Vue de l’entrée principale du Beach Ngobila lors de la reprise de la traversée avec Laissez-passer entre Kinshasa et Brazzaville. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Les populations de Kinshasa et de Brazzaville traversent depuis lundi 28 septembre dernier de part et d’autre du fleuve Congo avec juste un laisser-passer, a constaté un reporter de Radio Okapi au Beach Ngobila. Les autorités des deux Congo ont supprimé les visas pour les habitants des deux capitales à l’issue des travaux de la commission mixte RDC-Congo Brazzaville, organisés la semaine dernière à Kinshasa.
«Je vous assure que tout se passe bien, je voyage avec ma carte d’électeur et le laisser-passer qui m’a coûté 5 000 francs congolais seulement pour partir à Brazzaville», s’est réjoui un kinois.
Si à Kinshasa il faut payer 5000 FC pour obtenir le laisser-passer, à Brazzaville ce document s’obtient gratuitement mais après plusieurs démarches.
«J’habiterai à Masina pendant mon séjour, je suis venu juste rendre visite à ma famille et, je rentre demain pour raison de service», a déclaré un Congolais de Brazzaville en séjour à Kinshasa qui n’a pas payé pour son laisser-passer.
Cette mesure supprimant les visas est applicable pour les habitants de Kinshasa et Brazzaville, les deux capitales les plus rapprochées mais ceux qui ne sont pas dans les provinces frontalières ne bénéficient pas de cette mesure. Pour eux, le visa est toujours d’application.
La RDC et le Congo-Brazzaville avaient décidé de supprimer le laisser-passer en mai 2014 à la suite de l’expulsion massive des ressortissants de la RDC de Brazzaville dans le cadre de l’opération policière «Mbata ya bakolo». Une opération menée, selon les officiels du Congo, pour expulser les ressortissants de la RDC en séjour irrégulier de l’autre côté du fleuve Congo. Les ONG avaient dénoncé de graves violations des droits de l’homme lors de cette opération qui s’est par la suite étendue à Pointe-Noire.
Pour ce début de saison 2015, Jeune Afrique a choisi, comme lors de la saison dernière, de s’adonner à l’exercice de classer les meilleurs joueurs en combinant des éléments objectifs (nombre de buts marqués, de passes réussies, d’arrêts effectués) et d'autres, plus subjectifs, comme l’impression dégagée, l’implication défensive ou la prise d’initiatives.
Quitte à exclure quelques stars pas encore tout à fait à leur meilleur niveau, voici donc, avec l’aide de l’Observatoire du football, basé en Suisse, notre sélection des quinze meilleurs joueurs africains du début de saison dans les cinq grands championnats européens. Une sélection composée de jeunes et de moins jeunes, d’offensifs et de défensifs, de joueurs reconnus comme de révélations.
Le meilleur gardien
Carlos Kameni. Il y a des matchs où rien ne peut vous arriver. Contre le Real Madrid, Carlos Kameni l’a vérifié. Pendant 90 minutes, le Camerounais de 31 ans, portier de Malaga, a écœuré les stars madrilènes à Santiago Bernabeu. Auteur de huit parades décisives, il a réussi à museler Karim Benzema et Cristiano Ronaldo. Natif de Douala, Carlos Kameni n’a encaissé que trois buts en six matchs disputés depuis le 21 août dernier.
Les défenseurs
Joel Matip. En belle forme dans ce début de saison, le défenseur camerounais est apparu à quatre reprises sur sept journées dans le onze type du journal Kicker et il s’est également glissé le week-end dernier dans le onze européen de la semaine de la Gazzetta dello Sport. Le défenseur camerounais, habile dans les airs, précis dans les tacles et redoutable dans les interceptions, a été nommé deux fois homme du match cette saison et totalise deux buts en Bundesliga.
Serge Aurier. Selon l’Observatoire du football, Serge Aurier est le deuxième meilleur défenseur de France, derrière Thiago Silva. Titularisé sept fois en championnat, en plus de la finale du Trophée des Champions, lors de laquelle il a marqué face à Lyon, l’Ivoirien a gagné sa place dans le couloir du Paris Saint-Germain. Précis dans ses tacles, dans ses passes, présent dans les duels aériens et le jeu en petit périmètre, il n’hésite pas à se porter vers l’avant. Dernièrement, contre Nantes, il a même encore inscrit un but, en ciseau, en pleine surface adverse. L’ancien joueur du RC Lens va en outre retrouver la Ligue des champions après une période de suspension.
Chancel Mbemba. Il est l’un des défenseurs les plus performants du championnat d’Angleterre, en ce début de saison. À 21 ans, l’international congolais est un pilier de la défense du club de Newcastle, où il peut également jouer milieu défensif. Fort physiquement, sûr dans ses interceptions et ses relances, il s’est d’ores et déjà imposé en Premier league grâce à ses nombreuses interceptions, parmi les plus élevées de ce début de championnat.
Faouzi Ghoulam. Un temps courtisé par le Paris Saint-Germain, Faouzi Ghoulam continue de faire le bonheur du Napoli, en Italie. À 24 ans, le défenseur droit dégage une belle assurance dans les passes et dans les duels aériens, notamment lors du match contre la Juventus. Lors de ses quatre dernières titularisations, l’équipe napolitaine n’a encaissé qu’un but, lors de sa victoire contre le champion turinois (2-1). Au pays de la défense cadenassée, l’Algérien s’est fait sa place.
Samuel Umtiti. L’Olympique lyonnais n’est actuellement pas dans la meilleure des formes. Pourtant, le Camerounais Samuel Umtiti a été classé par l’Observatoire du football troisième meilleur défenseur du championnat de France en ce début de saison. À 21 ans, il a été titulaire à huit reprises en championnat et une fois en Ligue des champions. Avec plus de 85% de passes réussies, le Lyonnais, qui peut évoluer au centre et à gauche, dégage une expérience et une assurance certaine dans la transmission et la conservation du ballon. Surveillé par le Real Madrid ou Chelsea, Samuel Umtiti avait cependant signé une onéreuse prolongation de contrat au bord du Rhône.
