ?
A.M. : J'ai produit le disque et Sony Music en assure la distribution pour l'Europe ainsi qu'Harmonia Mundi pour les États-Unis. Notre label Lusafrica, label du chanteur angolais Bonga et de feu Cesaria Evora, connaît bien les arcanes des réseaux de distribution en Afrique. Et puis je viens au Congo cet été, alors ne vous en faites pas. Nous sommes en train de caler des dates pour une grande tournée africaine avec notre tourneur Mad Minute Music.
LDB : Qu'en est-il du projet du film ?
A.M. : Caroline et moi avons écrit une première mouture du scénario. France Zobda et Jean-Lou Monthieux - Eloa Prod - qui viennent de produire Toussaint Louverture ont décidé, avec enthousiasme, de produire l'adaptation film Black Bazar pour le cinéma. Actuellement, Sandro Agenor retravaille le scénario. Nous allons travailler ensemble sur toutes les phases d'écriture, de préparation et de tournage. Les castings ne devraient pas tarder.
LDB : Comment envisagez-vous l'après Black Bazar ?
A.M. : Ces dernières années, les musiciens des deux rives, en plus de s'être adonnés aux listes de noms sans fin et la programmation qui a déstructuré la musique congolaise, ont oublié qu'il faut prendre le temps de faire vivre un disque. Dans Black Bazar, toutes les chansons ont une importance, il n'y a pas un tube et après on s'ennuie. Cet album a une couleur, une mélodie qui vous poursuit des journées entières.
Je pense que Black Bazar a pris une longue route et nous allons faire vivre cette musique sur scène car la musique populaire congolaise s'est limitée ces derniers temps aux discothèques. Il faut faire vibrer la rumba en live. Regardez, un groupe comme Staff Benda Bilili, en jouant dans le monde entier, a beaucoup plus fait que toutes les associations ou mouvements politiques qui entonnent le même crédo d'une Afrique souffreteuse depuis des années.
Nous sommes conscients que notre continent est en proie à de multiples crises. Dans Black Bazar, nous dénonçons les hypocrisies de nos frères, les injustices qui règnent dans nos pays, les souffrances et tout cela en paroles et musiques. Avec Black Bazar, nous voulons faire entendre un message d'unité et d'espoir en mettant la culture devant. La musique adoucit les mœurs et participe au rayonnement d'un peuple.
Propos recueillis par Patrick Kianimi
Photo1 : Alain Mabanckou
Football : Yves Diba pressenti au SK Lierse de Belgique
Après trois saisons passées en Arabie Saoudite, l'ancien buteur de V.Club et de Lupopo tient à relancer sa carrière en Europe. Si Lierse s'intéresse à l'attaquant international congolais, il y a eu aussi Arles-Avignon, Al Arabi Doha, Karabukspor, La Corogne. Yves Diba pourrait donc évoluer la saison prochaine dans un championnat européen. En effet, apprend-on, le SK Lierse voudrait de plus en plus des services de ce buteur actuellement au sein de la formation d'Al Raed, en Arabie Saoudite.
Yves Diba sera libre la saison prochaine. Ainsi, des discussions seraient déjà en cours entre les différentes parties mais aucun accord n'a encore été trouvé. Terrassé par des blessures à répétition cette saison, l'ancien buteur de Najran SC (30 buts en championnat en deux saisons) n'a marqué que trois buts et offert deux passes décisives. Malgré cette maigre moisson présentement, il a eu des sollicitations d'Al Arabi (Qatar), Karabukspor (Turquie), Depotivo la Corogne et Girona CF (D2 espagnole).
Toutefois, le président d'Al Raed Buraidah a rejeté ces offres et proposé une prolongation du contrat à Yves Diba. Le joueur est cependant décidé à faire des débuts en Europe, après trois saisons passées dans le championnat d'Arabie Saoudite de D1, d'autant plus qu'Al Read est actuellement avant-dernier au classement de la D1 saoudienne avec douze points en dix-huit matchs livrés.
