mercredi 9 mars 2016

RD Congo : les frondeurs du « G7 » font bloc derrière Moïse Katumbi

Moïse Katumbi, ancien gouverneur de l'ex-province du Katanga, dans le sud de la RDC. © Gwenn Dubourthoumieu/J.A.
Sept transfuges de la majorité passés à l'opposition au président Joseph Kabila se sont rangés mardi derrière l'ancien gouverneur de l'ex-Katanga, Moïse Katumbi. Ces frondeurs ont insisté pour que la présidentielle ait lieu en 2016, comme le prévoit actuellement la Constitution.
« Moïse Katumbi est au cœur du G7« , a déclaré Gabriel Kyungu, l’un des ténors de ce groupe, en recevant Moïse Katumbi au siège de son parti, à Lubumbashi.
« L’équipe qui cause des insomnies à [M. Kabila] est désormais constituée », a ajouté Gabriel Kyungu,figure de la politique katangaise en officialisant un rapprochement devenu évident au fil des derniers mois.
Contre le glissement du calendrier électoral 
Il y a une « identité parfaite des vues entre [le G7] et Moïse Katumbi six mois après », s’est réjoui Olivier Kamitatu, ancien ministre du Plan de Joseph Kabila. « Nous restons attachés au respect de la Constitution, attachés à la date du 19 décembre 2016 qui doit être précédée par la tenue de la présidentielle », a-t-il dit en référence à la fin du mandat de Joseph Kabila, au pouvoir depuis 2001 et à qui la loi fondamentale interdit de se représenter.
Au siège du parti de Gabriel Kyungu, les fondateurs du G7 ont réservé un fauteuil spécial à Moïse Katumbi, alors qu’ils étaient assis, eux, sur des chaises ordinaires, donnant à la rencontre un air d’intronisation coutumière.
Une « chaise spéciale » pour Katumbi
« C’est le G7 qui recevait Moïse Katumbi et ce visiteur prestigieux a droit à une meilleure chaise, une chaise spéciale », a tenu à préciser Olivier Kamitatu, avant de préciser qu’il n’était « pas question de candidature » à ce stade.
« Je ne suis pas membre du G7, ma présence entre dans le cadre des consultations que j’effectue », a pour sa part déclaré Moïse Katumbi,  candidat probable à une future présidentielle.
— Mis à jour le 09 mars 2016 à 09h38
Source: Jeune Afrique.

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