Les milieux de terrain
Riyad Mahrez. Dans un championnat anglais aux effectifs et aux budgets pléthoriques, l’Algérien Riyad Mahrez réalise un des meilleurs débuts de saison, au poste de milieu offensif de Leicester. Pouvant jouer à gauche comme à droite, (Angleterre, origine algérienne), sa qualité de passe et ses dribbles lui ont permis d’inscrire cinq buts en sept matchs et 565 minutes de jeu en championnat. Le milieu d’1,79m et de 61 kilos a été désigné homme du match à quatre reprises sur ces sept mêmes rencontres.
Wahbi Khazri. Précis, généreux, âpre dans les duels mais aussi efficace devant le but, Wahbi Khazri est l’une des révélations du championnat de France. Fort de deux passes décisives face à l’Olympique lyonnais lors de la huitième journée, le milieu des Girondins de Bordeaux s’est emparé des commandes du classement des passeurs de Ligue 1 avec quatre unités, dont trois sur phases arrêtées. À 24 ans, le milieu tunisien est en pleine forme. Quatre fois buteurs cette saison, il excelle notamment dans les passes longues et s’essaye sans rougir au coup franc direct. Largement de quoi débloquer un match.
Sadio Mané. Il est sans nul doute l’un des meilleurs milieux de terrain de la Premier League avec son club de Southampton. Buteur contre Swansea dans le cadre de la septième journée du championnat anglais, le Sénégalais a été récompensé par les supporters, qui l’ont élu meilleur joueur du club. Révélation du championnat l’an passé, il était la cible de Manchester United lors du mercato. Avec plus de 83% de passes réussies, le dribbleur totalise 485 minutes de jeu en Premier league cette saison.
André Ayew. On se demandait dans quoi André Ayew s’embarquait voici quelques semaines, alors qu’il prenait la direction de Swansea, au moment de quitter l’Olympique de Marseille. Mais le Ghanéen a peut-être eu le nez creux. Alors que Marseille enchaîne les revers en France, lui s’éclate en Premier league, où sa conservation de balle fait merveille. En sept matchs, le milieu compte trois buts. Désigné meilleur joueur du mois d’août, il a contribué, avec Bafetimbi Gomis, à hisser son équipe à la quatrième position du classement. Depuis, les Gallois ont reculé, à la 11e place, mais reste devant Chelsea et juste derrière Liverpool, clubs aux budgets autrement plus importants.
Assane Dioussé. Il est l’un des grands espoirs du football sénégalais. Évoluant à Empoli, en Italie, il a disputé sept matchs cette saison, dont six en tant que titulaire. Alors qu’il vient d’avoir 18 ans, le milieu de terrain a impressionné lors du début de saison, notamment contre le Milan AC, lorsque, malgré la défaite de son équipe, il a éclipsé le milieu milanais. Le club lombard a même aussitôt tenté, en vain, de le recruter, tandis que le jeune Assane avait déjà été courtisé par Chelsea. Pas sûr que le Sénégalais résiste aux sirènes des grandes écuries européennes lors du mercato hivernal.
Les attaquants
Pierre-Emerick Aubameyang. Difficile d’arrêter le Gabonais en ce début de saison. Auteur d’un doublé le week-end dernier face à Hoffenheim, l’international en est à sept matches consécutifs avec au moins un but inscrit. Avec 9 réalisations à son compteur, il est le seul à suivre le rythme infernal imposé cette semaine par Robert Lewandowski, qui a inscrit avec un quintuplé puis un doublé la semaine dernière. Dans son sillage, le Borussia Dortmund en est à 21 buts inscrits en 7 matchs de championnat. Un train de premier de la classe, sauf quand le Bayern Munich fait partie de votre championnat.
Diafra Sakho. Si West Ham figure à la troisième place de la Premier league derrière les deux clubs de Manchester, Diafra Sakho n’y est pas pour rien. L’attaquant sénégalais jouait pourtant encore en troisième division française en 2012. Depuis, il impressionne. Avec trois buts en sept matchs, il a notamment permis à son équipe de faire tomber Manchester City, qui restaient sur huit mois d’invincibilité. Titulaire à deux reprises en coupe de l’UEFA, il y a inscrit deux buts. Pas avare en repli défensif, il pâtit encore parfois d’un coupable déchet technique, mais son association avec Dimitri Payet risque de faire parler encore un moment.
Mohamed Salah. Avec trois buts lors de ses trois derniers matchs avec l’AS Rome, l’ancien sociétaire de Chelsea, Mohamed Salah, réalise un bon début de saison et semble désormais lancé. Avec 430 minutes disputées en Série A, 86,3% de passes réussis, l’Égyptien, milieu offensif ou attaquant pouvant évoluer sur les flancs gauche ou droits, est une valeur sûre dans la transmission et le dribble. Il a notamment inscrit le quatrième but de son équipe face à Carpi, a été élu une fois joueur du match. Il est en revanche encore un peu juste dans le repli défensif.
Michy Batshuayi. Dans un Olympique de Marseille en perdition, l’un des seuls motifs de satisfaction est sans doute la performance de Michy Batshuayi. Très isolé, l’attaquant belge, d’origine congolaise, tente de surnager, même s’il n’y parvient pas à chaque match. Né en 1993, le prometteur Marseillais a marqué à cinq reprises depuis le début de saison avec plus de 84% de passes réussies, démontrant des qualités de dribbles et de finition qui lui permettent de justesse de rentrer dans ce classement. Toutefois, il n’échappe pas au marasme du collectif marseillais avec des insuffisances dans les duels ou encore dans la conservation du ballon.