Au mercato d'hiver 2011, Yves Diba devait rejoindre, pour un essai du 27 juin au 3 juillet, la formation d'Arles-Avignon alors promue en Ligue 1 française. Mais il n'avait pas pu effectuer le voyage suite aux problèmes administratifs, préférant rester à Al Read. Rapide, technique et véloce, l'international congolais a joué dans V.Club de Kinshasa avant d'aller monnayer son talent à l'étranger, notamment en Arabie Saoudite.
Né le 12 août 1987 à Kolwezi, en RDC, il a débuté au sein de la formation de Scom Mikishi de Lubumbashi avant de rejoindre FC Saint-Éloi Lupopo. En 2009, il a été transféré dans V.Club. Yves Diba a fait partie des Léopards locaux vainqueurs de la première édition du Championnat d'Afrique des nations en 2009. Il a inscrit son premier but en équipe nationale senior le 11 août 2011, lors du match amical perdu au Caire contre l'Égypte (3-6).
Martin E. Mabada
Dépêches de Brazzaville. Edition de Kinshasa.
samedi 14 avril 2012
mercredi 11 avril 2012
Huit léopards taekwondo médaillés au 5è championnat d’Afrique des nations.
Le ministre de la jeunesse, sports et loisirs, Claude Nyamugabo, a reçu les huit léopards taekwondo, le jeudi 5 avril, vainqueurs des médailles à Yaoundé au Cameroun à l’issue du 5è championnat d’Afrique des nations de Taekwendo tenu du 29 au 31 mars. Il s’agit des préliminaires de la zone 4 Afrique.
Au premier rang des athlètes, le capitaine Kikima Fanfan, a rappelé la mission leur confiée au départ de la compétition avant de présenter les médailles au premier sportif rd-congolais. Les athlètes sont fiers de l’exploit réalisé au Cameroun. A son tour, le ministre est heureux que les athlètes du taekwondo aient bien défendu les couleurs nationales. Nyamungabo les a tous félicités et a dédié toutes les médailles au chef de l’Etat, Joseph Kabila. Le président de la fédération congolaise de Taekwondo -Fecot, Alain Badiashile et le secrétaire général Kenzo Mukendi sont les hommes les plus enchantés. Les léopards taekwondo ont raflé huit médailles dont trois en or, un en argent et quatre en bronze. La RD-Congo a occupé la troisième place et son athlète Mika Kalikat a été plébiscité meilleur du tournoi. La RDC s’est classée après le Cameroun, pays hôte avec neuf médailles et le Gabon en a gagné 16. Les léopards Cédric Botalatala, Sagesse Abedi et mademoiselle Linda Kilumba sont les médaillés d’or de la RDC. Seul Mika Kalikat a raflé la médaille d’argent. Les bronzes sont les oeuvres de Sephora Baelenge, Prince Masua, Mbombo Koda et Yannick Nkoy. Me Kenzo Mukendi a révélé que ses athlètes ne lâchent rien, ils se préparent pour la prochaine compétition de la francophonie qui se tiendra au mois de mai prochain en Côte d’ivoire. «Mes poulains ont habitué la République à des médailles, et les autres compétitions seront toujours idem mais avec le bon travail», a-t-il ajouté.
FIDELE KASOLE Source:Congo News
Au premier rang des athlètes, le capitaine Kikima Fanfan, a rappelé la mission leur confiée au départ de la compétition avant de présenter les médailles au premier sportif rd-congolais. Les athlètes sont fiers de l’exploit réalisé au Cameroun. A son tour, le ministre est heureux que les athlètes du taekwondo aient bien défendu les couleurs nationales. Nyamungabo les a tous félicités et a dédié toutes les médailles au chef de l’Etat, Joseph Kabila. Le président de la fédération congolaise de Taekwondo -Fecot, Alain Badiashile et le secrétaire général Kenzo Mukendi sont les hommes les plus enchantés. Les léopards taekwondo ont raflé huit médailles dont trois en or, un en argent et quatre en bronze. La RD-Congo a occupé la troisième place et son athlète Mika Kalikat a été plébiscité meilleur du tournoi. La RDC s’est classée après le Cameroun, pays hôte avec neuf médailles et le Gabon en a gagné 16. Les léopards Cédric Botalatala, Sagesse Abedi et mademoiselle Linda Kilumba sont les médaillés d’or de la RDC. Seul Mika Kalikat a raflé la médaille d’argent. Les bronzes sont les oeuvres de Sephora Baelenge, Prince Masua, Mbombo Koda et Yannick Nkoy. Me Kenzo Mukendi a révélé que ses athlètes ne lâchent rien, ils se préparent pour la prochaine compétition de la francophonie qui se tiendra au mois de mai prochain en Côte d’ivoire. «Mes poulains ont habitué la République à des médailles, et les autres compétitions seront toujours idem mais avec le bon travail», a-t-il ajouté.