Il vient de l'annoncer sur son compte twitter. Moise Katumbi, le dernier gouverneur de la riche province du Katanga et proppriétaire du club de football congolais le plus titré du Congo-Kinshasa, le Tout Puissant Mazembe, quitte le parti présidentiel le PPRD. Nul doute que Moise Katumbi voudrait s'affranchir du tutel de la majorité présidentielle pour entamer une nouvelle étape dans sa carrière politique. Ladite étape sera t-elle l'annonce de sa candidature à la prochaine éléction présidentielle prévue en 2016? Wait and see. Kinshasa People Show
Le Parlement de Kinshasa pourrait étudier dans les mois qui viennent une proposition de loi fixant les modalités d'organisation du référendum en République démocratique du Congo, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
La révélation de l’existence de ce texte a suscité dans l’opposition la crainte qu’un tel projet, s’il venait à être voté, puisse être utilisé pour permettre une modification de la Constitution susceptible d’autoriser le président congolais Joseph Kabila à briguer un nouveau mandat en novembre 2016, sur le modèle de ce qui se profile au Congo-Brazzaville voisin.
Joints au téléphone par l’AFP, les deux auteurs de la proposition de loi, Lucain Kasongo et Simplice Ilunga, ont indiqué avoir déposé leur proposition vers le mois de juin.
En RDC, une loi électorale fixe les modalités d’organisation des élections mais il n’existe pas de texte similaire pour la tenue d’un référendum.
MM. Kasongo et Ilunga ont expliqué à l’AFP qu’ils voulaient remédier à cette lacune, en rappelant que la Constitution congolaise impose le recours à un référendum en cas de déplacement de la capitale, de cession d’une partie du territoire national ou de révision constitutionnelle.
Pour l’heure, la proposition « suit le cours normal », a dit M. Kasongo. Selon une source gouvernementale, le Premier ministre Augustin Matata a transmis mardi, « pour avis et commentaire », la proposition de loi au ministre de l’Intérieur, Évariste Boshab, conformément à la procédure.
Membres de la majorité et élus du Katanga (sud-est de la RDC), la province d’origine du chef de l?État, les deux auteurs du texte ont dit espérer que celui-ci puisse être étudié lors de la session ordinaire de mars.
M. Ilunga est entré samedi au gouvernement à l’occasion d’un remaniement ministériel attendu après la démission de plusieurs ministres du « G7 ».
Ce groupe de sept partis avait appelé M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, à ne pas céder à la tentation de s’accrocher à son poste au-delà de ce que lui permet la Constitution. Faisant référence au projet de MM. Kasongo et Ilunga, le « G7 » a diffusé un court message sur Twitter affirmant « Le peuple n’est pas dupe ».
Sami Badibanga, président du premier groupe parlementaire d’opposition à la Chambre basse (UDPS et alliés), a estimé que le moment était mal venu pour étudier un tel texte.
« Ça peut être très mal vu du fait qu’on aura l’impression qu’on est tenté de baliser la voie pour toucher la Constitution, voire changer de Constitution », a-t-il déclaré à l’AFP.
La RDC traverse une crise politique depuis la réélection de M. Kabila lors d’élections entachées de fraudes massives en 2011.
Depuis des mois, les différents partis d’opposition soupçonnent le chef de l?État de chercher par tous les moyens à contourner l’interdiction constitutionnelle qui lui est faite de se représenter.
Le 8 septembre, un arrêt de la Cour constitutionnelle a rendu caduc le calendrier électoral prévoyant une succession de scrutins devant mener, à partir de la fin du mois d’octobre, à la présidentielle et aux législatives de novembre 2016.
La communauté internationale appelle toutes les parties congolaises à se mettre d’accord sur un calendrier consensuel permettant d’organiser à temps, et dans des conditions transparentes et démocratiques, ces deux dernières élections.
Pour M. Badibanga, l’examen éventuel de la proposition de MM. Kasongo et Ilunga « serait le meilleur moyen de renforcer le climat de méfiance actuel et d’éliminer toute possibilité de pourparlers entre les acteurs » concernés.
L’Airbus A320 de la compagnie aérienne Congo Airways à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
Le deuxième Airbus A320 de la compagnie nationale aérienne Congo Airways, qui était bloqué à Dublin suite à un contentieux judiciaire, est arrivé à Kinshasa samedi 26 septembre vers 14h30 (TU). L'appareil, baptisé Mzee Laurent Désiré Kabila du nom de l'ancien chef de l'Etat de la RDC, a atterri à l'aéroport de N'djili devant plusieurs membres du gouvernement.
« C’est un défi que nous relevons. Nous sommes en programme d’action axé sur l’amélioration des conditions de vie de la population. Et l’un des problèmes que nous avons rencontré c’est celui des transports sur l’ensemble de voies. Comme vous le savez, la population congolaise était en difficulté avec une seule compagnie qui dessert l’ensemble de lignes aériennes. La question de monopole est résolue aujourd’hui avec l’arrivée d’une grande compagnie nationale Congo Airways avec ces deux premiers avions », a déclaré Matata Ponyo.
Il a annoncé que le nombre d’avions de Congo Airways allait augmenter en 2016. « Nous sommes appelés à atteindre le chiffre de 4 à 6 avions dès l’année prochaine au regard de l’étendue de notre pays », a-t-il fait savoir.
Le Premier ministre a également commenté la libération de cet appareil bloqué pendant plus d’un mois à Dublin sur décision de la justice irlandaise saisie par la société minière Miminco LLC. Cette entreprise minière réclamait au gouvernement congolais plus de 10 millions de dollars américains pour ses concessions minières ravies en 2007.
« Nous avons gagné le combat de la justice », a déclaré Matata Ponyo.
Sur son compte Twitter, Congo Airways a remercié « la nation pour le soutien ».
Les autorités congolaises ambitionnaient de démarrer les activités de Congo Airways courant août. Le gouvernement avait annoncé que l’entreprise devrait desservir dans un premier temps, avec deux A320 et un appareil Bombardier plus petit, huit villes de la RDC, dont Goma (Est) et Kinshasa. Source: radiookapi.net
Les Léopards dames U20 rencontrent ce dimanche 27 septembre 2015 l'équipe nationale du Nigéria, vice championne du monde au stade Tata Raphaël de Kinshasa en math aller du second tour des éliminatoires de la Coupe du monde qui se déroulera en Papouasie Nouvelle-Guinée l'année prochaine. Boostéés par leur parcours qui jusque là est couronné de succès, les Léopards s'engageront avec confiance face aux nigérianes. Nous osons croire que cette première manche sourira aux congolaises. Kinshasa People Show
Auteur d'un excellent début de saison avec son nouveau club Villarrel, l'international congolais Cédric Bakambu s'est blessé à la cheville. Le dimanche 20 septembre dernier, il est sorti de terrain sur civière après seulement un quart d’heure de jeu à cause d'une entorse à la cheville droite.
Malgré sa sortie prématurée, Villarreal (4e au classement) a réussi à battre Athletic Bilbao (3-1).
L'international congolais se blesse alors qu'il a réalisé un très bon début de saison avec son club qu'il a rejoint lors du dernier mercato. Bakambu a marqué trois buts en trois matches.
Sa blessure devrait l'éloigner des terrains pendant près de deux semaines.
Il manquerait donc les deux prochaines rencontres amicales que doivent livrer les Léopards de la RDC en octobre prochain face au Nigeria et au Gabon.
Le magazine Forbes a dévoilé sa liste des artistes de hip hop les mieux payés. Dans le top cinq, deux nouveaux venus font leur apparition.
Dans un monde où il est de bon ton de montrer qui a la plus grosse liasse de billets, le classement Forbesdes rappeurs permet chaque année de faire le point sur ceux et celles qui ont les punchlines à la hauteur du compte en banque.
Cette année encore, c’est P. Diddy (Sean John Combs de son vrai nom) qui occupe la première place avec des gains qui caracolent à 60 millions de dollars. Il faut dire que Diddy ne lésine pas sur les investissements tous azimuts : la vodka Ciroc, Revolt TV, Sean Jean clothing et Aquahydrate.
Il est talonné par Jay Z qui s’avère être lui aussi un redoutable homme d’affaires. Son label florissant Roc Nation (créé en 2008 à son départ de Def Jam), une tournée avec son épouse, Beyoncé, et des parts dans le champagne Armand de Brignac lui assurent une confortable place de second poids lourd du rap game avec des gains évalués à 56 millions de dollars.
Drake sur la 3e marche du podium
Le Canadien Drake monte quant à lui d’une marche dans le classement. Ses revenus estimés à 39,5 millions de dollars proviennent de ses concerts pour lesquels il est payé pas moins d’un million de dollars par soirée et du succès de son album If You’re Reading This It’s Too Late. À cela s’ajoute des revenus commerciaux d’un merchandising savamment orchestré avec des collaborations avec Nike et Sprite.
Dr Dre, lui, chute à la quatrième place. Après avoir vendu en 2014 la marque de casque Beats à Apple, pour 620 millions de dollars, faisant de lui l’artiste le mieux payé de tous les temps, il a dû se contenter cette année des royalties et de « petits » chèques d’Apple. Il faudra attendre l’année prochaine pour savoir si les recettes du biopic dont il est coproducteur, N.W.A : Straight Outta Compton, cumulées à celles de son troisième disque lui permettent de revenir dans les trois premiers.
En cinquième position nous retrouvons Pharell qui devrait pouvoir compter encore longtemps sur les droits de son tube planétaire « Happy ». Enfin une seule femme au classement : Nicki Minaj qui affiche pas moins de 21 millions de dollars de recettes pour l’année.
Gains en millions de dollars :
1. Diddy – $60 2. Jay Z – $56 3. Drake – $39.5 4. Dr. Dre – $33 5. Pharrell – $32 6 Eminem – $31 7 Kanye West – $22 8 Wiz Khalifa – $21,5 9 Nicki Minaj – $21 10 Birdman – $18 millions
Pour établir cette liste, le magazine Forbes explique qu’il se base sur les bénéfices bruts, réalisés avant le prélèvement des impôts sur une période allant de juin à juin. Sont considérés les revenus provenant des tournées, des ventes de disques, de l’édition, du merchandising, des investissements et des entreprises. Les données exploitées par le magazines proviennent des données de Pollstar (publication professionnelle de l’industrie du spectacle), de la Recording Industry Association of America et de Nielsen SoundScan, ainsi que des entretiens menés auprès des artistes et de leur entourage professionnel (producteur, avocats, etc).
Revue de presse de ce mercredi 23 septembre. Quelques journaux parus ce mercredi à Kinshasa commentent sur la fronde qui gagne l’UDPS d’Etienne Tshisekedi après celle de la Majorité Présidentielle.
La Prospérité titre à la une : «Confusion à l’UDPS : Etienne Tshisekedi destitué ! »
Le journal renseigne que des frondeurs du principal parti congolais d'opposition en termes de parlementaires, l'Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), ont désigné dimanche un nouveau président "provisoire", évinçant de la direction du parti son leader historique, Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ont-ils annoncé lundi dans un communiqué à l’agence Balga dont La Prospérité s’est procurée une copie.
Ces cadres et membres de l'UDPS, dont la plupart vivent dans la diaspora en Europe ou au Canada, ont organisé un "conclave" à Bruxelles du 18 au 20 septembre qui a clôturé ses travaux dimanche en désignant André Kalonzo Ilunga comme président provisoire, note La Prospérité.
Dans le rapport final de ce conclave, ces membres de l'UDPS estiment que le parti n'a plus de leadership depuis que M. Tshisekedi a "pris congé" du parti en 2013, souligne le confrère.