FIDELE KASOLE Source:Congo News
lundi 9 avril 2012
Papa wemba( Matebu) après un long séjour européen Papa Wemba de retour à Kinshasa en live à la télé zairoise en 1982.
Après un long séjour européen Papa Wemba de retour à Kinshasa en live à la télé zairoise en 1982.
Certains l'ont annoncé arrêté en Belgique, d'autres mort en France. Son retour à Kinshasa reste l'un des plus grands évènements de la musique congolaise.
www.papawemba.fr
dimanche 8 avril 2012
Mazembe atomize l'equipe zambienne par une victoire de 6 a 0.
Place ce dimanche 8 avril à la manche retour des 16e de finale de la ligue des champions de la CAF. A Lubumbashi, Mazembe a battu Power Dynamos de la Zambie (6-0). Les Corbeaux partaient avec les faveurs des pronostics après le nul 1-1 de Kitwe il y a deux semaines.(Radio Okapi)
mercredi 4 avril 2012
Mikipe(Oser-Pepango) 2012.
Mikipe est une chanson dont l'auteur-compositeur est Louis Elema. Mikipe fera partie de l'album Oser du groupe Pépango crée par Louis Elema. Dans cet album on retrouvera des featuring avec Papa Wemba, Jean Goubald, Patsheko et Alpatshino.
http://www.myspace.com/ppango
http://www.myspace.com/ppango
Spectacle : Un vif intérêt de la jeunesse pour les musiques et danses traditionnelles.
À l'instar de Raïssa Bombale du ballet Arumbaya, de nombreux jeunes kinois s'illustrent désormais dans des ballets et autres troupes spécialisées dans l'expression des différentes cultures tribales du pays. Le dynamisme de Raïssa Bombale donnait du plaisir à voir sur la scène du Centre Wallonie-Bruxelles, le 29 mars. Sa première sortie professionnelle et celle du spectacle Nangoya après trois mois de création ont accroché le public. Assurément, la plus jeune de la vingtaine d'artistes, danseurs-chanteurs et instrumentistes confondus qui composaient le groupe n'est pas passée inaperçue. Le public a su apprécier à sa juste valeur la beauté des mouvements et leur synchronisation qui n'avait d'égale que la grande énergie déployée sur le podium.
16 ans à peine, Raïssa Bombale a avoué aux Dépêches de Brazzaville « tout le bonheur et le plaisir » éprouvés à paraître sur la scène. Autrefois enfant de chœur, elle dansait dans les processions de prêtres à l'église si bien qu'elle a une relative idée du public. Dans Arumbaya, elle a conscience que les choses se passent autrement. « Je suis très heureuse de faire de la danse traditionnelle », a-t-elle expliqué. Sûre d'être dans le bon chemin et fière de son choix, elle a ajouté : « Je pense qu'on doit avant tout connaître sa tradition au lieu d'adopter celle des autres ou chercher à la copier sans rien connaître de ses propres valeurs ». Justement dans Nangoya, il est question d'une de ses facettes. Réalisé sous la direction artistique de Wedou Wetungani, assisté d'Eddy Mboyo, le spectacle s'efforce de lever le voile sur certains aspects de la culture du peuple Sengele de la province du Bandundu.