«La Fronde politique gagne l’UDPS», titre de son côté Forum des As.
Ce n’est pas seulement le Majorité Présidentielle qui est contrainte d’affronter sa fronde politique avec les membres du groupe de sept partis exclus dit " G7 ", indique le journal.
Les "frondeurs" de l’UDPS, en exil en Europe ou au Canada, ont mandaté le président provisoire de l’UDPS pour « préparer un congrès extraordinaire du parti prévu en novembre prochain », relève le quotidien.
Ainsi, de manière consensuelle, les participants au Conclave auraient accepté de proposer la candidature du Dr François Tshipamba Mpuila à l’élection présidentielle prévue en 2016, informe le confrère.
Mais, à Kinshasa, le porte-parole du parti d’Etienne Tshisekedi déclare ne pas reconnaître le Conclave de Bruxelles, écrit le journal.
Voilà qui renseigne sur l’état d’esprit des partisans d’Etienne Tshisekedi dans la capitale congolaise où le " lider maximo " continue à bénéficier de son aura, conclut Forum des As.
Le gouverneur du Katanga a créé, le 21 septembre, son premier profil public sur un réseau social. La première étape vers le lancement d’une campagne présidentielle ?
Changement de stratégie pour Moïse Katumbi. Devant la multiplication de faux comptes usurpant son identité sur Facebook et Twitter, le gouverneur de la province congolaise du Katanga avait démenti toute présence sur les réseaux sociaux, dans un message « au monde entier », en 2013.
Lundi 21 septembre, il a pourtant fait ses débuts (remarqués) sur la plateforme Twitter. Le président du club de foot « Tout puissant Mazembe », comme le rappelle son profil, s’y est exprimé en français et anglais, notamment pour promettre des séances de questions / réponses avec les utilisateurs de la plateforme. Ses huit messages ont fait mouche : en moins de 24 heures, ce nouveau compte a obtenu près de 3000 abonnés.
C’est, sans doute, le signe d’une forte attente de prise de parole à son égard. Toujours gouverneur de la province du Katanga, en attentant la nomination de « commissaires spéciaux » par le pouvoir central dans les quatre nouvelles provinces issues du découpage de cette entité, Moïse Katumbi laisse planer le doute sur son avenir, et notamment sur une possible candidature à la prochaine élection présidentielle, théoriquement prévue pour l’année prochaine.
Si Moïse Katumbi est toujours officiellement membre de la majorité présidentielle, plusieurs membres du G7 sont, comme lui, originaires du Katanga, à l’image du président de l’Assemblée provinciale, Gabriel Kyungu wa Kumwanza, dont il est très proche. Nul doute que la question lui sera prochainement posée sur Twitter.
Première femme noire à décrocher ce prix dans l'histoire de la télévision américaine, la comédienne Viola Davis a été sacrée dimanche soir aux Emmy Awards meilleure actrice dans une série dramatique pour "How to get away with murder".
« La seule chose qui sépare les femmes de couleur de n’importe qui d’autre, ce sont les opportunités […]. On ne peut pas gagner un Emmy pour des rôles qui n’existent tout simplement pas », a déclaré Viola Davis en acceptant son prix à Los Angeles. Dans cette série, l’actrice joue le rôle d’une avocate et professeur de droit qui exerce une influence majeure sur plusieurs de ses élèves, dont certains se retrouvent impliqués dans un meurtre.
Elle a remercié les dirigeants de la chaîne ABC, qui diffuse la série, ainsi que la célèbre productrice Shonda Rhimes, elle-même noire, pour avoir « redéfini ce que voulait dire être belle, sexy, une femme de décision, être noire ». Elle a également rendu hommage à d’autres actrices, notamment Taraji P. Henson (héroïne de la série Empire), Kerry Washington (actrice principale de la série Scandal) et Halle Berry (meilleure actrice aux Oscars en 2002).
« Je suis sans voix », a, pour sa part, tweeté Shonda Rhimes, rappelant ensuite qu’elle travaillait, dans une autre de ses séries, Grey’s Anatomy, avec la première femme noire nominée pour l’Emmy de meilleure actrice dans un rôle dramatique, Debbie Allen (la première fois pour la série Fame en 1982). « Amen! Le meilleur discours de la soirée », a tweeté Kerry Washington, qui était en larmes dans la salle lorsque Viola Davis a reçu son prix.
Viola Davis, 50 ans, n’avait jamais été nominée aux Emmy Awards. Mais elle avait à deux reprises fait partie de la liste des Oscars. En 2012, elle avait notamment été nominée pour l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dansLa couleur des sentiments.
« Une ligne qui devait être franchie »
« Je me sens vraiment bien et ceux qui me connaissent savent que c’est rare », a déclaré Viola Davis après avoir quitté la scène. « Je crois que les gens ne savent pas comment parler de race. C’est comme la sexualité », a-t-elle estimé.
Pour elle, s’il a fallu 67 ans pour qu’une actrice noire soit nommée meilleure actrice (dans un rôle dramatique), cela veut dire qu' »il y a bien une ligne [qui devait être franchie] et il faut en prendre conscience ».
En début de programme, le présentateur et humoriste Andy Samberg avait salué l’ouverture de l’académie des Emmys à la diversité sur un ton pour le moins grinçant. « C’est le groupe de nominés le plus varié de l’histoire des Emmys, donc bravo, Hollywood, vous l’avez fait ! Oui ! C’en est fini du racisme ! Ne cherchez pas à vérifier ce que je viens de dire », a ironisé l’ancien de l’émission Saturday Night Live. « Bien sûr, en considérant d’où nous venons, le fait que nous soyons plus ouverts à la diversité ne veut pas dire grand-chose », a-t-il ajouté.
Le géant des matières premières Glencore a commencé un examen de ses activités en RD Congo et en Zambie, en raison de l’environnement actuel pesant sur le prix des matières premières, a annoncé le groupe suisse le 6 septembre dans un communiqué. La production sera pour l’essentiel suspendue dans les mines de cuivre du groupe au Katanga en RD Congo, ainsi qu’à Mopani en Zambie. La durée de ces deux suspensions est estimée à dix-huit mois. Le nombre d’emplois menacés n’a pas été dévoilé.
Depuis le début de l’année 2011, les cours du cuivre ont été divisés par deux, passant d’environ 10 000 dollars la tonne à 5245 dollars aujourd’hui. « A nouveau, comme nous l’avions fait dans le charbon par le passé, nous avons introduit de la discipline en matière d’offre, a expliqué Ivan Glasenberg, dirigeant de Glencore, lors d’une conférence téléphonique. Retirer 400 000 tonnes de cuivre d’un marché que de nombreuses personnes croient en surproduction devrait avoir un effet. »
En 2014, Glencore a produit en RD Congo et en Zambie 465 000 tonnes de cuivre.
Glencore est actif dans le cuivre congolais via la société Katanga Mining Limited, dont il détient 75% du capital, et qui opère notamment la mine de Kamoto.
En Zambie, Glencore est co-actionnaire de la société Mopani Copper Mines.
Dans ces deux pays, le groupe disposait jusqu’à présent de projets d’extension qui, s’ils ne sont pas remis en cause aujourd’hui, vont faire l’objet d’études.
Dette
Glencore a annoncé plusieurs mesures pour face au contexte actuel lié à la baisse des prix des matières premières. Le groupe va effectuer une augmentation de capital de 2,5 milliards de dollars, suspendre jusqu’à nouvel ordre le versement de dividendes et vendre pour 2 milliards de dollars d’actifs. L’objectif du groupe suisse est de diminuer sa dette de 10 milliards de dollars pour la porter à 20 milliards de dollars, d’ici à fin 2016.
La seconde soirée de l’évènement international qu’a abritée la Salle Brel du Centre Wallonie-Bruxelles, le 8 septembre, exclusivement féminine, était animée d’assez belle manière par Ruth, Noa Moon et les Nkento Bakaji.
Découverte du podium des Francofolies de Kinshasa, Ruth est la perle de Vijana Jazz, groupe du plus jeune répertorié à son affiche constitué dans sa totalité d’élèves du centre d’application de l’Institut national des arts (INA). Les « benjamins » des Francos ont fait une appréciable interprétation de quelques morceaux des stars congolaises bien connues à l’instar de Deux saisons, Rail On, Salé ou sucré et 48 heures Gecoco. Mise en évidence au micro et accompagnée de huit autres de ses condisciples dont sept musiciens et un choriste, Ruth était la principale vedette du groupe qui a montré son talent en dépit du jeune âge de ses membres.
Détendue à son arrivée avec l’espoir que sa prestation « se passerait bien », la chanteuse belge Noa Moon a exécuté des extraits de son album Let them talk, à la suite de Vijana Jazz. Elle s’est exprimée en solo avec sa guitare en bandoulière face à une assistance qui ne s’est fait pas prier lorsqu’elle l’a sollicitée à intervenir. Wide love et le titre éponyme Let them talk ont suscité un engouement particulier au point où Noa Moon n’est dès lors pas prête d’oublier sa première scène à Kinshasa. Elle l’a d’ailleurs décrite en ces termes aux Dépêches de Brazzaville : « C’était une très, très belle expérience. J’ai découvert le public kinois. Il est accueillant, répondant. Il dégage beaucoup plus d’ondes positives et de spontanéité. Ce que l’on a moins en Belgique. Et du coup, c’est agréable de jouer pour des gens qui ont chanté autant que moi. J’avais l’impression de chanter avec la salle aujourd’hui et pas toute seule ». Et attendrie à l’entendre le remercier avec une série de « Matondo mingi », merci beaucoup en français, le public s’est montré encore plus participatif.
La cérise sur le gâteau était la prestation très animée des Nkento Bakaji. De la première note à la dernière, l’orchestre féminin a fait preuve de beaucoup d’énergies. Prestation trépidante un peu survoltée sur les bords parfois, ponctuée par une vibrante percussion et une batterie très emballante. Alors que les musiciennes assuraient, la basse et les guitares n’étaient pas en reste, les chanteuses ont indifféremment interprété les morceaux du répertoire Nkento Bakaji et des tubes qui ont mis de l’ambiance. Particulièrement le titre Muvaro de Zaïko Langa Langa qui a été une entrée en matière pour une envolée dansante bien rythmée avec notamment le fameux Zekete-Zekete et les percussions endiablées de Zaïko bien rendues par les mains expertes de Jeanne Lokomo maltraitant le mbonda (tambour). Et d’autres au gré de la voix puissante d’Afi Ngandu jouant alors à l’"atalaku" ou animateur. La scène des Francofolies s’est ainsi trouvée musicalement fort colorée, à l’occasion de cette soirée dédiée aux femmes.
Le gouvernement décide de nommer les commissaires spéciaux et leurs adjoints pour administrer les provinces nouvellement créées.
Son porte-parole, Lambert Mende a annoncé cette décision, vendredi 18 septembre, à l'issue d'une réunion de conseil des ministres, tenue à Kinshasa.
Le gouvernement a levé cette option pour se conformer à l'arrêt de la Cour constitutionnelle qui lui a demandé de prendre des dispositions transitoires et exceptionnelles en vue de faire régner l'ordre public, la sécurité et assurer la régularité ainsi que la continuité des services publics dans les nouvelles provinces.
«Dans le but de matérialiser l'exécution de cet arrêt dans le strict respect de la constitution et des lois de la République, le projet discuté propose la désignation des commissaires spéciaux et commissaires spéciaux-adjoints du gouvernement pour administrer les nouvelles provinces à titre transitoire et exceptionnel», a indiqué Lambert Mende.