Plus qu'un simple effet de mode, Kinshasa foisonne de groupes et autres ballets traditionnels. Rien d'étonnant quand on sait que la RDC, dans son ensemble, renferme bien plus de 350 tribus. Une variété et des expressions multiples selon les contrées. Une source intarissable, une richesse inestimable que l'on ne devrait se lasser d'explorer. La plupart des jeunes de la capitale n'ont pas la chance d'avoir un contact direct avec la tradition, très peu ont eu le privilège d'en savoir un bout de la part de leurs grands-parents. Leurs parents les initient très peu à la chose car aujourd'hui, bon nombre d'entre eux sont eux-mêmes nés à Kinshasa et n'en savent pas beaucoup. Dès lors, l'adhésion dans un ballet ou une troupe de danse traditionnelle paraît la seule voie indiquée d'apprentissage.
L'engouement de plus en plus croissant que commence à susciter les formations culturelles auprès des jeunes n'est pas pour déplaire aux vieux. En effet, ces derniers peuvent se réjouir désormais de trouver une forte relève en cette jeunesse qui, par sa vitalité et son entrain, ranime la flamme de la tradition dont ils sont les gardiens. Dans le cas du ballet Arumbaya, Mandola Ebengo se réjouit d'en accueillir plusieurs.
Ce retour aux sources a du bon dans le contexte actuel de mondialisation. Ne pas méconnaître sa culture et être fier de ses valeurs, savoir garder son identité et avoir de quoi partager, se faire prévaloir vis-à-vis de l'autre, c'est un défi que veulent relever les nombreux jeunes qui s'investissent dans cette voie.
Nioni Masela
Photo 1 : Le ballet Arumbaya dans Nangoya
Musique : Sevy Rol's en pleine promotion de Partir ailleurs
Les Kinois ont eu le privilège d'être parmi les premiers à découvrir en live, du haut du podium du Festival Air D'iCi, le nouvel album qui lance la carrière solo de l'artiste. L'opus Partir ailleurs, a-t-on appris à la faveur de la prestation de son auteur le 10 mars, à la soirée de clôture du Festival Air D'iCi, a été dans son intégralité écrit par lui même et composé à la force de sa guitare. Son intitulé le laisse un peu deviner, l'œuvre porte sur une somme de réalités. Sevy Rol's y mêle tout à la fois des évocations de voyage, de rêves, de larmes, de sourires, d'amour et reste chargé d'espoirs. Une expression de ce qu'a été jusque-là son parcours personnel et professionnel. On y a découvert une fusion musicale qui s'estvoulue équilibrée entre l'Afrique et l'Europe.
Lors de ce concert, le répertoire de Sevy Rol's était composé de six titres. Le public avait ainsi eu droit à près de la moitié des chansons du nouvel opus. Debout au milieu de la scène, sa guitare en bandoulière, l'ancien chanteur du groupe Sao lui avait offert un bel aperçu de sa nouvelle œuvre. C'est sur les notes de « Je me cherche », le second titre de son opus, qu'il avait débuté sa prestation. Il a enchaîné une à une ses compositions qu'il se faisait l'effort d'accompagner d'une parole introductive. Le public l'a entendu chanter Kitikuala, Changer le temps, This is me, Chaînette jusqu'au titre éponyme, Partir ailleurs.
De retour en France, pays qu'il a choisi comme seconde patrie, Sevy Rol's s'est produit les 23 et 24 mars à l'African Music à Paris. Son agenda révèle qu'il se produira très prochainement au Théâtre de la reine blanche. Il y est à l'affiche du 21 avril au 4 mai.
Parti pour la France en 1998 afin d'y poursuivre ses études, Sevy Rol's s'était au départ inscrit à l'Université de Paris VIII. Il y avait bien commencé des cours de sociologie mais a fini par se consacrer pleinement à la musique, après qu'il s'est imprégné de la culture musicale européenne à la faveur de sa rencontre avec des musiciens français. Les choses ne sont pas restées là car leur collaboration a progressé au point de donner naissance au groupe Sao. Ses nouveaux amis lui avaient offert un support musical original pour ses textes et compositions. C'est ainsi qu'est sorti l'album Paris-Kinshasa en 2008. Le public kinois avait fait sa découverte au sein de ce groupe, il y a quelques années, sur le même podium de la Halle de la Gombe.
Nioni Masela
Photo 1 : Sevy Rol's lors de sa prestation au Festival air D'iCi
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