Il a souligné que l'injonction de la Cour constitutionnelle cadre parfaitement avec l'esprit de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.
Cet arrêt faisait suite à une requête introduite par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en interprétation de la loi sur l'installation de nouvelles provinces en RDC et le retard observé dans l'organisation des élections de leurs gouverneurs et vice-gouverneurs.
Prévue initialement pour le 31 août dernier, l'election des gouverneurs a été reportée au 6 octobre 2015. La Ceni a ensuite évoqué des problèmes qui empêchent l'organisation de ce scrutin dans l'immédiat, faisant notamment état de la non installation des bureaux définitifs de nouvelles assemblées provinciales.
La Haute cour avait enjoint également au gouvernement d'accélérer l'installation des bureaux définitifs des Assemblées provinciales de nouvelles provinces.
La Ceni avait pourtant prévu d'organiser les élections provinciales le 25 octobre prochain, selon son calendrier global publié en février dernier.
La République centrafricaine a battu la RDC (2-0) dimanche 6 septembre en match de la deuxième journée des éliminatoires de la Can 2017. Les deux buts centrafricains ont été marqués en première période.
La première réalisation est arrivée sur penalty à la 27e minute de jeu à la suite d’une faute de Parfait Mandanda, le portier congolais, sur un joueur centrafricain dans la surface de réparation. Penalty transformé par Vivien Madibe, joueur de Tétouan du Maroc.
Le deuxième but centrafricain a été marqué par Junior Gourrier de FC Sogea du Gabon à la 33e minute de jeu. Il a fusillé le portier congolais d’une frappe de 30 mètres.
Les troisièmes de la dernière Coupe d’Afrique des nations n’ont pas montré grand-chose face à des Centrafricains qui jouaient leur premier match à domicile depuis deux ans.
Des confrères sur place en Centrafrique ont fait état de la détermination des joueurs centrafricains pour remporter ce match afin de faire plaisir à leurs supporters dont certains avaient pris d’assaut le stade depuis 9 heures (TU) alors que le match a débuté à 14 heures (TU).
La Centrafrique compte désormais le même nombre de points que la RDC (3 points) dans ce groupe B des éliminatoires de la Can 2017.
L’Angola est premier du groupe avec 4 points après son match nul (0-0) face au Madagascar, dernier avec 1 point.
Lors de la prochaine journée de ce groupe B, les Léopards de la RDC vont recevoir les Palancas Negras de l’Angola, le 23 mars. Madagascar fera face à la Centrafrique.
La compagnie aérienne Korongo Airlines, filiale de Brussels Airlines en RDC, est disoute. La décision a été prise à l'issue de son assemblée générale, tenue vendredi 4 septembre, à Lubumbashi. Les associés ont également décidé de nommer un liquidateur de la société aérienne.
Le directeur général de Korongo Airlines, Christophe Allard, attribue cette décision à l'incident survenu, le 19 août dernier, à l'aéroport de Bipemba, à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), où son unique appareil, Boeing 737-300, avait été endommagé au moment du décollage.
«Face à nos responsabilités, je dois dire que l'incident du 19 août, lié à l'inadéquation de la piste aéroportuaire de Mbuji-Mayi et à la non-conformité des infrastructures aéroportuaires n'a fait que précipiter cette décision qui est malheureuse et montre un sentiment d'échec », a-t-il souligné.
Christophe Allard reconnait au moins que sa compagnie a réalisé une réussite sur le plan commercial :
«Ces dernières années, on a constaté une augmentation importante de volume de passagers sur toutes nos lignes domestiques. Malheureusement ce n'était pas suffisant pour rentabiliser notre activité dans les conditions où nous étions limités à un seul appareil».
Il affirme avoir tenté en vain d'approcher l'Etat congolais pour participer au lancement de la compagnie Congo Airways.
Le directeur général de Korongo Ailines regrette que le gouvernement ait préféré lancer Congo Airways sans l'apport des partenaires extérieurs.
« Tous les passagers qui devraient voyager avec Korongo Airlines les 19 et 20 août derniers ont déjà été remboursés », a affirmé Christophe Allard.
L'incident de l'aéroport de Bimpemba avait causé d'énormes dégâts sur le stabilisateur horizontal de son avion.
Selon la direction de cette compagnie, l'avion de remplacement habituellement loué auprès de son partenaire sud-africain n'est pas disponible pour desservir la population congolaise. Les autorités de cette compagnie poursuivent de démarches avec les autorités aéronautiques congolaises pour que des mesures urgentes soient prises pour réhabiliter la piste de l'aéroport de Bipemba à Mbuji-Mayi.
Cette réhabilitation évitera toute répétition, aux lourdes conséquences, de ce type d'incident dans le respect strict des recommandations de l'Organisation internationale de l'Aviation civile.
Korongo Airlines était basée à Lubumbashi, le chef-lieu de la nouvelle province du Haut-Katanga et desservait deux destinations domestiques dont Kinshasa et Mbuji-Mayi ainsi que Johannesburg, en Afrique du Sud.
23 août 2000-23 août 2015 : il fait exactement 15 ans depuis que la terre a avalé une des meilleures voix de la musique congolaise en la personne de Dindo Yogo. Avec un timbre vocal unique en son genre, ce chanteur hors pair s’est imposé jusqu’à devenir une voix référence à l’attaque chant de l’orchestre Zaiko Langa Langa vers les années 70-80-90. A l'occasion du 15ème anniversaire de sa disparition, l’équipe du desk culturel du journal La Prospérité a mené une enquête auprès de jeunes à Kinshasa, pour savoir si le nom de l’illustre disparu demeure toujours dans la mémoire de Congolais.
L’enquête a été menée auprès jeunes dont l’âge varie entre 16 et 25 ans dans trois communes mouvementée de la partie Est de la Capitale congolaise, le district de la Tshangu, à savoir : Kimbanseke, Ndjili et Masina. A Kimbanseke, il résulte que 6 jeunes sur 9 ne savent ni les chansons, encore moins la personne de Dindo Yogo, qui fut un artiste musicien talentueux avec un parcours brillant dans l’histoire de la musique congolaise.
Tandis qu’à N’djili, 4 sur 8 adolescents continuent à garder encore l’image de Dindo à travers sa voix conforme léguée à son fils ainé Lola Mwana qui évolue aujourd’hui dans le groupe Zaiko Nkolo Mboka de Jossart Nyoka Longo.
Par contre, 5 sur 8 jeunes à Masina ne maitrisent non pas seulement son image physique, mais aussi et surtout l’histoire et le répertoire du chanteur à la voix cassée du clan Zaiko.
La majorité des consultés sont des hommes dont 10 gardent encore dans leur esprit le nom de Dindo Yogo contre 5 femmes sur 25 personnes à Kinshasa. Ce qui montre que la musique congolaise est mieux consommée et suivie de près par les mélomanes masculins que féminins.
A cet effet, le devoir de mémoire nous oblige à rappeler, 15 ans après, les prouesses de cet excellent chanteur qui a beaucoup contribué à l’émergence de la musique congolaise à travers sa belle voix et ses compositions alléchantes. Ce rossignol à la voix tremblante, inimitable et unique en son genre, a toujours su influencer le contexte musical dans lequel il s’est retrouvé, en y apportant une plus-value extraordinaire.
Dindo : Une voix hors du commun !
De son vrai nom Théodore Dindo, il est né le 30 décembre 1955 à Kinshasa. Le quartier Yolo, dans la commune de Kalamu, fut son fief où Dindo a commencé à jouer au football avec les jeunes de son agglomération. A l’époque, ses amis l'appelaient Abou Gahysha pour son talent avéré au ballon rond.
Son cursus scolaire indique que Dindo fut un élève très intelligent qui est irrésistiblement attiré par la musique jusqu’à quitter le banc de l’école, pour poursuivre sa vocation artistique à plein temps. C'est à l’âge de 15 ans que Dindo commence la musique, en co-fondant l'orchestre Macchi avec Théo Lolango. Il réalise quelques titres tels que « Lola muana », un succès qui le fait connaître du grand public, et « Koko ozana » entre 1973 et 1976. Puis, il va fonder l'orchestre Etumba na nguaka avec son ami guitariste Nseka huit kilos.
En 1978, il fait sa demande d'emploi dans l'orchestre Viva la Musica de Papa Wemba où il travaille jusqu'en 1981.
En 1981, Yogo quitte l'orchestre Viva la Musica pour rejoindre, comme l'un des 7 patrons de Langa-Langa Stars aux côtés d’Evoloko, Djanana, Bozi Boziana, Djo Mali, Tshimpaka Roxy et Kisangani Espérant avec lesquels il travaillera jusqu’en 1984.
«Tantine Betena» a été la toute première signature de Dindo dans le répertoire à succès de Langa Langa Star où on a retrouvé des meilleurs tubes tels que «Solanga», «Bakutu», «femme africaine», «Tête africaine», «la Mignonne», «Ata pneu ya réserve» et «Avenir Mbeya Mbeya».
Dès le retour d'une tournée triomphale en Europe en janvier 1983, Langa Langa Star connait des défections. Des anciennes têtes d'affiche s’opposent à Evoloko Jocker à cause de sa tendance à l'autoritarisme et à l'auto-proclamation en chef du groupe. Une idée contre l'esprit d'association des "patrons" qui était au départ de la création de l’orchestre et de la mise en commun de ces grosses pointures de la musique zaïroise du moment.
Zaiko : le go pass de Dindo !
Ainsi, Dindo rejoint Zaiko Langa Langa vers fin 1984 en laissant sa dernière griffe "Nzembo Elengi" dans Langa-Langa Stars avant qu'il s'en aille vers l’aile Jossart.
Dans Zaiko Nkolo Mboka, Yogo a composé alors de nombreuses chansons, à savoir : « Mokili Echanger », « Liwa Yo Moyibi », « Bolingo Etumbu »...
Hélas, l’orchestre Zaïko éclate en 1988. Un groupe de musiciens constitué JP Buse, Bimi Ombale, Lengi-Lenga, Bébé Atalaku, Beniko Popolipo, Jimmy Yaba, Petit Poisson, Bakunde Ilo Pablo, Yvon Kabamba et Manzeku Djemba, vont fonder Zaïko Langa-Langa Familia Dei. Qu’à cela ne tienne, Dindo va poursuivre sa carrière avec Zaïko Langa Langa, en compagnie de Nyoka Longo, Matima Mpiosso, Belobi Meridjo, Oncle Bapius, Zamwa ngana Enock et Nono Monzuluku. Dindo est alors nommé chef d’orchestre, Jossart étant président, les deux leaders, vont engager de nouveaux musiciens, jusqu’en 1991.
A son départ en 1991, Dindo Yogo va fonder son propre groupe « Ngwaka Aye ». Cette nouvelle expérience sera particulièrement riche, lui permettant d’enregistrer quelques albums en 1995.
Son fils Lola Mwana le rejoint en 1996 avant de le quitter pour l’orchestre Quartier Latin International de Koffi Olomide. Ce départ n’empêchera toutefois pas le père et le fils de continuer à réaliser des duos ensemble jusqu’à sa mort à Kinshasa à la suite d’une longue maladie.
Ainsi, un des grands chanteurs de la génération Zaiko, Théodore Dindo Yogo s’est éteint à Kinshasa le 23 Août 2000 à l’âge de 45 ans.
Jordache Diala Laprosperiteonline.net | 03/09/2015 | Lu 311 fois Mis à jour le 03/09/2015 - 07:43